17 Janvier 1990, début des guerres hypocrites au moyen orient, de ceux qui veulent dominer le monde ?

Il y a trente ans, à l’aube du 17 janvier 1991, commençait dans le Golfe persique l’opération « Tempête du Désert », la guerre contre l’Irak qui ouvrait la séquence des guerres de l’après guerre froide. Elle est lancée par les USA et par leurs alliés au moment où, après l’effondrement du Mur de Berlin, vont se dissoudre le Pacte de Varsovie et l’Union soviétique même. Cela crée une situation géopolitique entièrement nouvelle, et les USA tracent une nouvelle stratégie pour en tirer le plus grand avantage.

Dans les années 80 les USA ont soutenu l’Irak de Saddam Hussein dans la guerre contre l’Iran de Khomeini. Mais quand en 1988 se termine cette guerre, les USA redoutent que l’Irak n’acquière un rôle prééminent dans la région. Ils opèrent donc de nouveau la politique du « diviser pour régner ». Ils poussent le Koweit à exiger le remboursement immédiat du crédit concédé à l’Irak et à lui nuire en exploitant outre mesure le gisement pétrolifère qui s’étend sous les deux territoires.

Washington fait croire à Bagdad que les USA resteront neutres dans le conflit entre les deux pays ; mais, quand en juillet 1990 des troupes irakiennes envahissent le Koweït, Washington forme une coalition internationale contre l’Irak. Est envoyée dans le Golfe une force de 750 mille soldats, dont 70% sont étasuniens, sous les ordres du général étasunien Schwarzkopf. Pendant 43 jours, à partir du 17 janvier, l’aviation USA et alliée effectue, avec 2 800 avions, plus de 110 000 sorties, larguant 250 000 bombes, dont celles à fragmentation qui lâchent plus de 10 millions de sous-munitions. Participent aux bombardements, aux côtés des étasuniennes, des forces aériennes et navales britanniques, françaises, italiennes, grecques, espagnoles, portugaises, belges, hollandaises, danoises, norvégiennes et canadiennes. Le 23 février les troupes de la coalition, comprenant plus d’un demi million de soldats, lancent l’offensive terrestre. Elle se termine le 28 février avec un « cessez-le-feu temporaire » proclamé par le président Bush.

Immédiatement après la Guerre du Golfe, Washington lance à ses adversaires et alliés un message sans équivoque : « Les États-Unis demeurent le seul État avec une force, une portée et une influence en toute dimension – politique, économique et militaire – réellement mondiales. Il n’existe aucun substitut au leadership américain » (Stratégie de la Sécurité nationale des États-Unis, août 1991).

La Guerre du Golfe est la première guerre à laquelle participe sous commandement USA la République italienne, violant l’article 11 de la Constitution. L’OTAN, bien que n’y participant pas officiellement en tant que tel, met à disposition ses forces et ses bases. Quelques mois plus tard, en novembre 1991, le Conseil atlantique lance, dans le sillage de la nouvelle stratégie USA, le « nouveau concept stratégique de l’Alliance ». Dans la même année en Italie est lancé le « nouveau modèle de défense » qui, renversant la Constitution, indique comme mission des forces armées « la tutelle des intérêts nationaux partout où c’est nécessaire ».

Ainsi naît avec la Guerre du Golfe la stratégie qui guide les guerres successives sous commandement USA – Yougoslavie 1999, Afghanistan 2001, Irak 2003, Libye 2011, Syrie 2011, et d’autres – présentées comme des « opérations humanitaires pour exporter la démocratie ». Témoignent de combien cela correspond à la vérité les millions de morts, invalides, orphelins, réfugiés provoqués par la Guerre du Golfe, celle qu’en août 1991 le président Bush qualifie de « creuset du nouvel ordre mondial ». S’ajoute à ceux-ci un million et demi de morts, dont un demi million d’enfants, provoqués en Irak par les 12 suivantes années d’embargo, plus de nombreux autres dus aux effets à long terme des projectiles à l’uranium appauvri utilisés massivement dans la guerre. Et après celui de l’embargo, le nouveau provoqué par la seconde guerre contre l’Irak lancée en 2003.

