La violence contre les femmes continue à faire des victimes, le projet de loi 103-13 se fait désirer

Hayat, une jeune femme de 18 ans est décédée récemment à Taourirt. Un simple fait divers qui aurait pu passer inaperçu sauf que des soupçons planent sur sa mort. D’après les déclarations de son propre père, Hayat aurait subi des violences physiques provoquant son décès. Il accuse son mari et sa belle-famille d’être derrière ce drame. S’agit-il d’un homicide ou plutôt d’un suicide ? « Pour en avoir le cœur net, une autopsie a été effectuée et le dossier a été transféré au parquet d’Oujda qui va diligenter une enquête », nous a indiqué Driss Hamou, de la section de l’AMDH de Taourirt contacté par nos soins.

Les malheurs de Hayat ont commencé le jour où elle a contracté son mariage. Un mauvais départ déjà du fait qu’elle était mineure à l’époque. Pire encore, elle n’a pas tardé à découvrir que sa vie était jalonnée de violences. Habitant avec sa belle-famille, les tensions sont vite montées. Elle a même déposé plainte auprès des autorités concernées restée sans suite. Rien de bien étonnant, la violence conjugale étant banalisée voire tolérée par les mœurs.

Une histoire qui ressemble à tant d’autres relayées par la presse mais qui ne tardent pas à être ensevelies dans les draps de l’oubli. En effet, la lutte contre la violence faite aux femmes ne semble pas figurer parmi les priorités du gouvernement qui a failli à ses engagements concernant ce dossier. Car si l’intention y est, rien ne se profile à l’horizon. Un projet de loi n°103-13 a bien été présenté par le département concerné mais il a provoqué l’ire des associations. Il ne trouve aucune grâce à leurs yeux d’autant plus qu’elles n’ont pas été impliquées dans son élaboration en leur qualité de principaux acteurs dans la lutte contre la violence fondée sur le genre. Face à toutes les critiques dont il a fait l’objet, le chef du gouvernement a décidé de nommer une commission à même de revoir ledit projet. Ce faisant, il a exaucé en partie les vœux des associations qui aspirent à un texte répondant aux attentes des femmes marocaines et qui soit à la hauteur des engagements du pays. Mais elles ont vite déchanté car depuis, silence radio et le dossier est relégué aux oubliettes.
Pourtant il ya urgence. Les chiffres avancés à propos de ce fléau sont très parlants. A cet effet, la dernière enquête du Haut commissariat au plan datée de janvier 2011 a d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme : ciblant une population de 8.300 femmes âgées de 18 à 64 ans, elle estime à 6 millions le nombre de femmes victimes de violences physiques et verbales ! La violence psychologique est la plus fréquente : 4,6 millions de victimes. Mariées ou célibataires, aucune n’est épargnée. Une réalité qui nécessite une forte mobilisation de toutes les parties concernées

Source libe.ma
 
Et après on veut nous faire croire qu'on va punir les harceleurs de rue alors qu'on ne s'occupe déjà pas des femmes battues chez elles. La vermine a encore de beaux jours devant elle.
 
Salam

C'est triste de voir ça...Allah y rhama
Faudrait créer au Maroc plus de lois, d'associations en faveur des femmes battues, c'est pas normal qu'on laisse faire ses ordures !!!
 
Salam

C'est triste de voir ça...Allah y rhama
Faudrait créer au Maroc plus de lois, d'associations en faveur des femmes battues, c'est pas normal qu'on laisse faire ses ordures !!!
Déjà il faudrait faire respecter les lois existantes, si la police qui était prévenue de la situation avait prêtée plus d'attention à elle ça aurait peut-être été évité...
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
Salam

Je suis d'accord.
Un gros travail reste à faire sur la mentalité des marocains...et ça ça risque de prendre beaucoup de temps..
sur celle du monde, le Maroc ne fait pas exception.....

la première fautive c'est la femme;....c'est la femme qui pousse l'homme à maltraiter la femme.... c'est elle qui éduque son fils de cette manière
 
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