compteblad
PLD (Peace, Love and Diversity)
en lisant la presse j ai compris pourquoi.....
472 sans-papiers évacués place Saint-LazareBELGA
vendredi 31 juillet 2009, 14:58
80 sans-papiers se sont réfugiés sur le toit du bâtiment Fortis situé place Saint-Lazare à Saint-Josse-ten-Noode. Ils ont été arrêtés administrativement par la police, qui a déployé deux hélicoptères pour les déloger. Les 472 sans-papiers devaient quitter les lieux ce matin, conformément à un accord conclu avec le bourgmestre de la commune et la police.
Les sans-papiers de la place Saint-Lazare©Nicolas Pirlot, Le Soir
Des sans-papiers occupent un théâtre inutilisé à Ixelles
Les quelque 200 sans-papiers qui avaient été évacués jeudi du terre-plein central et dun bâtiment du boulevard de lEmpereur à Bruxelles ont trouvé refuge jeudi soir au « Nouveau Théâtre de Belgique » situé dans la rue du Viaduc, à Ixelles, a indiqué vendredi un porte-parole des occupants.
Les sans-papiers ont investi cette salle de théâtre, qui nest plus utilisée, pour attirer lattention sur leur situation précaire. Ils demandent une régularisation humaine pour eux-mêmes et pour ceux qui subissent le même sort.
Ils nont toutefois pas de revendication concrète concernant la régularisation. « Il y a trop de différences individuelles entre les occupants, notamment en matière de statut administratif, pour cela. Mais chaque personne présente ici a ses raisons », a déclaré le porte-parole.
La police de Bruxelles-Ixelles na pas reçu lordre dintervenir.
Les 472 sans-papiers qui occupaient, depuis le 16 mai, un bâtiment Fortis situé place Saint-Lazare à Saint-Josse-ten-Noode ont été évacués vendredi matin. Lopération a commencé à 6 heures du matin, a indiqué le fonctionnaire communal Jean-Michel Sorel. Ce dernier a ajouté que les négociations en vue de convaincre les sans-papiers de partir deux-mêmes sétaient poursuivies jusquà jeudi soir.
Au cours de cette opération, 80 personnes se sont réfugiées sur le toit du bâtiment. Quelques vitres ont volé en éclats et des cartons ainsi que dautres objets ont été jetés par les fenêtres.
Deux hélicoptères de la police ont déposé une équipe dintervention spéciale sur le toit du bâtiment. Toutes les personnes qui se trouvaient alors sur le toit ont été arrêtées administrativement.
La police était présente en nombre pour cette opération. Elle avait mobilisé 300 hommes, un canon à eau et plusieurs autobus. Après lopération, les pompiers sont également arrivés sur place pour évacuer les bris de verre.
Plusieurs trains qui passaient vendredi matin par la gare du nord et qui assuraient la liaison nord-midi ont enregistré des retards de quelques minutes. Vers 10 heures, la circulation des trains était, dans son ensemble, revenue à la normale, selon un porte-parole dInfrabel.
Les autres sans-papiers ont quitté le bâtiment sans manifester dopposition. Ils ont été emmenés par un tunnel qui passe sous les voies de chemin de fer. Les sans-papiers, par petits groupes et accompagnés de policiers, ont pu récupérer leurs affaires laissées dans le bâtiment.
Accord non respecté
Les demandeurs dasile nont donc finalement pas respecté laccord passé le 7 juin dernier avec le bourgmestre de la commune bruxelloise, Jean Demannez (PS), et le commissaire de la zone de police Bruxelles-Nord. Laccord prévoyait leur départ du bâtiment pour vendredi au plus tard.
Selon le bourgmestre Demannez, les négociations avec les sans-papiers se sont poursuivies jusque jeudi dans la nuit. Mais les demandeurs dasile seraient restés sur leur position de demande dune carte de séjour orange, valable pour trois mois. Les services communaux ont tout fait pour mettre les dossiers des occupants en ordre et introduire une demande dasile en bonne et due forme, insiste M. Demannez.
« Il y a encore 100 personnes qui nont pas de domicile fixe, ce qui fait que leurs dossiers ne sont pas en ordre. Je me demande si, en fin de compte, ces gens sont assez motivés. La seule chose quils avaient à faire durant tout ce laps de temps, cétait de se trouver une adresse fixe. » Le bourgmestre précise encore que la commune va continuer à suivre ces sans-papiers. « Nous sommes vraiment à la limite de nos capacités. La problématique des demandeurs dasile ne peut pas retomber uniquement sur nous. Toutes les communes et autorités doivent trouver une solution ensemble », conclut le maïeur.