Dans ce même « creuset » vont être brûlés des milliers de milliards de dollars dépensés pour la guerre : rien que pour la seconde guerre contre l’Irak, le Bureau du budget au Congrès, estime la dépense étasunienne à long terme à environ 2 000 milliards de dollars.

On gardera tout cela à l’esprit quand, sous peu, d’aucuns rappelleront dans les grands médias le trentième anniversaire de la Guerre du Golfe, « le creuset du nouvel ordre mondial ».

source : https://ilmanifesto.it

traduit par Marie-Ange Patrizio
 
17 janvier 91 au lieu de 90 bien évidemment.

Avec la guerre du Golfe la stratégie qui a conduit les guerres successives sous commandement USA était née :
Contre la Yougoslavie en 1999, l’Afghanistan en 2001, l’Irak en 2003, la Libye en 2011, la Syrie depuis 2013- accompagnées dans le même cadre stratégique par les guerres d’Israël contre le Liban et Gaza, de la Turquie contre les Kurdes du PKK, de l’Arabie Saoudite contre le Yémen, de la formation de l’Isis (Etat islamique) et autres groupes terroristes fonctionnels à la stratégie USA/Otan, par l’utilisation de forces néonazies pour le coup d’Etat en Ukraine, fonctionnel à la nouvelle guerre froide et à la relance de la course aux armements nucléaires.

82 Pays agresseurs dont des pays arabes ,malgré la supériorité Aérienne US , les Ricains avaient rencontré une forte résistance dans l’ensemble des combats surtout face à la Garde républicaine qu’ils ont lâchement Nucléarisée par des bombardement à l’Uranium Affaibli pour prendre l’Aéroport international de Baghdad , ils ont toujours gagné leurs guerres contre des peuples militairement faibles ,mais jamais loyalement .
Ne pas oublier qu’en première ligne se trouvait la légion étrangère qui a bien aidé à déblayer le terrain

 
C'était une guerre humanitaire nous disaient-ils ...
18 000 tonnes d'explosifs ont été larguées pendant les 12 premières heures. 18 janvier 1991. Les forces aériennes de la coalition se sont assurées la maitrise du ciel. Les raids se succèdent ,des missiles de croisière lancés depuis les PA dans le Golfe renforcent la puissance de feu des bombardiers.
Guerre ou assassinat programmé ?

 
Trente ans après la seconde guerre du Golfe de 1991, le système politique des États-Unis d’Amérique s’est effondré. La malédiction mésopotamienne existe.

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Une image hautement symbolique et pessimiste à la fois: des soldats en armes (chargeurs détachés) couchés à même le sol sous la statue d’Abraham Lincoln.
 
Comment des gens qui vivent depuis des années des opérations montées de toutes pièces par des officines liées aux États-Unis peuvent-ils encore croire à ces campagnes de propagande hier sur le maïdan ukrainien aujourd’hui sur les Ouïghours ?

l’affaire du vol des couveuses Koweïtienne par l’Irak en 1990. L’information a été montée de toutes pièces et a largement préparé l’opinion publique à la guerre. Newsletter info. Voici dans l’article la vidéo de cette manipulation qui a aujourd’hui l’équivalent avec l’affaire des Ouïghours.

 
Voilà le point de départ d’un cas d’école de la propagande de guerre.

« Monsieur le président, messieurs les membres de ce comité, je m’appelle Nayirah et je reviens du Koweït. […] Pendant que j’étais là, j’ai vu les soldats irakiens entrer dans l’hôpital avec leurs armes. Ils ont tiré sur les bébés des couveuses, ils ont pris les couveuses et ont laissé mourir les bébés sur le sol froid. J’étais horrifiée. Je ne pouvais rien faire et je pensais à mon neveu qui était né prématuré et aurait pu mourir ce jour-là lui aussi ».

