Bangladesh : Une mineure enceinte après un viol par un imam est fouettée et forcée d'épouser son tortionnaire
Dans les pays musulmans, il n'est pas rare que la victime d'un viol soit tenue d'épouser son agresseur. La valeur d'une femme est tributaire de sa virginité. Les jeunes filles violées ont peu de chances de trouver un mari et plusieurs d'entre elles se tournent vers la prostitution. Quant à l'agresseur, le mariage avec sa victime lui épargne la prison. Les victimes de viol peuvent aussi être condamnées à des peines de prison ou au fouet, la charia traitant le viol comme une activité sexuelle hors mariage. Ici, l'adolescente violée a été condamnée à 101 coups de fouet et elle en a déjà reçu 25 en dépit de sa grossesse.
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Bangladesh : Une mineure enceinte après un viol est battue et forcée d'épouser son tortionnaire
Pendant des mois, l'imam d'un village du district de Faridpur a abusé de la jeune fille et elle ne l’a pas dénoncé à cause de «la peur et de la honte». La jeune fille est enceinte de sept mois et une naissance prématurée est probable. Le conseil local les a condamnés à recevoir chacun 101 coups de canne.
Dhaka (AsiaNews),
La victime de viols répétés qui est tombée enceinte est forcée par les dirigeants locaux d’épouser l'homme qui a abusé d’elle et elle est condamnée à être battue pour le « crime » commis. C'est l'histoire d'une adolescente du village de Char Padma dans le district de Faridpur au centre du Bangladesh.
Omar Faruk enseigne à la « Maktab », l’école islamique du village. L'imam a longtemps abusé de la mineure en exploitant sa position de prestige dans la communauté locale. La jeune fille est dans son septième mois de grossesse, sa santé physique et mentale n'est pas bonne et elle risque un accouchement prématuré.
Pendant plusieurs mois, elle a caché la violence et la grossesse, par peur et par honte. Quand son ventre a commencé à grossir, la nouvelle s'est répandue dans tout le village. Le 18 juillet dernier, le Conseil d’arbitrage, un groupe d’experts dirigé par Fazlur Rahman Fazal, s’est réuni pour discuter du cas et rendre un verdict. La réunion s'est terminée avec une condamnation à 101 coups de fouet chacun pour la jeune fille et l’imam responsable de la violence.
AsiaNews
Dans les pays musulmans, il n'est pas rare que la victime d'un viol soit tenue d'épouser son agresseur. La valeur d'une femme est tributaire de sa virginité. Les jeunes filles violées ont peu de chances de trouver un mari et plusieurs d'entre elles se tournent vers la prostitution. Quant à l'agresseur, le mariage avec sa victime lui épargne la prison. Les victimes de viol peuvent aussi être condamnées à des peines de prison ou au fouet, la charia traitant le viol comme une activité sexuelle hors mariage. Ici, l'adolescente violée a été condamnée à 101 coups de fouet et elle en a déjà reçu 25 en dépit de sa grossesse.
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Bangladesh : Une mineure enceinte après un viol est battue et forcée d'épouser son tortionnaire
Pendant des mois, l'imam d'un village du district de Faridpur a abusé de la jeune fille et elle ne l’a pas dénoncé à cause de «la peur et de la honte». La jeune fille est enceinte de sept mois et une naissance prématurée est probable. Le conseil local les a condamnés à recevoir chacun 101 coups de canne.
Dhaka (AsiaNews),
La victime de viols répétés qui est tombée enceinte est forcée par les dirigeants locaux d’épouser l'homme qui a abusé d’elle et elle est condamnée à être battue pour le « crime » commis. C'est l'histoire d'une adolescente du village de Char Padma dans le district de Faridpur au centre du Bangladesh.
Omar Faruk enseigne à la « Maktab », l’école islamique du village. L'imam a longtemps abusé de la mineure en exploitant sa position de prestige dans la communauté locale. La jeune fille est dans son septième mois de grossesse, sa santé physique et mentale n'est pas bonne et elle risque un accouchement prématuré.
Pendant plusieurs mois, elle a caché la violence et la grossesse, par peur et par honte. Quand son ventre a commencé à grossir, la nouvelle s'est répandue dans tout le village. Le 18 juillet dernier, le Conseil d’arbitrage, un groupe d’experts dirigé par Fazlur Rahman Fazal, s’est réuni pour discuter du cas et rendre un verdict. La réunion s'est terminée avec une condamnation à 101 coups de fouet chacun pour la jeune fille et l’imam responsable de la violence.
AsiaNews