Du voile blanc à la chevelure noire

J'avais 8 ans quand je vis le voile blanc la première fois, nous étions au primaire.

Etant encore un petit garnement, les filles ne m'intéressaient guère. Pourtant, nous jouions souvent ensemble. Je m'enfuyais, elle me poursuivait, et inversement. Trappe-trappe (7aba). J'attendais avec impatience la pause pour pouvoir jouer avec elle. Deux années plus tard, sa mère, une personne que je méprise, fit la découverte de son petit journal intime avec des confessions à mon propos. Par conséquent, elle l'obligea à porter le voile, et lui interdit de me parler ou de m'approcher. Je rappelle, nous étions âgés de 10 ans. Sa mère eut l’air très ridicule quand elle essaya d’imposer son interdiction dans l’école.
Peut-être que les craintes de sa mère n'étaient pas tout à fait injustifiées; Un jour nous eûmes l’idée d’ajouter une nouvelle règle à notre de jeu. Je m'enfuyais et elle me poursuivait, et inversement. Oui. Mais à chaque fois que l'un attrapa l'autre, il lui donna un bisou sur les joues. Trappe-trappe-bisou (7aba-boussa).

Je sais qu'il est tôt de parler d'amour à cet âge-là, mais je pensais très souvent à elle, je rêvais d'elle, je m'inquiétais pour elle, je dégustais les moments passés ensemble, j'essayais de me présenter avec ma meilleure image, je la défendais, je devenais jaloux et finalement, elle me manquait chaque jour davantage. Je me sentais heureux dans sa présence et heureux de ma vie parce que tout cela était réciproque.

Elle a dû, encore une fois, à cause de sa mère, choisir un collège différent du mien. J'essayais quand même allait la voir mais sa mère me chassait à chaque fois, avec toutes les injures qu’une personne voilée ne devrait même pas les connaitre. Un autre jour, depuis sa fenêtre, le voile blanc me déclara que c’était fini et elle me pria gentiment de ne plus jamais revenir ou essayer de la contacter.

Quelques jours après, à l'âge de 13 ans, je vis la première fois la chevelure noire. Mon histoire est en fait son histoire, et depuis son apparition dans ma vie, tout a changé. C'est la personne la plus exceptionnelle, la plus singulière et la plus merveilleuse que je n'ai jamais rencontrée. Je ne l'oublierais jamais. Il n'est pas nécessaire de faire une description physique, car sa beauté aussi splendide qu'elle soit, n'est pas sa qualité principale.
Elle avait 12 ans. Fille d'un ami de mon père. Une sorte de relation commerciale liait nos parents et nos grands-parents depuis longtemps. Quand je la vis la première fois, elle ne s’en était pas aperçue de ma présence. Elle jouait le 1èr mouvement de la Moonlight Sonata de Beethoven sur une guitare, au milieu elle s'arrêtât et continua la pièce sur un violon. Aussitôt fini, j'ai eu la chance d'assister à une exécution parfaite du 3ème mouvement de ladite sonate sur le piano. Il y avait encore une harpe, un oud, un luth de 19 cordes et un cello dans sa chambre. Ba9 3ayni. Elle allait maitriser ces instruments dans les années qui suivirent. Des génies pareils il y en a beaucoup plus que l'on pense.
J'allais la visiter régulièrement dans les années suivantes. Nous étions devenus soi-disant de très bons amis. Je jouais le rôle d'une personne peu impressionné par ses talents, et essayais de à chaque occasion de lui montrer les miens. Mais pour être franc, mon admiration pour elle était sans limites. Et le jour où je lui parlai du voile blanc, et qu'elle sembla soudainement anxieuse et qu'elle me prit bizarrement et avec un ton impératif de ne plus jamais visiter ni penser à l'autre fille, je commençais effectivement à croire que j'avais des chances de la conquérir, vu qu'elle venait tout juste de faire preuve de jalousie.

Pardonnez cette introduction ennuyante. Les intrigues, les mensonges et les exploits héroïques de la chevelure noire, de cette fille du crépuscule damné, animeront ma vie jusqu’au jour présent.
La suite demain.
 