Le 14 octobre 1990, une jeune femme, présentée comme étant « infirmière », prononce ces paroles devant une commission du Congrès (Parlement) américain retransmise en direct. (il est très rare qu’une infirmière ou qu’un(e) autre membre de la classe des travailleurs soit invité(e) dans un Parlement d’habitude, mais soit.)

Cette « infirmière » était en fait la fille de l’ambassadeur du Koweït aux États-Unis et cette opération de communication était téléguidée par la CIA pour précipiter une intervention contre l’Irak. Tout ce qu’elle a dit était inventé.

Cette intervention a lieu le 15 janvier 1991. Il y a exactement 30 ans donc.

Bilan ? Entre 30 000 et 100 000 morts (essentiellement des civils) côté irakien, 450 morts côté des « forces occidentales ».

 
Je crois me souvenir que, à l’époque, on agitait le spectre d’une guerre mondiale..
Si le monde savait (ou acceptait de savoir) que cette Guerre du Golfe nucléaire a été mise en oeuvre par les mêmes messianistes qui ont décrété la vaccination de masse actuelle…

La duplicité des Yankees n’est plus à prouver et leurs « opérations humanitaires blabla démocratie » et autres « responsabilité de protéger » à des fins destructrices et meurtrières est, depuis lors, aujourd’hui avérée.
Quant à la liste des participants… ce qui me laisse pantoise c’est d’y voir la Syrie et pis, en troisième position en terme d’effectifs, avec ses 20 800 soldats, après les Britanniques (36 000) et juste avant la France (15 600), la palme revient aux Saouds en première position avec 67 500 trouffions, excusez du peu !
 

« Sous les bombes »

par Stefano Chiarini.

17 janvier 1991, de l’envoyé du Manifesto depuis Baghdad. Témoignage parvenu au journal sur une bande d’enregistrement après la première nuit de bombardement.


Il est 2h30 la nuit. Une flamme soudaine aux alentours de l’aéroport international de la capitale irakienne, suivie du crépitement de la DCA, réveille brutalement une ville déjà au comble de la tension. Tout le monde sait de quoi il s’agit. La guerre a commencé.

Le ciel s’illumine a giorno sur la ligne d’horizon, au-delà des palmiers et des lumières limpides des routes qui conduisent vers l’aéroport dans une des nuits les plus claires de ces semaines de tension. Des escadrilles de bombardiers américains arrivent de toutes les directions, suivis en vain par une défense contre-aérienne dont les projectiles écrivent des bandes rouges et jaunes dans la nuit comme une sorte de feux d’artifices, tragiques et mortels.

L’explosion des bombes et des missiles secoue le terrain sous la capitale de l’Irak et s’entend clairement jusque dans les solides refuges des grands hôtels, comme l’Al Rashid où est hébergée la presse internationale. Le bruit des bombes et de la DCA est assourdissant pendant toute la nuit, de deux heures et demi quasiment jusqu’à six heures.

En proie à la panique, les gens se précipitent dans les refuges le long des escaliers de l’Hôtel Al Rashid brusquement immergé dans l’obscurité la plus absolue.

Ascenseurs à l’arrêt, distribution de l’eau et de l’électricité interrompue. Certains hôtes de l’hôtel sont en pyjama, mais la majorité a préféré ne même pas aller se coucher en restant scruter avec angoisse le ciel de la première nuit après l’ultimatum, celle que tout le monde considérait comme la plus dangereuse.

Le sifflement de l’avion en piqué est immédiatement suivi d’énormes fracas et de langues de feu qui s’élèvent du Ministère de la Défense, de l’aéroport, des centrales de communication, de la tour des transmissions, tous objectifs frappés lourdement par les projectiles américains.

Le bombardement a un effet dévastateur, des dizaines d’incursions à intervalles de dix-quinze minutes de 2h30 jusqu’à l’aube. Et puis encore à 5 heures, à midi et en début d’après-midi et à la tombée du jour, vers 17 heures.

Frappé en plein cœur le Ministère de la Défense, où aurait été gravement blessé même le ministre irakien. On ne sait pas si c’est sérieux ou pas. Touchés aussi une raffinerie proche de la ville, le Ministère de l’Information, l’aéroport et tous les centres de communication du pays avec l’étranger.

