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Violences policières impunies à bruxelles : interview avec maître deswaef
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[QUOTE="compteblad, post: 14384918, member: 167672"] La violence policière frappe-t-elle seulement des manifestants ? Alexis Deswaef :Non. Elle touche aussi de simples citoyens dans leur vie quotidienne. Une simple interpellation par la police tourne mal et se termine en violence. Finalement, ce sont Monsieur et Madame Tout le Monde qui - dans certaines zones de Bruxelles – ne sont plus à l’abri. Nous avons eu plusieurs témoignages de personnes interpellées ainsi chez elles… Il paraît que vous aussi, vous avez été victime de ce que vous dénoncez… Alexis Deswaef :Oui, je l’ai vécu moi-même. Le 29 avril 2008, quelques centaines de sans-papiers manifestant devant l’Office des Etrangers sont arrêtés et enfermés dans les cachots au sous-sol du Palais de Justice. Finalement, deux avocats sont autorisés par le bourgmestre à entrer pour rencontrer les sans-papiers, leur expliquer ce qui va se passer et vérifier les conditions de détention… Mais, au moment où la porte se referme derrière nous, avec une quinzaine de policiers autour de nous, leur chef nous dit : - « Vous allez d'abord disperser la manifestation qui est dans la rue ! » - Mon confrère répond : « Ce n'est pas notre rôle, nous sommes ici avec l'autorisation du bourgmestre pour rencontrer les sans-papiers. Et même si nous avions envie de disperser les manifestants, ils ne nous écouteraient pas. Ce n’est pas nous qui avons appelé à ce rassemblement. » - « Eh bien, alors, vous sortez ! » Immédiatement, ça dégénère, ils commencent à nous pousser, les esprits s’échauffent, ils sortent leurs matraques et commencent à taper. Je fais un pas de côté et me retrouve plaqué contre le mur, jambes écartées, matraque dans le dos : « Tu bouges pas ! ». Avec tutoiement, bien sûr !Les coups de matraque pleuvent sur mon confrère, ils ouvrent la porte métallique et le jettent dehors. Mais son pied reste coincé dans la porte, il est tordu, finalement il est dehors. J’entends encore ce policier, appelé Kris par ses collègues : « Ah, cet avocat-là, je lui ai cassé au moins quatre doigts ! » Tout content ! J’imagine que vous avez déposé plainte ? Alexis Deswaef : Oui, avec le soutien de l’Ordre des avocats du Barreau de Bruxelles. La plainte détaillait les injures, les mauvais traitements et les coups. Mais finalement, ça s’est retourné contre nous. [/QUOTE]
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