Dernière édition:

Talmozonte

A la vie a la mort
VIB
J'avais 8 ans quand je vis le voile blanc la première fois, nous étions au primaire.

Etant encore un petit garnement, les filles ne m'intéressaient guère. Pourtant, nous jouions souvent ensemble. Je m'enfuyais, elle me poursuivait, et inversement. Trappe-trappe (7aba). J'attendais avec impatience la pause pour pouvoir jouer avec elle. Deux années plus tard, sa mère, une personne que je méprise, fit la découverte de son petit journal intime avec des confessions à mon propos. Par conséquent, elle l'obligea à porter le voile, et lui interdit de me parler ou de m'approcher. Je rappelle, nous étions âgés de 10 ans. Sa mère eut l’air très ridicule quand elle essaya d’imposer son interdiction dans l’école.
Peut-être que les craintes de sa mère n'étaient pas tout à fait injustifiées; Un jour nous eûmes l’idée d’ajouter une nouvelle règle à notre de jeu. Je m'enfuyais et elle me poursuivait, et inversement. Oui. Mais à chaque fois que l'un attrapa l'autre, il lui donna un bisou sur les joues. Trappe-trappe-bisou (7aba-boussa).

Je sais qu'il est tôt de parler d'amour à cet âge-là, mais je pensais très souvent à elle, je rêvais d'elle, je m'inquiétais pour elle, je dégustais les moments passés ensemble, j'essayais de me présenter avec ma meilleure image, je la défendais, je devenais jaloux et finalement, elle me manquait chaque jour davantage. Je me sentais heureux dans sa présence et heureux de ma vie parce que tout cela était réciproque.

Elle a dû, encore une fois, à cause de sa mère, choisir un collège différent du mien. J'essayais quand même allait la voir mais sa mère me chassait à chaque fois, avec toutes les injures qu’une personne voilée ne devrait même pas les connaitre. Un autre jour, depuis sa fenêtre, le voile blanc me déclara que c’était fini et elle me pria gentiment de ne plus jamais revenir ou essayer de la contacter.

Quelques jours après, à l'âge de 13 ans, je vis la première fois la chevelure noire. Mon histoire est en fait son histoire, et depuis son apparition dans ma vie, tout a changé. C'est la personne la plus exceptionnelle, la plus singulière et la plus merveilleuse que je n'ai jamais rencontrée. Je ne l'oublierais jamais. Il n'est pas nécessaire de faire une description physique, car sa beauté aussi splendide qu'elle soit, n'est pas sa qualité principale.
Elle avait 12 ans. Fille d'un ami de mon père. Une sorte de relation commerciale liait nos parents et nos grands-parents depuis longtemps. Quand je la vis la première fois, elle ne s’en était pas aperçue de ma présence. Elle jouait le 1èr mouvement de la Moonlight Sonata de Beethoven sur une guitare, au milieu elle s'arrêtât et continua la pièce sur un violon. Aussitôt fini, j'ai eu la chance d'assister à une exécution parfaite du 3ème mouvement de ladite sonate sur le piano. Il y avait encore une harpe, un oud, un luth de 19 cordes et un cello dans sa chambre. Ba9 3ayni. Elle allait maitriser ces instruments dans les années qui suivirent. Des génies pareils il y en a beaucoup plus que l'on pense.
J'allais la visiter régulièrement dans les années suivantes. Nous étions devenus soi-disant de très bons amis. Je jouais le rôle d'une personne peu impressionné par ses talents, et essayais de à chaque occasion de lui montrer les miens. Mais pour être franc, mon admiration pour elle était sans limites. Et le jour où je lui parlai du voile blanc, et qu'elle sembla soudainement anxieuse et qu'elle me prit bizarrement et avec un ton impératif de ne plus jamais visiter ni penser à l'autre fille, je commençais effectivement à croire que j'avais des chances de la conquérir, vu qu'elle venait tout juste de faire preuve de jalousie.

Pardonnez cette introduction ennuyante. Les intrigues, les mensonges et les exploits héroïques de la chevelure noire, de cette fille du crépuscule damné, animeront ma vie jusqu’au jour présent.
La suite demain.
C est touchant comme histoire, trop mimi :mignon:les amourettes du collège :love:
 
J'avais 8 ans quand je vis le voile blanc la première fois, nous étions au primaire.

