Contre les violences policières à lyon - communiqué

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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La Coordination contre le Racisme et l’Islamophobie a été saisie le 20 Janvier 2015 par une famille française musulmane de Lyon 8 ème qui a été victime d’une violence policière inacceptable.

Le 19 janvier 2015 Madame C. âgée de 51 ans ainsi que ses deux filles mineures âgées de 14 et 17 ans et son fils âgé de 22 ans ont été victimes de violence verbales et physiques et d’insultes à caractère raciste , traitant la maman « d’hystérique et de débile » en lui disant « retourne dans ton pays ».

Des policiers en civil sont entrés dans la maison familiale sans explication , en l’absence des parents et en violentant l’une des filles qui a été tasée et blessée, l’autre , alertée avec sa mère et arrivant à leur domicile , a été giflée et jetée au sol . Puis le fils âgé de 22 ans , arrivé sur les lieux , a été interpelé violemment , menotté, et la mère ayant voulu protéger son fils et avoir des explications a été tasée à son tour , violentée, matraquée et mise à terre .

Nous avons appris que d’autres familles dans le même arrondissement de Lyon auraient été victimes des mêmes violences et auraient été menacées si elles déposaient plainte. Des médecins urgentistes auraient eu connaissance de ces violences et auraient confirmé ces pratiques d’un autre âge.

Nous condamnons ces pratiques indignes et demandons au Préfet de Police et au Ministère de l’intérieur de faire la lumière sur ces violences inacceptables et de prendre les sanctions qui s’imposent afin de ramener ces fonctionnaires à la légalité républicaine.

Fait à Lyon le 21 Janvier 2015

http://www.crifrance.com/violences-policieres-lyon-islamophobie.html
 

Drianke

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Fait divers.

Un homme est mort début mars au commissariat du Xe arrondissement de Paris, quelques minutes après son interpellation musclée, révèle ce matin Le Parisien. Arrêté à proximité de la Gare du Nord vers 00h05 dans la nuit du 5 au 6 mars, Amadou Koumé, 33 ans, est décédé peu après une manœuvre d'étranglement réalisée sur lui par la police, «pour lui passer les menottes». «A l'arrivée au commissariat à 00h25, [les policiers] se sont rendu compte qu'[Amadou Koumé] était amorphe. Le Samu a tenté de le ranimer, en vain», raconte une source judiciaire au quotidien, sans donner plus de détails sur la cause éventuelle du décès.

Bavure ? Les circonstances entourant la mort d'Amadou Koumé sont floues. Lorsqu'il a été interpellé, il tenait des propos incohérents et «n'était manifestement pas bien», selon les premiers éléments de l'enquête.

Depuis, ses proches réclament des explications. La semaine dernière, leur avocat a déposé plainte contre X pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner et abstention de porter assistance à une personne en péril.

Amadou Koumé, 33 ans, mort au commissariat - Libération
 
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