Touchées aussi des zones civiles de la capitale.

On ignore le nombre de victimes, mais il devrait être plutôt élevé.

Plus de 400 attaques aériennes menées par les F15 étasuniens et par les avions anglais contre plus de 70 objectifs irakiens. Les missiles Cruise sont partis des navires ancrés au large du Golfe et se sont dirigés sur leurs objectifs. À Baghdad et dans les autres villes d’Irak ont été frappés industries, sites militaires et rampes de missiles.

Dans les salles de l’Hôtel Al Rashid, depuis plusieurs heures isolé du reste du monde, un fonctionnaire du Ministère de l’Information tient vers l’heure du repas une brève et improvisée conférence de presse, en soutenant que 14 avions « ennemis » auraient été abattus (étasuniens, anglais et semble-t-il aussi français). Le fonctionnaire lance un appel par radio pour que la population ne fasse aucun mal aux pilotes qui se sont éventuellement éjectés avec leur parachute.

Avec le lever du jour la capitale irakienne retient son souffle et commence le compte à rebours vers une soirée et une autre nuit qui pourraient être encore plus tragiques que la précédente.

Tout le monde est resté à la maison ou dans les refuges environnants, très peu de passants. Puis en soirée, vers 17 heures, les sirènes hurlent à nouveau et tout le monde se précipite dans les refuges où on passera cette ultime et interminable nuit.

source : https://ilmanifesto.it
 
Participation française à « Tempête du désert » sous la présidence Mitterand (PS), gouvernement Rocard (PS), démission le 29 janvier 1991 du ministre de la Défense (PS) Chevènement, auquel succède Pierre Joxe (PS).

Sur l’opération dans son ensemble (y compris utilisation des armes à l’uranium appauvri) voir aussi l’audition publique à l’Assemblée nationale, le 2 mai 2001, de JP Chevènement, ancien ministre de la Défense.

Extrait du procès-verbal de séance : https://www.voltairenet.org/article9980.html .

Il me revient en tête des mots du défunt visionnaire, Kadhafi, qui avaient fait rire certains…
Bref, pour revenir aux Yankees, Républicains (Irak) ou Démocrates (Libye) c’est kif kif assassins.
 
je te rappelle que le Maroc a participé à la coalition contre l'Irak.
Et pas que....
34 pays au total, dont :

  • Saoudie : 118 000 hommes, 21 navires, 145 avions, 550 chars d'assaut, 1 840 blindés, 500 pièces d'artillerie
  • Turquie : 95 000 hommes, 92 avions
  • Égypte : 35 600 hommes , 300 chars d'assaut, 100 blindés légers, plusieurs pièces d'artillerie
  • Émirats Arabes Unis : 40 000 hommes, confortés de 15 navires, 80 avions et 200 blindés
  • Oman : 25 500 hommes, auxquels s'ajoutent 4 navires, 63 avions et 50 chars)
  • Syrie : 20 800 hommes, 300 blindés
  • Koweit : 22 000 hommes, 30 avions (15 Mirage F1 CK1 et CK2 + 15 A4 SKYHAWK) et 34 hélicoptères
  • Pakistan : 10 000 hommes
  • Bahrein : 7 400 hommes
  • Bangladesh : 6 000 hommes
  • Nigeria : 500 hommes
  • Niger : 800 hommes
  • Sénégal : 495 hommes (dont 92 tués dans un crash d'un C-130 de l'armée saoudienne)
  • Sierra Leone : 200 hommes
  • Argentine : 900 hommes, 2 navires
  • Corée du Sud
  • Honduras
  • Singapour
..
...
....
 
Les gouv de ces "pays" sont corrompus et avaient été achetés . Un vraie honte .
Attaquez à 60 contre 1 et encore à distance car ils avaient tellement peur de poser les pieds
et d'affronter face à face d’où les attaques aériennes très lâches et très sales comme
en 1945 en Allemagne alors que la guerre était finie en Allemagne .Ou au Japon avec
les 2 bombes en 1945 .
Saddam demandait la reconnaissance en toute légitimité surtout après un long conflit avec l'Iran .