Etant encore un petit garnement, les filles ne m'intéressaient guère. Pourtant, nous jouions souvent ensemble. Je m'enfuyais, elle me poursuivait, et inversement. Trappe-trappe (7aba). J'attendais avec impatience la pause pour pouvoir jouer avec elle. Deux années plus tard, sa mère, une personne que je méprise, fit la découverte de son petit journal intime avec des confessions à mon propos. Par conséquent, elle l'obligea à porter le voile, et lui interdit de me parler ou de m'approcher. Je rappelle, nous étions âgés de 10 ans. Sa mère eut l’air très ridicule quand elle essaya d’imposer son interdiction dans l’école.
Peut-être que les craintes de sa mère n'étaient pas tout à fait injustifiées; Un jour nous eûmes l’idée d’ajouter une nouvelle règle à notre de jeu. Je m'enfuyais et elle me poursuivait, et inversement. Oui. Mais à chaque fois que l'un attrapa l'autre, il lui donna un bisou sur les joues. Trappe-trappe-bisou (7aba-boussa).

Je sais qu'il est tôt de parler d'amour à cet âge-là, mais je pensais très souvent à elle, je rêvais d'elle, je m'inquiétais pour elle, je dégustais les moments passés ensemble, j'essayais de me présenter avec ma meilleure image, je la défendais, je devenais jaloux et finalement, elle me manquait chaque jour davantage. Je me sentais heureux dans sa présence et heureux de ma vie parce que tout cela était réciproque.

Elle a dû, encore une fois, à cause de sa mère, choisir un collège différent du mien. J'essayais quand même allait la voir mais sa mère me chassait à chaque fois, avec toutes les injures qu’une personne voilée ne devrait même pas les connaitre. Un autre jour, depuis sa fenêtre, le voile blanc me déclara que c’était fini et elle me pria gentiment de ne plus jamais revenir ou essayer de la contacter.

Quelques jours après, à l'âge de 13 ans, je vis la première fois la chevelure noire. Mon histoire est en fait son histoire, et depuis son apparition dans ma vie, tout a changé. C'est la personne la plus exceptionnelle, la plus singulière et la plus merveilleuse que je n'ai jamais rencontrée. Je ne l'oublierais jamais. Il n'est pas nécessaire de faire une description physique, car sa beauté aussi splendide qu'elle soit, n'est pas sa qualité principale.
Elle avait 12 ans. Fille d'un ami de mon père. Une sorte de relation commerciale liait nos parents et nos grands-parents depuis longtemps. Quand je la vis la première fois, elle ne s’en était pas aperçue de ma présence. Elle jouait le 1èr mouvement de la Moonlight Sonata de Beethoven sur une guitare, au milieu elle s'arrêtât et continua la pièce sur un violon. Aussitôt fini, j'ai eu la chance d'assister à une exécution parfaite du 3ème mouvement de ladite sonate sur le piano. Il y avait encore une harpe, un oud, un luth de 19 cordes et un cello dans sa chambre. Ba9 3ayni. Elle allait maitriser ces instruments dans les années qui suivirent. Des génies pareils il y en a beaucoup plus que l'on pense.
J'allais la visiter régulièrement dans les années suivantes. Nous étions devenus soi-disant de très bons amis. Je jouais le rôle d'une personne peu impressionné par ses talents, et essayais de à chaque occasion de lui montrer les miens. Mais pour être franc, mon admiration pour elle était sans limites. Et le jour où je lui parlai du voile blanc, et qu'elle sembla soudainement anxieuse et qu'elle me prit bizarrement et avec un ton impératif de ne plus jamais visiter ni penser à l'autre fille, je commençais effectivement à croire que j'avais des chances de la conquérir, vu qu'elle venait tout juste de faire preuve de jalousie.

Pardonnez cette introduction ennuyante. Les intrigues, les mensonges et les exploits héroïques de la chevelure noire, de cette fille du crépuscule damné, animeront ma vie jusqu’au jour présent.
La suite demain.
Une jolie musulmane qui porte le voile et sait jouer le clair de lune sur 5 instruments différents... Le 2 ème mouvement est une fleur entre deux abîmes comme disait Listz :D. Je comprends qu'elle t'ait marqué. La suite demain inshallah!
 
