Qui est vraiment l’opposition syrienne ?

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Qui est vraiment l’opposition syrienne ? Qui la finance ? Qui sont ses représentants ?

Les médias ne sont pas très curieux lorsqu’il s’agit du mouvement d’opposition syrienne. Examinons donc leurs origines et leurs connexions politiques.
C’est un cauchemar qui se déroule à travers toute la Syrie, dans les maisons d’Al-Heffa, de Homs et les rues de Houla. Et nous savons tous comment l’histoire se termine : des milliers de soldats et de civils tués, des villes et des familles détruites, et le président Assad battu à mort dans un fossé. C’est l’histoire de la guerre syrienne.
Mais il y a une autre histoire à raconter. Un conte moins sanglant, mais néanmoins important. Il s’agit d’une histoire au sujet des conteurs : les portes-paroles, les "experts de la Syrie", les "militants de la démocratie". Ceux qui nous font l’état des lieux. Ces personnes qui "pressent" ,"avertissent" et "appel à l’action".
C’est un conte sur quelques-uns des membres les plus cités de l’opposition syrienne et leur lien avec l’entreprise anglo-américaine d’élaboration de l’opposition. Les médias traditionnels ont, pour l’essentiel, été remarquablement passifs lorsqu’il s’agit des sources syriennes: les nommant tout simplement "porte-parole officiel" ou "militants pro-démocratie", sans que la plupart du temps, leurs déclarations, leurs origines ou leurs connexions politiques ne soient vérifiées.



Il est important de préciser qu’enquêter sur un porte-parole syrien ne signifie pas que nous doutions de sa sincérité sur son opposition à Assad. Mais une haine passionnée du régime Assad n’est pas une garantie d’indépendance.
En effet, un certain nombre de personnalités du mouvement d’opposition syrienne sont des exilés qui recevaient des fonds du gouvernement américain pour déstabiliser le gouvernement Assad, cela avant même que le printemps arabe n’éclate.


Bien que le gouvernement des États-Unis n’a pas encore appelé à renverser Assad par la force, ces portes-paroles sont les défenseurs de l’intervention militaire étrangère en Syrie et les alliés "naturels" des néo-conservateurs américains, qui ont soutenu l’invasion de Bush en Irak et qui font maintenant pression sur l’administration Obama pour intervenir. Comme nous le verrons, plusieurs de ces portes-paroles ont trouvé un soutien et, dans certains cas, ont développé des relations longues et lucratives avec les défenseurs de l’intervention militaire des deux côtés de l’Atlantique.
"Le sable s’écoule dans le sablier», a déclaré Hillary Clinton. Comme les combats en Syrie s’intensifient, et que les navires de guerre russes ont mis les voiles vers Tartous,

il est grand temps de regarder de plus près ceux qui prennent la parole au nom du peuple syrien...

Ceux qui sont les plus abondamment cités sont les représentants officiels du Conseil National Syrien. Le CNS n’est pas véritablement le groupe d’opposition syrienne, cependant il est généralement reconnu comme la "principale coalition d’opposition", selon les mots de la BBC.
Le Washington Times le décrit comme "un groupe de coordination des factions rivales, basé en dehors de la Syrie". Ce qui est certain, c’est que le CNS est le groupe d’opposition qui a les relations les plus fortes et les plus fréquentes avec les puissances occidentales et qui a ouvertement appelé à une intervention étrangère dès les premiers moments de l’insurrection.
En Février 2012, à l’ouverture du Sommet des Amis de la Syrie en Tunisie, William Hague, a déclaré: "Je vais rencontrer les dirigeants du Conseil National Syrien dans quelques minutes … Avec les autres nations, nous traiterons désormais avec eux et les reconnaîtrons en tant que représentant légitime du peuple syrien."

Le plus ancien porte-parole officiel de la CNS est l’universitaire syrienne Bassma Kodmani, vivant à Paris.



Kodmani est membre du bureau exécutif et chef des affaires étrangères pour le Conseil National Syrien. Elle est donc assez proche du cœur du pouvoir du CNS, et elle est la plus virulente porte-parole du conseil...

"Aucun dialogue avec le régime en place n’est possible. Nous ne pouvons discuter sur la manière de passer à un autre système politique" a-t-elle déclaré la semaine dernière. Citée par l’AFP, et annonça que : "La prochaine étape doit être une résolution en vertu du Chapitre VII, qui autorise l’utilisation de tous les moyens légitimes, les moyens coercitifs, l’embargo sur les armes, ainsi que l’usage de la force pour obliger le régime à se conformer."