PS: Les couveuses truqués de l'état artificile du koweit et d'autres tromperies .
Chevènement ministre de mitterrand la crapule ancien ministre de la tourture en Algérie avait
démissionné .
Les puits de pétrole avait été incendié . Saddam avait lance des scud sur l'entité scélérate qui vit
sous perfusion .
 

1maroc1

Bladinaute averti
Et pas que....
34 pays au total, dont :

  • Saoudie : 118 000 hommes, 21 navires, 145 avions, 550 chars d'assaut, 1 840 blindés, 500 pièces d'artillerie
  • Turquie : 95 000 hommes, 92 avions
  • Égypte : 35 600 hommes , 300 chars d'assaut, 100 blindés légers, plusieurs pièces d'artillerie
  • Émirats Arabes Unis : 40 000 hommes, confortés de 15 navires, 80 avions et 200 blindés
  • Oman : 25 500 hommes, auxquels s'ajoutent 4 navires, 63 avions et 50 chars)
  • Syrie : 20 800 hommes, 300 blindés
  • Koweit : 22 000 hommes, 30 avions (15 Mirage F1 CK1 et CK2 + 15 A4 SKYHAWK) et 34 hélicoptères
  • Pakistan : 10 000 hommes
  • Bahrein : 7 400 hommes
  • Bangladesh : 6 000 hommes
  • Nigeria : 500 hommes
  • Niger : 800 hommes
  • Sénégal : 495 hommes (dont 92 tués dans un crash d'un C-130 de l'armée saoudienne)
  • Sierra Leone : 200 hommes
  • Argentine : 900 hommes, 2 navires
  • Corée du Sud
  • Honduras
  • Singapour
..
...
....
en effet, mais comme nous sommes sur un forum marocain, j'insiste sur le fait que le Maroc avait fait partie de la coalition contre l'Irak.
Saddam Hussein n'avait pas hésité à mettre en jeu la vie de son peuple pour son prestige personnel.
L'invasion du Koweit par l'Irak est une grossière erreur stratégique et l'Irak l'a payé cher et le paye encore aujourd'hui.
Hassan II avait compris et s'était rangé dans la coalition US.
 
Bizarrement George H. Bush dont la cote de popularité avoisinait les 90% de satisfaits à la fin de l’opération « Tempête du désert » ne fut pas réélu pour un second mandat un an plus tard. L’explication officielle fut qu’il avait trop privilégié la politique extérieure et de ce fait délaissé la politique intérieure étatsunienne et la société étatsunienne frappée par la crise économique (encore une..). L’explication officieuse fut que l’oligarchie mécontente de ce qu’il ait refusé de profiter de cette victoire pour déloger Saddam Hussein du pouvoir, fit en sorte qu’il perdît les élections présidentielles suivantes. Enfin, il semble que trente années de guerre aient contribué à user et démoraliser profondément l’armée étatsunienne qui se retrouve confronté à un taux de suicide record ces dernières années.

http://lesakerfrancophone.fr/comment-loperation-tempete-du-desert-a-t-elle-detruit-larmee-americaine
 
en effet, mais comme nous sommes sur un forum marocain, j'insiste sur le fait que le Maroc avait fait partie de la coalition contre l'Irak.
Saddam Hussein n'avait pas hésité à mettre en jeu la vie de son peuple pour son prestige personnel.
L'invasion du Koweit par l'Irak est une grossière erreur stratégique et l'Irak l'a payé cher et le paye encore aujourd'hui.
Hassan II avait compris et s'était rangé dans la coalition US.
Saddam Hussein s'est fait piéger par l'ambassadrice US à Baghdad qui lui a " donné le feu vert " pour libérer le Koweït, qui au passage faisait naturellement partie de l'Irak

Le Maroc y a participé sous la contrainte ou la pression US doublée de celle des roitelets du Golfe. Mais si mes souvenirs sont bons, il y a eu un accrochage entre les soldats du bataillon marocain qui servait à défendre l'Arabie Saoudite et les soldats saoudiens, lorsque l'ordre d'attaquer l'Irak leur a été donné, et qu'ils avaient refusé. Le calme est revenu après l'intervention US entre les deux belligérants, et l'acceptation que ce bataillon reste à sa position de départ sans franchir la frontière irakienne.


