Jiimmy
Vergissmeinnicht
Salam Aleykoum
Je commencerai par condamner et me dissocier de ce qui est survenu, non par mimétisme inepte, mais dans ce qui me paraît constituer un devoir afin de bien différencier le message originel Islamique avec le détournement qui en est fait et qui conduit à de telles brutalités.
Par la suite, il me semble impossible de ne pas relever certains comportements, pour le moins "étranges", de la part de bien des Musulmans.
Qu'un "Français" ou, plus généralement, un "occidental" puisse ne pas ressentir le même effroi entre la constatation du destin de ces gens massacrés à Paris et entre la constatation de ceux massacrés en Centrafrique, au Congo, au Mali, au Nigéria, en Libye, en Syrie, en Irak, au Liban etc..... n'est pas une chose choquante en soi une fois pris en compte le fait que l'on est, tout naturellement, enclin à être plus touché par le sort de nos semblables plutôt que par celui de gens éloignés (bien qu'ils puissent susciter en nous de fortes émotions également, bien entendu). En l'occurrence, les occidentaux auront tendance à considérer que le sang d'une personnes résidant en occident (à fortiori si sa couleur de peau est blanche) est plus sacré que celui d'une personne n'y résidant pas.
Autant, que ces considérations culturelles/géographiques entrent en ligne de compte, dans l'esprit de Musulmans, afin de déterminer la gravité de leur tristesse/indignation, à la vue du destin qui échoit à certaines populations, me choque considérablement.
Partant du principe que les convergences entre populations sont avant tout d'ordre religieux, mon esprit devient tout embuer lors de la constatation que ce principe semble totalement désuet chez mes Frères/Soeurs de religion.
Ainsi, étant moi-même Musulman, un Musulman, nonobstant sa culture/nationalité, ne peut qu'être bien plus proche de moi que mon propre voisin Français (si celui-ci n'est pas Musulman). Je ne peux comprendre (sauf si cette tristesse était mue par la peur de l'amalgame terrorisme/islam) que mes Frères et Soeurs dans l'Islam n'accordent aucune attention (ou une attention moindre) au sort de leurs coreligionnaires dans le monde dont ils n'ont parfois cure des difficultés d'existence et s'émeuvent, à en perdre la santé, du sort de ces pauvres gens massacrés à Paris.
Que l'on soit triste et dévasté lors de l'écoute de cette tragédie est une chose parfaitement censée mais, en tant que Musulman, que l'on éprouve un chagrin bien supérieur (et j'insiste sur le "bien supérieur") pour ce massacre par rapport à ceux ayant lieu quotidiennement à l'encontre de nos Frères et Soeurs me dépasse complètement et me semble totalement aberrant. Encore plus lorsque ces massacres sont initiés, directement ou non, par les personnes (politiques) auprès de qui l'on se confond en larmes et excuses comme si l'on portait une quelconque responsabilité à ce qui s'est produit.
Je ne saurai dire si la communauté Islamique est déjà tombé aussi bas dans son histoire mais j'ai intégré le fait que nous méritons le sort qui est le nôtre et qui consiste en la division, les difficultés, la pauvreté, la lutte fratricide, les dirigeants despotes qui ne sont qu'à l'image de ce que nous sommes et qui sanctionnent notre délaissement des injonctions de notre Seigneur et de notre si mauvais comportement.
Je commencerai par condamner et me dissocier de ce qui est survenu, non par mimétisme inepte, mais dans ce qui me paraît constituer un devoir afin de bien différencier le message originel Islamique avec le détournement qui en est fait et qui conduit à de telles brutalités.
Par la suite, il me semble impossible de ne pas relever certains comportements, pour le moins "étranges", de la part de bien des Musulmans.
Qu'un "Français" ou, plus généralement, un "occidental" puisse ne pas ressentir le même effroi entre la constatation du destin de ces gens massacrés à Paris et entre la constatation de ceux massacrés en Centrafrique, au Congo, au Mali, au Nigéria, en Libye, en Syrie, en Irak, au Liban etc..... n'est pas une chose choquante en soi une fois pris en compte le fait que l'on est, tout naturellement, enclin à être plus touché par le sort de nos semblables plutôt que par celui de gens éloignés (bien qu'ils puissent susciter en nous de fortes émotions également, bien entendu). En l'occurrence, les occidentaux auront tendance à considérer que le sang d'une personnes résidant en occident (à fortiori si sa couleur de peau est blanche) est plus sacré que celui d'une personne n'y résidant pas.
Autant, que ces considérations culturelles/géographiques entrent en ligne de compte, dans l'esprit de Musulmans, afin de déterminer la gravité de leur tristesse/indignation, à la vue du destin qui échoit à certaines populations, me choque considérablement.
Partant du principe que les convergences entre populations sont avant tout d'ordre religieux, mon esprit devient tout embuer lors de la constatation que ce principe semble totalement désuet chez mes Frères/Soeurs de religion.
Ainsi, étant moi-même Musulman, un Musulman, nonobstant sa culture/nationalité, ne peut qu'être bien plus proche de moi que mon propre voisin Français (si celui-ci n'est pas Musulman). Je ne peux comprendre (sauf si cette tristesse était mue par la peur de l'amalgame terrorisme/islam) que mes Frères et Soeurs dans l'Islam n'accordent aucune attention (ou une attention moindre) au sort de leurs coreligionnaires dans le monde dont ils n'ont parfois cure des difficultés d'existence et s'émeuvent, à en perdre la santé, du sort de ces pauvres gens massacrés à Paris.
Que l'on soit triste et dévasté lors de l'écoute de cette tragédie est une chose parfaitement censée mais, en tant que Musulman, que l'on éprouve un chagrin bien supérieur (et j'insiste sur le "bien supérieur") pour ce massacre par rapport à ceux ayant lieu quotidiennement à l'encontre de nos Frères et Soeurs me dépasse complètement et me semble totalement aberrant. Encore plus lorsque ces massacres sont initiés, directement ou non, par les personnes (politiques) auprès de qui l'on se confond en larmes et excuses comme si l'on portait une quelconque responsabilité à ce qui s'est produit.
Je ne saurai dire si la communauté Islamique est déjà tombé aussi bas dans son histoire mais j'ai intégré le fait que nous méritons le sort qui est le nôtre et qui consiste en la division, les difficultés, la pauvreté, la lutte fratricide, les dirigeants despotes qui ne sont qu'à l'image de ce que nous sommes et qui sanctionnent notre délaissement des injonctions de notre Seigneur et de notre si mauvais comportement.