Cette déclaration s’est traduite par le titre suivant "Les Syriens demandent l’aide des casques bleus armés" (Australie Herald Sun). Lorsqu’une action militaire internationale de grande envergure est demandée, il semble raisonnable de se demander: qui la réclame exactement ? Nous pouvons dire, tout simplement, "un porte-parole officiel du CNS". Ou bien, nous pouvons regarder d’un peu plus près.

Cette année, ce fût sa deuxième participation à la réunion du Groupe Bilderberg. Lors de la conférence 2008, Kodmani a été répertoriée dans la liste des français; en 2012, ceci avait disparu et fût inscrite dans la liste des "internationaux" – son pays natal était alors devenu le monde des relations internationales.


http://lejournaldusiecle.com/2012/0...ne-qui-la-finance-qui-sont-ses-representants/
 
Ce sont des gens victimes de la desinformation et des discours des barbus aux turbans rouges et aux habils blancs
Les savants charlatans par leurs discours y sont pour beaucoup dans le recrutement des terroristes
Aussi le saoudiya et le qatar sont implique dans le financement et l armement, le tout sous la protection de l Amerique, l amerique veut aider les saouds et les salafistes a avoir le monopole dans la region
Alors tout ce qui est chiite les derange, tout ce qui est anti salafisme les derange, nous au maghreb on denonce ce complot et on demande d exclure les saouds et les qataris de la ligue arabe
 
EDITO / COUP DE GUEULE AUTEUR - LA CHRONIQUE REMERCIE LES REGIMES DU MONDE DE LUI AVOIR DONNE RAISON : ILS NE VALENT PAS MIEUX LES UNS QUE LES AUTRES - La France qui intervenait au Mali pour l'uranium avec ses alliés locaux (de facto) d'AQMI et du MUJAO (groupes qui ont servi d'alibi...) pour saboter le combat pour la liberté du MNLA et d'Ansar Dine, qui luttaient contre le joug de Bamako, cette même France qui interdit à ses propres peuples des autonomies logiques. La Russie qui massacrait les fiers peuples du Caucase dans leurs légitimes réclamations, et qui a par la suite attaqué la Géorgie (brisant sa souveraineté... étrange pour un pays qui dit vouloir faire respecter cela...). Les Etats-Unis et leurs guerres pétrolières en Afghanistan (pour le pétrole d'Asie centrale) et en Irak. La Chine, pays archaïque dans on régime et ayant mis sous chape de plomb son peuple et ses minorités. Le Royaume-Uni, épave tenant au seul quai de la City qui n'a jamais hésité à écraser les révoltes ouvrières et les autonomistes et indépendantistes légitimes sur ses terres. Quant aux rares qui fournissent des armes à la rébellion comme le Qatar et l'Arabie Saoudite, ces pays ne veulent pas plus une Syrie révolutionnaire à leurs portes : ils veulent un pays lié politiquement à leurs intérêts et n'aident donc que ceux qui ont intérêt à leurs yeux...

Tous ces régimes ont peut être des différences de directions, mais quand leurs intérêts (ceux de leurs gouvernants, élus ou non, pas ceux de leurs peuples) sont en jeu, alors ils tueraient, ils écraseraient et massacreraient encore quiconque oserait se lever.

Il est beau le camp des "anti-impérialiste" qui n'en combat qu'un seul (celui du sionisme et de plusieurs puissances occidentales). Car ce sont des lâches, des peureux et des trouillards. Celui qui se dresse contre un impérialisme se dresse contre tous ! Celui qui réclame ici plus de Démocratie (voir directe), ne peut ailleurs soutenir un tyran ! Il doit les combattre aux même titre qu'il combat les siens. S'il ne le fait pas, il n'es ni anti-impérialiste, ni démocrate, ni révolutionnaire. C'est même un vendu !