Une jolie musulmane qui porte le voile et sait jouer le clair de lune sur 5 instruments différents... Le 2 ème mouvement est une fleur entre deux abîmes comme disait Listz :D. Je comprends qu'elle t'ait marqué. La suite demain inshallah!
Ah je n'aurais pas su mieux décrire le 2ème mouvement!
Mais en fait, ce n'est pas la même fille. Celle qui jouait au piano ne porte pas un voile. :p
 
La fille à la chevelure noire, cachait un cœur tout aussi noir.

Nous n'étions pas dans le même collège, mais sous prétexte de faire de la musique, de s’entrainer à l'un des différents arts martiaux que nous pratiquions, ou de s'entraider simplement dans les études, nous nous rencontrions chaque jour. Son intelligence en croissance permanente était admirable, et sa façon d'être et de paraitre, lui valut le titre officieux de la petite princesse du quartier. Bientôt nous fûmes entourés par un petit groupe d'amis, et nous créèrent notre petite bande. Etant la chef incontestée du groupe, tout le monde la respectait et la vénérait. Ce groupe est probablement le meilleur souvenir que j'ai des temps du collège et du lycée, notre amitié était exemplaire. Et si tout le monde nous respectait, c’était particulièrement à cause de notre chef. Celle qui maitrisait plusieurs instruments musicaux, plusieurs langues et plusieurs arts martiaux. Notre chef faisait son mieux pour aider chaque membre et d'assurer son bien-être, mais d'autre part, elle s'adressait à eux toujours avec l'impératif, et selon l'humeur, elle n'hésitait pas à ridiculiser l'un ou l'autre gratuitement. Je crois que sa facette violente fit de sorte qu'après quelques années, elle ne fut plus chef d'un groupe d'enfants qui jouaient 3issaba (bande), mais qu'elle devint effectivement chef d'une 3issaba bien dangereuse.

Il a été admis dans notre bande, que je suis en relation avec elle. Car elle me traitait d'une manière spéciale, toujours douce et gentille, et souvent elle annulait nos réunions si je n'étais pas là, sans oublier que j'étais le seul à pouvoir refuser ses ordres (parfois) impunément et sans attirer sa colère. Mais la vérité était tout autre, nous avions arrêtés de nous aimer à l'âge de 15 ans, du moins elle. Avant, nous étions un couple. La naïveté étant au summum, eh oui, nous rêvions de notre mariage et de nos enfants. Je l'aimais profusément. Le voile blanc fit complétement supprimé de ma mémoire. Je l'aimais si fort qu'avec l'avènement de la puberté, je ne pouvais même pas avoir des idées sexuelles à son propos et bien évidemment je ne pensais à aucune autre fille. Quand je rêvais d'elle, et je rêvais d'elle chaque nuit, elle était une reine avec laquelle je m'envolais au-delà de ce qui est existant. Nos familles furent réjouies de notre relation, et nos parents nous promirent que si tout allait bien, nous allions nous marier pour de vrai une fois adultes. Pour lier nos deux familles à jamais. Le 23 mars 2005, son père fit un coup-de-fil à mon père, et mon père me dit alors que je n'ai plus le droit de voir la chevelure noire. Je ne comprenais plus le monde. J'y suis quand même allé, pour la voir et pour exiger une explication, personne ne voulait m'ouvrir la porte. Je revins chaque jour, jusqu'à ce qu'elle sortit chez moi en personne, et me déclara que notre relation amoureuse doit terminer, définitivement, et elle ajouta avec son ton impératif et royal qu'elle ne veut pas que je questionne les causes. J'ai joué le détective pendant des mois mais la vérité n'allait voir le jour qu’après des années et des années.
Nous sommes alors restés de simples amis. Soi-disant.

