Lumina Sophie dite Surprise naît le 5 novembre 1848, peu après l’abolition de l’esclavage, au Vauclin à l’habitation La Broue.
En février 1870, Léopold Lubin , un Noir du Marin, membre d’une famille d’entrepreneurs de travaux publics, a une violente altercation avec Augier de Maintenon, jeune Européen, aide-commissaire de marine et chef de service au bourg du Marin. L’affaire passe devant les tribunaux. Lubin est condamné lourdement, de façon très injuste et raciste ! Un mouvement de solidarité active se développe, auquel s’associe Lumina: pétitions, souscription pour payer les recours, etc. A cette affaire se conjugue l’affaire Codé. Codé est un Béké (colon blanc), propriétaire de l’habitation « La Mauny », arrogant avec ses employés. Il a érigé le 21 janvier un drapeau blanc, symbole de l’Ancien régime : le 21 janvier est la date-anniversaire de l’exécution de Louis XVI. C’est l’expression ostensible du regret des temps esclavagistes, et une provocation raciste. En plus, Codé a été membre du jury d’assises dans l’affaire Lubin, et il se vante publiquement de l’avoir fait condamner. Les habitants des campagnes sont en colère contre ses provocations et contre l’injustice faite à Lubin. Lumina est solidaire du mécontentement populaire.
En septembre 70, sur la place du marché de Rivière-Pilote, on la retrouve avec d’autres manifestants-es, hurlant pour la libération de Lubin. Le 22 septembre la population du Sud de la Martinique et notamment celle de Rivière-Pilote se soulève. Lumina participe activement à l’insurrection, qui sera très vite réprimée dans le sang. Surprise est enceinte de deux mois. Cela ne l’empêche pas de participer à la marche vers La Mauny avec l’ «armée» de Telga. Pendant les émeutes, Surprise se serait écriée : "Je veux tout brûler , et si le bon Dieu descendait du ciel , je le brûlerai aussi , parce qu'il doit être un vieux béké !" ( Si Bondyé té ni an kaz, an té ké brilé’y pas sé dwèt an vyé bétjé ! ).
En février 1870, Léopold Lubin , un Noir du Marin, membre d’une famille d’entrepreneurs de travaux publics, a une violente altercation avec Augier de Maintenon, jeune Européen, aide-commissaire de marine et chef de service au bourg du Marin. L’affaire passe devant les tribunaux. Lubin est condamné lourdement, de façon très injuste et raciste ! Un mouvement de solidarité active se développe, auquel s’associe Lumina: pétitions, souscription pour payer les recours, etc. A cette affaire se conjugue l’affaire Codé. Codé est un Béké (colon blanc), propriétaire de l’habitation « La Mauny », arrogant avec ses employés. Il a érigé le 21 janvier un drapeau blanc, symbole de l’Ancien régime : le 21 janvier est la date-anniversaire de l’exécution de Louis XVI. C’est l’expression ostensible du regret des temps esclavagistes, et une provocation raciste. En plus, Codé a été membre du jury d’assises dans l’affaire Lubin, et il se vante publiquement de l’avoir fait condamner. Les habitants des campagnes sont en colère contre ses provocations et contre l’injustice faite à Lubin. Lumina est solidaire du mécontentement populaire.
En septembre 70, sur la place du marché de Rivière-Pilote, on la retrouve avec d’autres manifestants-es, hurlant pour la libération de Lubin. Le 22 septembre la population du Sud de la Martinique et notamment celle de Rivière-Pilote se soulève. Lumina participe activement à l’insurrection, qui sera très vite réprimée dans le sang. Surprise est enceinte de deux mois. Cela ne l’empêche pas de participer à la marche vers La Mauny avec l’ «armée» de Telga. Pendant les émeutes, Surprise se serait écriée : "Je veux tout brûler , et si le bon Dieu descendait du ciel , je le brûlerai aussi , parce qu'il doit être un vieux béké !" ( Si Bondyé té ni an kaz, an té ké brilé’y pas sé dwèt an vyé bétjé ! ).