(belga
472 sans-papiers évacués place Saint-LazareBELGA
vendredi 31 juillet 2009, 14:58
80 sans-papiers se sont réfugiés sur le toit du bâtiment Fortis situé place Saint-Lazare à Saint-Josse-ten-Noode. Ils ont été arrêtés administrativement par la police, qui a déployé deux hélicoptères pour les déloger. Les 472 sans-papiers devaient quitter les lieux ce matin, conformément à un accord conclu avec le bourgmestre de la commune et la police.
Les sans-papiers de la place Saint-Lazare©Nicolas Pirlot, Le Soir
Des sans-papiers occupent un théâtre inutilisé à Ixelles
Les quelque 200 sans-papiers qui avaient été évacués jeudi du terre-plein central et dun bâtiment du boulevard de lEmpereur à Bruxelles ont trouvé refuge jeudi soir au « Nouveau Théâtre de Belgique » situé dans la rue du Viaduc, à Ixelles, a indiqué vendredi un porte-parole des occupants.
Les sans-papiers ont investi cette salle de théâtre, qui nest plus utilisée, pour attirer lattention sur leur situation précaire. Ils demandent une régularisation humaine pour eux-mêmes et pour ceux qui subissent le même sort.
Ils nont toutefois pas de revendication concrète concernant la régularisation. « Il y a trop de différences individuelles entre les occupants, notamment en matière de statut administratif, pour cela. Mais chaque personne présente ici a ses raisons », a déclaré le porte-parole.
La police de Bruxelles-Ixelles na pas reçu lordre dintervenir.
Les 472 sans-papiers qui occupaient, depuis le 16 mai, un bâtiment Fortis situé place Saint-Lazare à Saint-Josse-ten-Noode ont été évacués vendredi matin. Lopération a commencé à 6 heures du matin, a indiqué le fonctionnaire communal Jean-Michel Sorel. Ce dernier a ajouté que les négociations en vue de convaincre les sans-papiers de partir deux-mêmes sétaient poursuivies jusquà jeudi soir.
Au cours de cette opération, 80 personnes se sont réfugiées sur le toit du bâtiment. Quelques vitres ont volé en éclats et des cartons ainsi que dautres objets ont été jetés par les fenêtres.
Deux hélicoptères de la police ont déposé une équipe dintervention spéciale sur le toit du bâtiment. Toutes les personnes qui se trouvaient alors sur le toit ont été arrêtées administrativement.
La police était présente en nombre pour cette opération. Elle avait mobilisé 300 hommes, un canon à eau et plusieurs autobus. Après lopération, les pompiers sont également arrivés sur place pour évacuer les bris de verre.
Plusieurs trains qui passaient vendredi matin par la gare du nord et qui assuraient la liaison nord-midi ont enregistré des retards de quelques minutes. Vers 10 heures, la circulation des trains était, dans son ensemble, revenue à la normale, selon un porte-parole dInfrabel.
Les autres sans-papiers ont quitté le bâtiment sans manifester dopposition. Ils ont été emmenés par un tunnel qui passe sous les voies de chemin de fer. Les sans-papiers, par petits groupes et accompagnés de policiers, ont pu récupérer leurs affaires laissées dans le bâtiment.
Accord non respecté
Les demandeurs dasile nont donc finalement pas respecté laccord passé le 7 juin dernier avec le bourgmestre de la commune bruxelloise, Jean Demannez (PS), et le commissaire de la zone de police Bruxelles-Nord. Laccord prévoyait leur départ du bâtiment pour vendredi au plus tard.
Selon le bourgmestre Demannez, les négociations avec les sans-papiers se sont poursuivies jusque jeudi dans la nuit. Mais les demandeurs dasile seraient restés sur leur position de demande dune carte de séjour orange, valable pour trois mois. Les services communaux ont tout fait pour mettre les dossiers des occupants en ordre et introduire une demande dasile en bonne et due forme, insiste M. Demannez.
« Il y a encore 100 personnes qui nont pas de domicile fixe, ce qui fait que leurs dossiers ne sont pas en ordre. Je me demande si, en fin de compte, ces gens sont assez motivés. La seule chose quils avaient à faire durant tout ce laps de temps, cétait de se trouver une adresse fixe. » Le bourgmestre précise encore que la commune va continuer à suivre ces sans-papiers. « Nous sommes vraiment à la limite de nos capacités. La problématique des demandeurs dasile ne peut pas retomber uniquement sur nous. Toutes les communes et autorités doivent trouver une solution ensemble », conclut le maïeur.
(belga