Etant à nouveau célibataire pubertaire, il fallait une nouvelle copine. Je n'avais qu'à choisir. Je ne suis pas très beau mais je ne suis pas moche, toutefois, j'étais l'un des meilleurs élèves du collège, je jouais dans l'équipe de foot du collège, je me défendais si le fallait avec aisance car oui, des médailles d'or et des coupes font presque exploser mes tiroirs, et finalement, et je ne comprendrais jamais pourquoi cela fait craquer certaines filles tant que ça, mes Picados, mes Tremolos et mes Rasgueados me permirent d'avoir toujours de la compagnie féminine. Aujourd'hui je dis à mes copains à titre d'amusement, donnez-moi une guitare et montrez-moi la fille que vous voulez. N'importe laquelle. Heureusement que pas toutes les filles sont ainsi.
Le hic c'était qu'aucune de mes relations ne dépassaient un ou deux mois. Quelqu'un me sabotait. Il fallait encore plusieurs années pour le réaliser. Je me suis sérieusement remis en question après chaque relation, un jour je me suis même posé la question suis-je un trou de ***? Mais finalement non, chaque relation semblait être sabotée de l'extérieur. Qui donc aurait pu oser?

Je comparais par réflexe chaque fille et à chaque fois à celle qui hantait mes rêves chaque nuit. J'ai rencontré des filles formidables mais à côté d'elle, même en les prenant toutes ensemble, elles ne sont que du gaz intestinal.
Je compris un jour que je ne suis pas assez sage, pas assez mûr, donc je me décidai à l'âge de 16 ans et demi, de rester chaste au sens propre et au sens imagé du terme, jusqu’à ce que je trouve ou soit trouvé par la bonne. Autrement dit, je me suis concentré sur mes études.

Une révolution personnelle, d'ordre philosophique, allait avoir lieu. Je devins un 'tit philosophe, un meilleur détective de la vérité, un meilleur analyste de questions. Prêt pour la question : Qui donc aurait pu oser?
 
Dernière édition:
La fille à la chevelure noire, cachait un cœur tout aussi noir.

Nous n'étions pas dans le même collège, mais sous prétexte de faire de la musique, de s’entrainer à l'un des différents arts martiaux que nous pratiquions, ou de s'entraider simplement dans les études, nous nous rencontrions chaque jour. Son intelligence en croissance permanente était admirable, et sa façon d'être et de paraitre, lui valut le titre officieux de la petite princesse du quartier. Bientôt nous fûmes entourés par un petit groupe d'amis, et nous créèrent notre petite bande. Etant la chef incontestée du groupe, tout le monde la respectait et la vénérait. Ce groupe est probablement le meilleur souvenir que j'ai des temps du collège et du lycée, notre amitié était exemplaire. Et si tout le monde nous respectait, c’était particulièrement à cause de notre chef. Celle qui maitrisait plusieurs instruments musicaux, plusieurs langues et plusieurs arts martiaux. Notre chef faisait son mieux pour aider chaque membre et d'assurer son bien-être, mais d'autre part, elle s'adressait à eux toujours avec l'impératif, et selon l'humeur, elle n'hésitait pas à ridiculiser l'un ou l'autre gratuitement. Je crois que sa facette violente fit de sorte qu'après quelques années, elle ne fut plus chef d'un groupe d'enfants qui jouaient 3issaba (bande), mais qu'elle devint effectivement chef d'une 3issaba bien dangereuse.

Il a été admis dans notre bande, que je suis en relation avec elle. Car elle me traitait d'une manière spéciale, toujours douce et gentille, et souvent elle annulait nos réunions si je n'étais pas là, sans oublier que j'étais le seul à pouvoir refuser ses ordres (parfois) impunément et sans attirer sa colère. Mais la vérité était tout autre, nous avions arrêtés de nous aimer à l'âge de 15 ans, du moins elle. Avant, nous étions un couple. La naïveté étant au summum, eh oui, nous rêvions de notre mariage et de nos enfants. Je l'aimais profusément. Le voile blanc fit complétement supprimé de ma mémoire. Je l'aimais si fort qu'avec l'avènement de la puberté, je ne pouvais même pas avoir des idées sexuelles à son propos et bien évidemment je ne pensais à aucune autre fille. Quand je rêvais d'elle, et je rêvais d'elle chaque nuit, elle était une reine avec laquelle je m'envolais au-delà de ce qui est existant. Nos familles furent réjouies de notre relation, et nos parents nous promirent que si tout allait bien, nous allions nous marier pour de vrai une fois adultes. Pour lier nos deux familles à jamais. Le 23 mars 2005, son père fit un coup-de-fil à mon père, et mon père me dit alors que je n'ai plus le droit de voir la chevelure noire. Je ne comprenais plus le monde. J'y suis quand même allé, pour la voir et pour exiger une explication, personne ne voulait m'ouvrir la porte. Je revins chaque jour, jusqu'à ce qu'elle sortit chez moi en personne, et me déclara que notre relation amoureuse doit terminer, définitivement, et elle ajouta avec son ton impératif et royal qu'elle ne veut pas que je questionne les causes. J'ai joué le détective pendant des mois mais la vérité n'allait voir le jour qu’après des années et des années.
Nous sommes alors restés de simples amis. Soi-disant.

