Visite du président tunisien Moncef Marzouki au Maroc

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
En visite au Maroc ce mercredi et pour six jours, le président tunisien Moncef Marzouki poursuivra sa tournée en Algérie, en Libye et en Mauritanie afin de relancer l’Union du Maghreb Arabe, organisation en léthargie depuis 1994. Mais quelle(s) voie(s) emprunter pour dynamiser cette union qui bute surtout sur la question du Sahara? Des politologues contactés par nos soins, esquissent quelques pistes à suivre.

Le président tunisien, Moncef Marzouki a choisi le Maroc pour la première étape de sa tournée dans les pays de l’Union du Maghreb Arabe (UMA), en vue de donner un souffle nouveau à cette organisation sous-régionale en perte de vitesse depuis 1994. Et pour cause, le problème du Sahara qui a abouti à la fermeture des frontières entre le Maroc et l’Algérie.

L’objectif final de ce périple diplomatique de Moncef Marzouki, qui le mènera également en Algérie et en Mauritanie, c’est ni plus ni moins de parvenir à réunir les chefs d’Etats de ces différents pays lors d’un sommet que la Tunisie est prête à accueillir.

http://www.aufaitmaroc.com/maroc/sa...reb-arabe-a-travers-louverture-des-frontieres
 
La tunisien est plus grande que marzouki qui as vendu son âme à ennhadha. Comment un laic démocrate peut-il s'associer à des islamistes et puis il n'a aucun charisme et il ressemble à un singe


Les arabes aiment tout ce qui brille. Quitte à voir le cuivre reluisant que L'or blanc et vermeil.

Ben Ali et sa femme avaient le charisme et ils vous l'ont mis bien comme il faut.


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Les arabes aiment tout ce qui brille. Quitte à voir le cuivre reluisant que L'or blanc et vermeil.

Ben Ali et sa femme avaient le charisme et ils vous l'ont mis bien comme il faut.


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Je vois que tu n'as retenu que la partie la moins importante de ma phrase.
Le Charisme il en faut pour diriger un pays. En plus s'il n'est pas fidèle à ses convictions politiques comment les Tunsiens peuvent ils lui faire confiance.
Moi je ne l'aime pas et c'est mon droit
 

azzizi92240

Nomade
La visite de Marzouki vu par le Quotidien d'Oran
Marzouki en revivificateur de l'UMA

par Kharroubi Habib
Le président tunisien Moncef Marzouki entame ce mercredi un périple maghrébin, le premier depuis son élection, dont la première étape sera marocaine. Il se rendra ensuite en Mauritanie, puis en Algérie. Officiellement du côté tunisien, il a été annoncé que ces visites de Marzouki ont pour but la relance de l'Union du Maghreb arabe (UMA) et la consultation intermaghrébine sur les questions de sécurité induites par la volatilité de la situation en ce domaine, suite aux bouleversements intervenus dans la région.

Marzouki ambitionne de parvenir à convaincre ses hôtes que la nouvelle configuration politique dessinée dans le Maghreb par la révolution tunisienne, l'insurrection libyenne et le résultat des élections marocaines ont créé un climat dans la région et fait apparaître des urgences qui rendent possible et indispensable la reprise de la marche vers l'unité maghrébine. Le Maroc et l'Algérie seront les étapes les plus délicates dans cette perspective. Tout comme l'Union européenne aurait été impensable sans la réconciliation puis la coopération franco-allemande, celle du Maghreb l'est tout autant sans l'entente algéro-marocaine.

Le Président tunisien s'estime-t-il en capacité d'aider à cette entente ? Il est permis d'en douter, au vu de sa « sortie » lors du dernier sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba, au cours duquel il a ostensiblement plaidé la cause du retour du Maroc au sein de l'organisation continentale. Prouvant par là sa sympathie pour la thèse du Royaume sur la question sahraouie. Il est difficile pour lui, après cela, de se prétendre dans une position équidistante sur cette question entre Alger et Rabat.

Quoiqu'elles s'en défendent, les deux capitales font du problème sahraoui la pierre d'achoppement à leur rapprochement et, partant, à l'œuvre de la construction de l'union maghrébine. Comme elles sont loin d'un compromis sur cette affaire, ainsi que l'a démontré la récente visite à Alger du ministre marocain des Affaires étrangères, il n'est pas du tout certain que le Président tunisien parvienne à faire bouger les lignes sur lesquelles campent les deux pays dont il sera l'hôte.