Tous ceux-là, tous ces régimes, se sont unis une fois de plus, cette fois-ci contre la révolution syrienne. Telle la petite France de 1792, qui devait faire face à tous ses voisins européens, coalisés contre elle ou soi disant neutres... Mais la France fut victorieuse, notamment avec ses volontaires étrangers ! Car le clan Assad, comme celui des Bourbons avec ses amis d'autrefois, est lié à la Russie (ex-URSS) depuis les années 1960, lié aux Etats-Unis depuis 1973, à Israël depuis 1974, et à l'Iran depuis 1979 et surtout depuis 2000. Tous ceux là ont un avantage : la Syrie du clan Assad a un traité de cessez-le-feu (de paix) avec Israël et le respecte. La Syrie a autorisé les grands groupes capitalistes (BP, Chevron, Total, Adidas, etc...) occidentaux à venir chez eux. Il a offert des quais de Tartous et des contrats d'armes à la Russie. Tous n'ont que des atouts à garder le clan Assad ou à avoir une transition grotesque et sans intérêts qui ne changerait rien.

Beaucoup veulent lui trouver un complot international des "impérialistes" (les russes, les iraniens et les milices chiites régionales ne le seraient pas ?). Rions ! Des frappes cosmétiques comparables à un voisin querelleur de son autre voisin qui irait lui jeter les bouses de vaches du champs d'en face sur sa pelouse uniquement pour lui faire une guéguerre... Rappelons que l'émir du Qatar, l'ancien, pas le nouveau, avait fait bâtir à doubles fonds (qatari et du clan Assad) un palais non loin de Damas... Que le régime du clan Assad a collaboré avec l'Arabie Saoudite pendant des années et que Maher el-Assad fut le chef de nombreuses délégations à Amman qui négociaient directement avec Israël (comme en 2009). Rions là aussi !

La masse populaire, la décision populaire, ne compte pas. Dans aucun de ces pays. Leurs gouvernements jouent une comédie, nous forçant à nous diviser, au sein d'une ONU qui a laissé faire le Rwanda, le Tibet, la Tchétchénie, l'Afrique du Sud, la Corée du Nord, l'Irlande du Nord, la dictature franquiste, et la liste est longue, bien descendante de la SDN, qui laissa tout autant faire les manipulations frontalières en Orient, les invasions japonaises et les actes de guerre allemands et italiens (liste longue là aussi). Ces organismes sont totalement inutiles, sauf à servir, dans l'ONU actuelle, les classes dirigeantes des 195 pays environ qui la composent. Il y a les "caniches des USA" et les "amis des dictatures". Les "impérialistes" et les "anti-impérialistes". Pitoyable que celui ou celle qui va dans ce jeu grotesque. Et ils sont nombreux à croire qu'il existe un camp ou un autre en face !

Il n'y a pas de différences entre tous ces régimes, aussi diverse soient leurs formes politiques et institutionnelles. Et là sera la conclusion. Attention ! Attention... Car tous ces régimes ont des ennemis intérieurs et extérieurs !

Attention que la rébellion syrienne légitime ne trouve pas, dans tous ces pays, des âmes solidaires et finalement réceptives à la prise des armes liée à l'idée que ceux qui dirigent n'ont pas légitimité et ne respectent pas leurs propres peuples. Moscou, Washington, Pékin, Londres, Paris, Riyad, Tel Aviv, Ankara, etc, ne sont pas à l'abri. Osons même le dire : elles ne sont plus à l'abri. Et cette phrase est différente de la première. Pour les vrais pro-révolutionnaires, pour les vrais anti-impérialismes (car tous ces pays sont impérialistes quand leurs intérêts sont dans une telle perspective), il y a peut être impératif à discuter à l'échelle internationale de luttes convergentes contre tous les régimes... La question est ici ouverte et ne sera pas refermée... Que tous ces régimes réunis soient sur leurs gardes. Car ce n'est pas parce qu'une flamme a disparu que la braise est éteinte...

Cédric LABROUSSE
6 septembre 2013
 
L'opposition de bashar se constitue du peuple syrien dans sa majorité ecrasante , un peuple qu'a choisi de mourr plutot que d'etre les esclaves de cette giraffe souzi d'hitler.

avec 670 mille engagé dans son armée , ce dictateur s'est trouvé maintenant avec moins de 100000 , dont une majorité essaie de trouver l'ocasion pour deserter.

l'opposition des hotels dont parle cette article tourchon n'a aucun emprise sur la revolution de terrain , la revolution du terrain ne reconnait pas cette opposition des hotels car ils n'ont rien fait pour proteger le peuple durant 2 année et plus .

la revolution du terrain a des leaders pas reconnu par l'amerique donnt :

cheikh alarour



العقيد عبدالجبار العكيدي

العقيد رياض الأسعد


donc avant de propager de tels articles tourchonne vaux mieux chercher un peu
 
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