Etant à nouveau célibataire pubertaire, il fallait une nouvelle copine. Je n'avais qu'à choisir. Je ne suis pas très beau mais je ne suis pas moche, toutefois, j'étais l'un des meilleurs élèves du collège, je jouais dans l'équipe de foot du collège, je me défendais si le fallait avec aisance car oui, des médailles d'or et des coupes font presque exploser mes tiroirs, et finalement, et je ne comprendrais jamais pourquoi cela fait craquer certaines filles tant que ça, mes Picados, mes Tremolos et mes Rasgueados me permirent d'avoir toujours de la compagnie féminine. Aujourd'hui je dis à mes copains à titre d'amusement, donnez-moi une guitare et montrez-moi la fille que vous voulez. N'importe laquelle. Heureusement que pas toutes les filles sont ainsi.
Le hic c'était qu'aucune de mes relations ne dépassaient un ou deux mois. Quelqu'un me sabotait. Il fallait encore plusieurs années pour le réaliser. Je me suis sérieusement remis en question après chaque relation, un jour je me suis même posé la question suis-je un trou de ***? Mais finalement non, chaque relation semblait être sabotée de l'extérieur. Qui donc aurait pu oser?

Je comparais par réflexe chaque fille et à chaque fois à celle qui hantait mes rêves chaque nuit. J'ai rencontré des filles formidables mais à côté d'elle, même en les prenant toutes ensemble, elles ne sont que du gaz intestinal.
Je compris un jour que je ne suis pas assez sage, pas assez mûr, donc je me décidai à l'âge de 16 ans et demi, de rester chaste au sens propre et au sens imagé du terme, jusqu’à ce que je trouve ou soit trouvé par la bonne. Autrement dit, je me suis concentré sur mes études.

Une révolution personnelle, d'ordre philosophique, allait avoir lieu. Je devins un 'tit philosophe, un meilleur détective de la vérité, un meilleur analyste de questions. Prêt pour la question : Qui donc aurait pu oser?
Lorsque tu racontes la suite tu devrais ouvrir un nouveau poste. Tu auras plus de lecteurs :D
Sinon tu as quel âge?
 

baabyy

VIB
faut être complètement taré pour écrire une histoire pareille (je n'ai pas lu mais le début en dit long, d'ailleurs l'histoire est longue)
 
non musulmane, pourquoi?
Hmm, tu veux savoir pourquoi!
Que dirais-tu d'un non-musulman qui te dirais: "ah bof, il faut être complétement taré pour écrire ou lire le Coran, je ne l'ai pas lu mais le début en dit long, d'ailleurs l'histoire est longue, et puis la première phrase de m'a pas accroché" and so on...?
On ne juge pas un livre par sa couverture, ni par sa première phrase.
Je ne te demande pas de me lire, mais en général, je n'aime pas les gens qui sont hâtifs dans leur jugement.
"Bof la première phrase 3eyyana donc le reste est nul donc l'auteur doit être taré! Tiens je vais lui dire ça tout de suite!"
Soyons raisonnables! Qui est le taré entre nous deux? :p
Si jamais tu te décides de me lire, t'es la bienvenue et je serais heureux!
Sinon, voilà http://www.bladi.info/threads/comporte-mec-ex-rupture.374914/ ça fera l'affaire!
 
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