Rabat met ses menaces contre l’ONU à exécution. Ce dimanche, 83 membres du personnel de la Minurso (la mission de l’ONU au Sahara occidental) ont quitté Laâyoune à destination de Palma en Espagne. Selon l’agence officielle marocaine, ces départs représentent « une grande partie des personnes concernées par la réduction significative de la composante civile, et particulièrement la composante politique, de la Minurso ».
Étonnante coïncidence, cette expulsion de personnel onusien intervient au lendemain dusoutien apporté, samedi, par les États-Unis au projet marocain d’autonomie pour le Sahara occidental. Un soutien qui vient s’ajouter à celui exprimé de longue date par la France, un autre membre du Conseil de sécurité de l’ONU. La Russie, quant à elle, se contente d’une position de « neutralité bienveillante » à l’égard du Maroc. Une position d’autant plus surprenante que la Russie entretient traditionnellement une relation privilégiée avec l’Algérie, défenseur de l’autodétermination pour le Sahara occidental.
Le Maroc peut aussi s’appuyer sur les monarchies du Golfe, menées par l’Arabie Saoudite. Cette dernière a clairement apporté son soutien à Rabat. Elle a même annoncé des investissements au Sahara occidental. En difficulté financière, le Maroc peut donc compter sur l’apport de ses partenaires du Golfe.
Réunis jeudi pour débattre sur la question du Sahara occidental, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont décidé de privilégier les relations bilatérales avec Rabat, plutôt que d’apporter un soutien fort à Ban Ki-moon. Le secrétaire général de l’ONU s’est par la suite dit déçu de ne pas bénéficier d’un soutien fort et uniforme de la part des membres du Conseil.
Étonnante coïncidence, cette expulsion de personnel onusien intervient au lendemain dusoutien apporté, samedi, par les États-Unis au projet marocain d’autonomie pour le Sahara occidental. Un soutien qui vient s’ajouter à celui exprimé de longue date par la France, un autre membre du Conseil de sécurité de l’ONU. La Russie, quant à elle, se contente d’une position de « neutralité bienveillante » à l’égard du Maroc. Une position d’autant plus surprenante que la Russie entretient traditionnellement une relation privilégiée avec l’Algérie, défenseur de l’autodétermination pour le Sahara occidental.
Le Maroc peut aussi s’appuyer sur les monarchies du Golfe, menées par l’Arabie Saoudite. Cette dernière a clairement apporté son soutien à Rabat. Elle a même annoncé des investissements au Sahara occidental. En difficulté financière, le Maroc peut donc compter sur l’apport de ses partenaires du Golfe.
Réunis jeudi pour débattre sur la question du Sahara occidental, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont décidé de privilégier les relations bilatérales avec Rabat, plutôt que d’apporter un soutien fort à Ban Ki-moon. Le secrétaire général de l’ONU s’est par la suite dit déçu de ne pas bénéficier d’un soutien fort et uniforme de la part des membres du Conseil.