salam

Le monde musulman est plongé dans une crise intellectuelle depuis des siècles. La colonisation puis les dictatures ont tout fait pour détruire la pensée arabo-islamique, tandis que l’Occident a pris une avance spectaculaire. Mais prétendre que la culture musulmane n’a rien produit constitue une contre-vérité historique.
Au 6ème siècle, lorsque l’empereur byzantin Justinien fit fermer l’École d’Athènes, sept des derniers philosophes néoplatoniciens (Damascius, Simplicius, Eulamios, Hermias, Priscien de Lydie, Isidore de Gaza, Diogène de Phénicie) trouvèrent refuge en Iran. La «translatio studiorum » (transfert de connaissances) s’effectua alors naturellement vers le Moyen-Orient perse, les savants et écrits grecs survivant ainsi en Orient pendant tout le début du Moyen Âge.
À partir du 7ème siècle, les arabo-musulmans ont pris leur part de l'héritage grec mais aussi indien, notamment par une politique de traductions massives. Ce mouvement de traduction fut initié par les califes omeyyades de Damas, puis généralisé par les califes abbassides de Bagdad.
Les œuvres centrales furent l’astronomie de Ptolémée, la géometrie d’Euclide et la médecine de Galen. En même temps, des textes scientifiques indiens et perses furent traduits en arabe.
Les écrits des auteurs et scientifiques grecs les plus importants sont arrivés en Europe grâce au fait qu’ils ont été traduits en arabe.
Ce circuit de transmissions fut un phénomène culturel d’une importance capitale pour l’histoire du monde, car sans la conservation de tous ces précieux savoirs en tout premier lieu par les savants perses, avant d’être transmis aux arabes, puis à l’Occident via les grands centres d’études de Cordoue et Tolède, la Renaissance n’aurait jamais vu le jour en Europe.
Les connaissances des civilisations assyrienne, babylonienne, chinoise, égyptienne, grecque, indienne, perse et romaine étaient très appréciées au sein de l’empire islamique. S’appuyant sur les connaissances de ces civilisations anciennes, des scientifiques musulmans ont fait des percées qui ont eu une influence énorme sur notre monde.
Ils portèrent chacune de ces sciences à un niveau supérieur. Ils ont su en outre, du mathématicien Al Khwarizmi aux médecins Avicenne ou Averroès (par ailleurs philosophes célèbres tous deux, l'un persan l'autre andalou) apporter une contribution considérable et originale au progrès des connaissances scientifiques.
Du 8ème au 15ème siècle, du Proche-Orient et de l'Asie centrale à l'Espagne andalouse, la civilisation née de l'expansion musulmane s'est illustrée dans tous les domaines du savoir scientifique : astronomie ou cartographie, mathématique, médecine, etc.

Le monde musulman est plongé dans une crise intellectuelle depuis des siècles. La colonisation puis les dictatures ont tout fait pour détruire la pensée arabo-islamique, tandis que l’Occident a pris une avance spectaculaire. Mais prétendre que la culture musulmane n’a rien produit constitue une contre-vérité historique.
Au 6ème siècle, lorsque l’empereur byzantin Justinien fit fermer l’École d’Athènes, sept des derniers philosophes néoplatoniciens (Damascius, Simplicius, Eulamios, Hermias, Priscien de Lydie, Isidore de Gaza, Diogène de Phénicie) trouvèrent refuge en Iran. La «translatio studiorum » (transfert de connaissances) s’effectua alors naturellement vers le Moyen-Orient perse, les savants et écrits grecs survivant ainsi en Orient pendant tout le début du Moyen Âge.
À partir du 7ème siècle, les arabo-musulmans ont pris leur part de l'héritage grec mais aussi indien, notamment par une politique de traductions massives. Ce mouvement de traduction fut initié par les califes omeyyades de Damas, puis généralisé par les califes abbassides de Bagdad.
Les œuvres centrales furent l’astronomie de Ptolémée, la géometrie d’Euclide et la médecine de Galen. En même temps, des textes scientifiques indiens et perses furent traduits en arabe.
Les écrits des auteurs et scientifiques grecs les plus importants sont arrivés en Europe grâce au fait qu’ils ont été traduits en arabe.
Ce circuit de transmissions fut un phénomène culturel d’une importance capitale pour l’histoire du monde, car sans la conservation de tous ces précieux savoirs en tout premier lieu par les savants perses, avant d’être transmis aux arabes, puis à l’Occident via les grands centres d’études de Cordoue et Tolède, la Renaissance n’aurait jamais vu le jour en Europe.
Les connaissances des civilisations assyrienne, babylonienne, chinoise, égyptienne, grecque, indienne, perse et romaine étaient très appréciées au sein de l’empire islamique. S’appuyant sur les connaissances de ces civilisations anciennes, des scientifiques musulmans ont fait des percées qui ont eu une influence énorme sur notre monde.
Ils portèrent chacune de ces sciences à un niveau supérieur. Ils ont su en outre, du mathématicien Al Khwarizmi aux médecins Avicenne ou Averroès (par ailleurs philosophes célèbres tous deux, l'un persan l'autre andalou) apporter une contribution considérable et originale au progrès des connaissances scientifiques.
Du 8ème au 15ème siècle, du Proche-Orient et de l'Asie centrale à l'Espagne andalouse, la civilisation née de l'expansion musulmane s'est illustrée dans tous les domaines du savoir scientifique : astronomie ou cartographie, mathématique, médecine, etc.