La duplicité des Yankees n’est plus à prouver et leurs « opérations humanitaires blabla démocratie » et autres « responsabilité de protéger » à des fins destructrices et meurtrières est, depuis lors, aujourd’hui avérée.
Quant à la liste des participants… ce qui me laisse pantois c’est d’y voir la Syrie en troisième position en terme d’effectifs, avec ses 20 800 soldats, après les Britanniques (36 000) et juste avant la France (15 600), la palme revient aux Saouds en première position avec 67 500 trouffions, excusez du peu !
Triste constat. J’en sors groggy.
 
Dernière édition:

1maroc1

Bladinaute averti
Saddam Hussein s'est fait piéger par l'ambassadrice US à Baghdad qui lui a " donné le feu vert " pour libérer le Koweït, qui au passage faisait naturellement partie de l'Irak

Le Maroc y a participé sous la contrainte ou la pression US doublée de celle des roitelets du Golfe. Mais si mes souvenirs sont bons, il y a eu un accrochage entre les soldats du bataillon marocain qui servait à défendre l'Arabie Saoudite et les soldats saoudiens, lorsque l'ordre d'attaquer l'Irak leur a été donné, et qu'ils avaient refusé. Le calme est revenu après l'intervention US entre les deux belligérants, et l'acceptation que ce bataillon reste à sa position de départ sans franchir la frontière irakienne.


La duplicité des Yankees n’est plus à prouver et leurs « opérations humanitaires blabla démocratie » et autres « responsabilité de protéger » à des fins destructrices et meurtrières est, depuis lors, aujourd’hui avérée.
Quant à la liste des participants… ce qui me laisse pantois c’est d’y voir la Syrie en troisième position en terme d’effectifs, avec ses 20 800 soldats, après les Britanniques (36 000) et juste avant la France (15 600), la palme revient aux Saouds en première position avec 67 500 trouffions, excusez du peu !
Triste constat. J’en sors groggy.

Hassan II (que je n'appréciais pas particulièrement) a toujours mis les intérêts du royaume avant ses intérêts personnels, c'est ça la marque d'un grand monarque.
Si Hassan II a fait participer le royaume c'est parce que le Maroc s'était rendu compte que l'Irak était fautive. D'ailleurs il y avait eu une réunion de la ligue arabe avant l'invasion et le Maroc avait condamné fermement l'attitude irakienne qui refusait de se retirer des territoires conquis illégalement.
 
Hassan II (que je n'appréciais pas particulièrement) a toujours mis les intérêts du royaume avant ses intérêts personnels, c'est ça la marque d'un grand monarque.
Si Hassan II a fait participer le royaume c'est parce que le Maroc s'était rendu compte que l'Irak était fautive. D'ailleurs il y avait eu une réunion de la ligue arabe avant l'invasion et le Maroc avait condamné fermement l'attitude irakienne qui refusait de se retirer des territoires conquis illégalement.
Oui l'Irak était fautif d'avoir cédé aux avances des monarchies du Golfe, qui voulaient préserver leurs régimes, ainsi qu'aux désires des impérialistes de servir de chair à canon en déclenchant en septembre 80 la guerre contre l'Iran dans le but de casser la révolution iranienne et d'éviter ainsi un printemps arabe régional prématuré !