Au plan bilatéral, les relations algéro-tunisiennes ne sont officiellement affectées par aucun contentieux. Elles n'ont plus néanmoins la chaleur qu'elles avaient quand Ben Ali régnait en Tunisie. Malgré les gestes forts faits d'un côté et de l'autre pour démontrer que ces relations survivent dans la sérénité entre les deux pays, il y a qu'un incontestable froid s'y est installé. La Tunisie post-Ben Ali est confrontée à des difficultés économiques qui risquent d'avoir de dangereux effets sur sa stabilité. C'est l'intérêt même du nouveau pouvoir de Tunis de cultiver de bonnes dispositions chez celui de l'Algérie voisine, qui peuvent faire que ce pays contribue à l'aider à surmonter ce cap à risque. Alger en a les moyens. Le problème est qu'il ne faut pas que des considérations politiques en viennent à parasiter les rapports des deux pays. Ce dont Marzouki aurait dû se convaincre avant de faire sa déclaration à Addis-Abeba sur la réintégration du Maroc dans l'Union africaine.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
La visite de Marzouki vu par le Quotidien d'Oran
Marzouki en revivificateur de l'UMA

par Kharroubi Habib
Le président tunisien Moncef Marzouki entame ce mercredi un périple maghrébin, le premier depuis son élection, dont la première étape sera marocaine. Il se rendra ensuite en Mauritanie, puis en Algérie. Officiellement du côté tunisien, il a été annoncé que ces visites de Marzouki ont pour but la relance de l'Union du Maghreb arabe (UMA) et la consultation intermaghrébine sur les questions de sécurité induites par la volatilité de la situation en ce domaine, suite aux bouleversements intervenus dans la région.

Marzouki ambitionne de parvenir à convaincre ses hôtes que la nouvelle configuration politique dessinée dans le Maghreb par la révolution tunisienne, l'insurrection libyenne et le résultat des élections marocaines ont créé un climat dans la région et fait apparaître des urgences qui rendent possible et indispensable la reprise de la marche vers l'unité maghrébine. Le Maroc et l'Algérie seront les étapes les plus délicates dans cette perspective. Tout comme l'Union européenne aurait été impensable sans la réconciliation puis la coopération franco-allemande, celle du Maghreb l'est tout autant sans l'entente algéro-marocaine.

Le Président tunisien s'estime-t-il en capacité d'aider à cette entente ? Il est permis d'en douter, au vu de sa « sortie » lors du dernier sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba, au cours duquel il a ostensiblement plaidé la cause du retour du Maroc au sein de l'organisation continentale. Prouvant par là sa sympathie pour la thèse du Royaume sur la question sahraouie. Il est difficile pour lui, après cela, de se prétendre dans une position équidistante sur cette question entre Alger et Rabat.

Quoiqu'elles s'en défendent, les deux capitales font du problème sahraoui la pierre d'achoppement à leur rapprochement et, partant, à l'œuvre de la construction de l'union maghrébine. Comme elles sont loin d'un compromis sur cette affaire, ainsi que l'a démontré la récente visite à Alger du ministre marocain des Affaires étrangères, il n'est pas du tout certain que le Président tunisien parvienne à faire bouger les lignes sur lesquelles campent les deux pays dont il sera l'hôte.

Au plan bilatéral, les relations algéro-tunisiennes ne sont officiellement affectées par aucun contentieux. Elles n'ont plus néanmoins la chaleur qu'elles avaient quand Ben Ali régnait en Tunisie. Malgré les gestes forts faits d'un côté et de l'autre pour démontrer que ces relations survivent dans la sérénité entre les deux pays, il y a qu'un incontestable froid s'y est installé. La Tunisie post-Ben Ali est confrontée à des difficultés économiques qui risquent d'avoir de dangereux effets sur sa stabilité. C'est l'intérêt même du nouveau pouvoir de Tunis de cultiver de bonnes dispositions chez celui de l'Algérie voisine, qui peuvent faire que ce pays contribue à l'aider à surmonter ce cap à risque. Alger en a les moyens. Le problème est qu'il ne faut pas que des considérations politiques en viennent à parasiter les rapports des deux pays. Ce dont Marzouki aurait dû se convaincre avant de faire sa déclaration à Addis-Abeba sur la réintégration du Maroc dans l'Union africaine.

voilà ce que je garde de cet article..c'est ne gras :D
 
pauvre Marzouki deja fatigue des problemes de la tunisie meme si il est seulement un decor sans pouvoirs tout le monde lui blame (les salafistes , les chomeurs , les employes du tourisme, la police qui manifetent quotidiennement , les femmes , hemmadi jbali qui lui dicte combien d air il est autorise de respirer...
:(
juste avant cette visite ila dit au media : J AI PAS LA BAGUE DU PROPHET SULEIMAN !
 
