(Québec) La Ville de Québec n'investira pas d'argent public dans un cimetière musulman, mais jouera un rôle de facilitateur auprès de la communauté à la recherche d'un terrain pour enterrer ses morts.
« Il n'est pas question que la Ville investisse dans la création d'un cimetière, ça va de soi. C'est pas le rôle d'une ville d'investir dans la création d'un cimetière. Ceci dit, c'est compliqué. Il y a des embûches réglementaires et fiscales assez importantes. Ce que nous on va faire avec la communauté, c'est de les accompagner et de mettre à leur disposition les spécialistes de la Ville pour les aider à se rendre jusqu'à la création du cimetière. C'est absolument pas financier, c'est très légal », a expliqué le maire Régis Labeaume, lundi matin, en marge d'une annonce économique.
Celui-ci a ajouté que le cimetière pourrait se trouver ailleurs qu'à Québec même. « Ça veut pas dire qu'il sera à Québec en passant. Il pourrait être l'autre bord du fleuve », a précisé M. Labeaume.
Répétant qu'il ne mettra « pas un sou » là-dedans, le maire a dit avoir déjà trouvé une « solution fiscale » pour la communauté musulmane, mais il ne l'a pas détaillée. Il attend que les représentants musulmans reviennent vers lui après la période de deuil de 40 jours à respecter.
La semaine dernière, le vieux projet visant à doter Québec d'un cimetière musulman est revenu sur le tapis. Après la tuerie à la Grande mosquée, il a été mis en lumière qu'il n'y avait pas d'espace dans la capitale pour enterrer les morts de confession musulmane. Dans toute la province, il y a actuellement un seul cimetière musulman et il se trouve à Laval. Deux cimetières de la région de Montréal ont aussi des sections dédiées pour les membres de cette communauté.
Vendredi, lors de la cérémonie funéraire en hommage à trois des six victimes, le maire Labeaume a promis aux musulmans réunis au Centre des congrès : « Vous aurez ce cimetière musulman. »
L'article 204 de la Loi sur la fiscalité municipale établit que les cimetières, comme les églises, ne paient pas de taxes foncières, municipales ou scolaires. À moins qu'ils ne soient exploités dans un but lucratif, ce qui est rarement le cas.
Les édifices gouvernementaux sont aussi exemptés de taxes, mais des compensations tenant lieu de taxes sont généralement versées aux municipalités.
http://www.lapresse.ca/le-soleil/ac...tra-pas-un-sou-dans-un-cimetiere-musulman.php
« Il n'est pas question que la Ville investisse dans la création d'un cimetière, ça va de soi. C'est pas le rôle d'une ville d'investir dans la création d'un cimetière. Ceci dit, c'est compliqué. Il y a des embûches réglementaires et fiscales assez importantes. Ce que nous on va faire avec la communauté, c'est de les accompagner et de mettre à leur disposition les spécialistes de la Ville pour les aider à se rendre jusqu'à la création du cimetière. C'est absolument pas financier, c'est très légal », a expliqué le maire Régis Labeaume, lundi matin, en marge d'une annonce économique.
Celui-ci a ajouté que le cimetière pourrait se trouver ailleurs qu'à Québec même. « Ça veut pas dire qu'il sera à Québec en passant. Il pourrait être l'autre bord du fleuve », a précisé M. Labeaume.
Répétant qu'il ne mettra « pas un sou » là-dedans, le maire a dit avoir déjà trouvé une « solution fiscale » pour la communauté musulmane, mais il ne l'a pas détaillée. Il attend que les représentants musulmans reviennent vers lui après la période de deuil de 40 jours à respecter.
La semaine dernière, le vieux projet visant à doter Québec d'un cimetière musulman est revenu sur le tapis. Après la tuerie à la Grande mosquée, il a été mis en lumière qu'il n'y avait pas d'espace dans la capitale pour enterrer les morts de confession musulmane. Dans toute la province, il y a actuellement un seul cimetière musulman et il se trouve à Laval. Deux cimetières de la région de Montréal ont aussi des sections dédiées pour les membres de cette communauté.
Vendredi, lors de la cérémonie funéraire en hommage à trois des six victimes, le maire Labeaume a promis aux musulmans réunis au Centre des congrès : « Vous aurez ce cimetière musulman. »
L'article 204 de la Loi sur la fiscalité municipale établit que les cimetières, comme les églises, ne paient pas de taxes foncières, municipales ou scolaires. À moins qu'ils ne soient exploités dans un but lucratif, ce qui est rarement le cas.
Les édifices gouvernementaux sont aussi exemptés de taxes, mais des compensations tenant lieu de taxes sont généralement versées aux municipalités.
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