Quant au Koweït, il devrait être l'accès naturel à la mer de l'Irak, plutôt que la maigre bande de terre de Fao. Imagine un peu qu'on arrache au Maroc sa façade maritime du nord, et qu'on y établisse un émirat sous le protectorat espagnole, tu crois pas qu'il ne serait pas légitime pour le Maroc de récupérer ses terres ?


extrait du lien ci dessus :

En 1897 L'Angleterre tente de détacher le Koweit du reste de l'Irak pour en faire un protectorat britannique. Suite au refus de deux cheikh d'accepter cette « protection », elle organise leur assassinat par leur jeune frère, le cheikh Mubarak as Sabah [la famille as Sabah, au pouvoir depuis 1756, est encore aujourd'hui la famille régnante du Koweit].

En 1898 La G-B signe un accord secret avec le cheikh en vertu duquel celui-ci consent à se placer sous la protection britannique.
 
Dernière édition:


L’ONU MET EN EXERGUE LE RÔLE DU MAROC POUR LA RÉSOLUTION DU CONFLIT LIBYEN​

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ONU


Nations Unies (New York) - Le Conseil de sécurité des Nations unies a tenu, jeudi 28 janvier 2021, une réunion consacrée à l'examen des derniers développements en Libye au cours de laquelle le rôle positif et la contribution importante du Maroc pour résoudre le conflit dans ce pays ont été largement mis en relief et salués.

Lors de ce dernier briefing de son mandat de Représentante spéciale par intérim du Secrétaire général, Stéphanie Williams a présenté le Rapport du Secrétaire général de l’ONU du 19 janvier 2021, qui couvre, notamment, les récentes évolutions politiques, sécuritaires et économiques en Libye, ainsi que les activités de la Mission d'appui des Nations Unies dans ce pays (MANUL), depuis le 25 août 2020.

Dans ce rapport, le Secrétaire général, M. Antonio Guterres a mis en relief le rôle du Maroc pour la résolution du conflit libyen. A cet égard, il a indiqué que du 6 au 10 septembre, des délégations représentant des membres de la Chambre des députés et du Haut Conseil d’État se sont réunies à Bouznika pour s’entretenir des nominations aux postes souverains énumérés à l’article 15 de l’Accord politique libyen, dont ceux de gouverneur de la Banque centrale de Libye et de chef du Bureau de l’audit.

De même, le rapport indique que le 20 septembre, le Haut Conseil d’État a approuvé l’issue des pourparlers de Bouznika. Les délégations de la Chambre des députés et du Haut Conseil d’État se sont à nouveau réunies au Maroc, le 30 septembre, et ont parvenu à un accord provisoire sur les critères de sélection, notamment pour ce qui est de la représentation des trois régions historiques de la Libye, des compétences requises et des modalités de nomination aux postes souverains. Les réunions consultatives se sont poursuivies à Tanger du 23 au 28 novembre, et à Ghadamès (Libye), le 6 décembre.

Le Secrétaire général des Nations Unies a, en outre, souligné que le 27 août, à Rabat, sa Représentante Spéciale par intérim a rencontré le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita et d’autres fonctionnaires marocains pour examiner l’initiative marocaine de soutien à la démarche de médiation engagée par l’ONU.
Lors des discussions des membres du Conseil, plusieurs pays se sont félicités de la contribution du Maroc à la résolution de la crise libyenne.
Dans ce cadre, le représentant de la Chine a félicité le Maroc pour le rôle majeur qu'il joue pour réunir les parties libyennes afin de résoudre ce conflit.

Pour sa part, l’ambassadeur du Vietnam a exprimé sa reconnaissance au Royaume pour ses efforts continus dans la promotion des pourparlers de paix en Libye.
Intervenant lors de cette réunion, l’ambassadeur de la Libye a remercié le Maroc pour son rôle dans la signature, en 2015 à Skhirat, de l’Accord politique libyen, et pour ses efforts déployés pour avoir abrité les dernières réunions inter-libyennes, qui s’inscrivent dans le cadre de la vision souhaitée par les Libyens, pour une solution pacifique au conflit.
 
Depuis cette lâche agression contre le peuple Irakien en 1991 le désordre règne
dans cette région . Étendu avec les groupes terroristes financés par les services dit secrets
us fr gb séouds turc en grande partie pour le compte de l'entité .
 
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