La tunisien est plus grande que marzouki qui as vendu son âme à ennhadha. Comment un laic démocrate peut-il s'associer à des islamistes et puis il n'a aucun charisme et il ressemble à un singe

C'est méchant, perso je l'ai déjà entendu parler et je le trouve bien plus pertinent que notre benikrane, quand a l'association avec ennahda :

Tu crois vraiment qu'on a encore le temps de reproduire la discorde du passé ???
Perdre du temps dans une opposition futile ? Il y a les élections le peuples à choisit point !
 
Le peuple n'a pas choisi ennahdha+ marouki. Ils ont trompés les Tunisiens en faisant alliance. ils auraient dus la faire avant les élections pour que les tunisiens sachent pourquoi ils ont votés. Beaucoup de mon entourage qui ont voté CPR ou takattol sont dégoutés après cette alliance.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Le peuple n'a pas choisi ennahdha+ marouki. Ils ont trompés les Tunisiens en faisant alliance. ils auraient dus la faire avant les élections pour que les tunisiens sachent pourquoi ils ont votés. Beaucoup de mon entourage qui ont voté CPR ou takattol sont dégoutés après cette alliance.
les tunisiens ont voté non? même que le taux de participation était plébiscité de tous :prudent:
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Les échanges économiques promis à un bel avenir

Les relations économiques entre le Maroc et la Tunisie devraient connaitre une forte impulsion dans les années à venir compte tenu des potentialités que recèlent les deux pays et de la volonté commune de booster les échanges commerciaux au sein de l?Union du Maghreb Arabe (UMA) et d'encourager la complémentarité et l?intégration économique dans cet espace stratégique.

Le Maroc et la Tunisie, dont les relations de coopération sont régies par un cadre juridique riche et varié, comptant plus d?'une cinquantaine d'?accords et de conventions, ont vu leurs échanges économiques se développer de manière significative ces dernières années à la faveur notamment de l'?Accord de libre échange d?'Agadir entré en vigueur en 2004.

2,94 Milliards à fin Novembre 2011

En effet, le volume global des échanges économiques entre le Maroc et la Tunisie qui se chiffrait à 1,56 milliard de dirhams (MMDH) en 2005 a plus que doublé pour atteindre en 2010 plus de 3,35 MMDH et 2,94 MMDH à fin Novembre 2011.

Cependant, bien que les échanges commerciaux entre les deux pays aient connu une croissance significative, ils restent encore en-deçà des aspirations, comparés au niveau de leurs échanges respectifs avec l'Union Européenne.

À fin novembre 2011, le Maroc, 3ème partenaire commercial de la Tunisie (15,9% des échanges), a importé de ce pays, pour un montant global de 2,08 MMDH, essentiellement des dattes (403 MDH), des produits végétaux bruts (181,5 MDH), chimiques (129,5 MDH) et des ouvrages en papiers (130,3 MDH).

Les exportations marocaines vers la Tunisie, dont le montant total s'est élevé à 855,6 MDH à fin novembre 2011, portent principalement sur les biens d'équipements, les produits semi-confectionnés et les produits pharmaceutiques et alimentaires.

Au Fait
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Le président tunisien veut relancer l’UMA

«Au beau fixe». C’est en ces termes qu’un diplomate marocain a qualifié les relations entre le Maroc et la Tunisie. La visite officielle qu’effectue au Maroc, à partir d’aujourd’hui, le président tunisien, Moncef Marzouki, est ainsi chargée de symboles confirmant l’entente parfaite qui prévaut actuellement entre Rabat et Tunis. Le président tunisien, nouvellement élu, a tenu à ce que son premier contact téléphonique avec un chef d’Etat étranger soit avec le Roi Mohammed VI. La conversation téléphonique entre les deux chefs d’Etat est riche en enseignements. A commencer par le respect mutuel né du partage des mêmes valeurs: les deux pays ont franchi au même moment une première étape sur le chemin des réformes démocratiques. Sans oublier que Moncef Marzouki a vécu au Maroc où son père est enterré à Marrakech.


http://www.leconomiste.com/article/891044-le-pr-sident-tunisien-veut-relancer-l-uma



Les cinq droits

Le président tunisien a appelé dernièrement à la «reconnaissance des cinq droits dont doivent bénéficier les ressortissants maghrébins à l’intérieur des Etats de l’Union». Il s’agit de la circulation des biens et des personnes, des investissements, du travail, de la propriété et du vote pour les élections municipales. Selon Marzouki, «ces droits permettront de redynamiser le Maghreb Arabe, devenu une nécessité et non seulement un slogan politique».
 
