Fitra
Allah, Souria, Houria wa bass
"Y'a bon Banania, y'a pas bon Taubira" : un prêtre poursuivi pour injure raciale relaxé
Pas de condamnation pour l'abbé Xavier Beauvais, poursuivi pour injure publique raciale. Jugé pour avoir lancé "Y'a bon Banania, y'a pas bon Taubira" lors d'une manifestation, le 20 octobre 2013, contre la "christianophobie" à l'appel du mouvement Civitas, il a été relaxé, mardi 19 mai, par le tribunal correctionnel de Paris. Le parquet avait requis une amende de 3 000 euros.
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"Si les expressions 'y'a bon' et 'y'a pas bon' sont parfois perçues comme choquantes, a estimé le tribunal, leur caractère véritablement outrageant et raciste n'est toutefois pas totalement avéré, sauf à considérer, ce qui n'est pas démontré, qu'elles ne pourraient être employées que par des personnes de couleur noire".
Comme l'a fait valoir l'abbé Beauvais, il a connu "l'époque où le slogan incriminé ne faisait l'objet d'aucune controverse et était associé à un produit populaire présent dans quasiment tous les foyers français", ont estimé les juges. Pour ces derniers, il n'était donc pas "nécessairement informé" que "la formulation retenue est non seulement critiquée depuis quelques années par plusieurs associations en raison de ses relents colonialistes et des stéréotypes racistes qu'elle véhiculerait, mais interdite depuis un arrêt de la cour d'appel de Versailles du 19 mai 2011".
Pas de condamnation pour l'abbé Xavier Beauvais, poursuivi pour injure publique raciale. Jugé pour avoir lancé "Y'a bon Banania, y'a pas bon Taubira" lors d'une manifestation, le 20 octobre 2013, contre la "christianophobie" à l'appel du mouvement Civitas, il a été relaxé, mardi 19 mai, par le tribunal correctionnel de Paris. Le parquet avait requis une amende de 3 000 euros.
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"Si les expressions 'y'a bon' et 'y'a pas bon' sont parfois perçues comme choquantes, a estimé le tribunal, leur caractère véritablement outrageant et raciste n'est toutefois pas totalement avéré, sauf à considérer, ce qui n'est pas démontré, qu'elles ne pourraient être employées que par des personnes de couleur noire".
Comme l'a fait valoir l'abbé Beauvais, il a connu "l'époque où le slogan incriminé ne faisait l'objet d'aucune controverse et était associé à un produit populaire présent dans quasiment tous les foyers français", ont estimé les juges. Pour ces derniers, il n'était donc pas "nécessairement informé" que "la formulation retenue est non seulement critiquée depuis quelques années par plusieurs associations en raison de ses relents colonialistes et des stéréotypes racistes qu'elle véhiculerait, mais interdite depuis un arrêt de la cour d'appel de Versailles du 19 mai 2011".