Lors de sa visite officielle au Maroc, Marzouki a logé chez sa sœur dans un quartier populaire de Marrakech

C’est un véritable pilonnage auquel a été soumis pendant plusieurs jours le nouveau président tunisien Moncef Marzouki de la part de la presse algérienne. Il a suffi que le chef d’État tunisien choisisse le Maroc comme point de départ de son périple maghrébin pour que les journaux d’Alger lui tirent dessus sans répit.
D’ailleurs, Moncef Marzouki dont les frères et les sœurs vivent au Maroc et ont pour la plupart d’entre eux la nationalité de ce pays, a prévu de consacrer trois jours complets au royaume où il compte beaucoup d’amis et où il a également passé une partie de sa jeunesse.
Le président tunisien qui jouit d’une réelle popularité au Maroc, compte se rendre sur la tombe de son père, El Haj Mohamed Marzouki, décédé en 1988 à Marrakech et enterré dans le cimetière de Bab Doukkala.
D’après des amis « marocains » de Moncef Marzouki, celui-ci les appelle toujours pour les entretenir de ses souvenirs dans la ville Ocre, où il affectionnait manger à Jamaâ El Fna chez le vendeur de poissons « Laqrita » et chez « Paolo », le vendeur de sandwichs.
Aux dernières nouvelles, Moncef Marzouki aurait informé ses hôtes marocains qu’il préférait loger chez sa sœur Nadia, qui habite le quartier populaire de Massira 3 à Marrakech, en place et lieu de la résidence luxueuse mise à disposition par le palais. Une demande qui a été aimablement accueillie par les autorités marocaines.
Source: maghreb-intelligence

http://www.tunisienumerique.com/lor...ans-un-quartier-populaire-de-marrakech/102889
 
Plus de 90% de taux de participation.

Plus de 40% pour Ennahda.

Je pense que les tunisiens ont clairement choisis et librement pour la première fois de leur histoire indépendante. Que les laicards francisés se fassent une raison et retentent leur chance la prochaine fois.

Une coalition dans un scrutin proportionnel, en période de crise en plus, est on ne peut plus normal.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Lors de sa visite officielle au Maroc, Marzouki a logé chez sa sœur dans un quartier populaire de Marrakech

C’est un véritable pilonnage auquel a été soumis pendant plusieurs jours le nouveau président tunisien Moncef Marzouki de la part de la presse algérienne. Il a suffi que le chef d’État tunisien choisisse le Maroc comme point de départ de son périple maghrébin pour que les journaux d’Alger lui tirent dessus sans répit.
D’ailleurs, Moncef Marzouki dont les frères et les sœurs vivent au Maroc et ont pour la plupart d’entre eux la nationalité de ce pays, a prévu de consacrer trois jours complets au royaume où il compte beaucoup d’amis et où il a également passé une partie de sa jeunesse.
Le président tunisien qui jouit d’une réelle popularité au Maroc, compte se rendre sur la tombe de son père, El Haj Mohamed Marzouki, décédé en 1988 à Marrakech et enterré dans le cimetière de Bab Doukkala.
D’après des amis « marocains » de Moncef Marzouki, celui-ci les appelle toujours pour les entretenir de ses souvenirs dans la ville Ocre, où il affectionnait manger à Jamaâ El Fna chez le vendeur de poissons « Laqrita » et chez « Paolo », le vendeur de sandwichs.
Aux dernières nouvelles, Moncef Marzouki aurait informé ses hôtes marocains qu’il préférait loger chez sa sœur Nadia, qui habite le quartier populaire de Massira 3 à Marrakech, en place et lieu de la résidence luxueuse mise à disposition par le palais. Une demande qui a été aimablement accueillie par les autorités marocaines.
Source: maghreb-intelligence

http://www.tunisienumerique.com/lor...ans-un-quartier-populaire-de-marrakech/102889
excellent :D

vive la fraternité, voilà c'est tout ce que j'ai à dire:D
 
Plus de 90% de taux de participation.

Plus de 40% pour Ennahda.

Je pense que les tunisiens ont clairement choisis et librement pour la première fois de leur histoire indépendante. Que les laicards francisés se fassent une raison et retentent leur chance la prochaine fois.

Une coalition dans un scrutin proportionnel, en période de crise en plus, est on ne peut plus normal.

40% des sièges mais 35% des voix.
200% de participation c'est mieux. 75%(d'inscrits) de participation. Le taux de participation ne dépasse pas les 50% de la population éligible au vote.
 
40% des sièges mais 35% des voix.
200% de participation c'est mieux. 75%(d'inscrits) de participation. Le taux de participation ne dépasse pas les 50% de la population éligible au vote.


Je corrige c'est vrai, 70% et pas 90, ce qui reste élevé pour un pays ou le vote n'est pas obligatoire.

Heureusement d'ailleur pcq si les ruraux et les classes populaires, socialement conservatrices, s'inscrivaient et votaient massivement, le score d'Ennahda aurait vraiment crevé le plafond.
 
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