Ad0nis
Il n'y a rien à dire...
2013, la faillite des Etats ? Les menaces qui planent sur le monde
http://www.lavieeco.com/news/votre-...s-menaces-qui-planent-sur-le-monde-19686.html
La dette publique des pays européens et des Etats-Unis a atteint des niveaux inquiétants. Pressés par des contraintes de relance, les pays n’arrivent plus à contrôler leurs déficits budgétaires. La nationalisation des dettes privées à l’origine de la crise.
Le monde sera-t-il bientôt en faillite ? Même s’ils se gardent d’être alarmistes, les économistes n’écartent plus ce scénario catastrophe, tant les déficits publics de plusieurs pays développés ont atteint des niveaux inquiétants. Pour autant, personne n’est capable de donner, pour l’heure, une échéance au premier défaut de paiement étatique, ni sur l’ampleur des conséquences d’un tel événement. Car, s’il a suffi que le simple dépôt de bilan d’une banque américaine (Lehman Brothers) soit le déclencheur d’une crise financière internationale à l’été 2008, la faillite d’un seul Etat, pour peu qu’il appartienne au groupe des pays industrialisés, pourrait avoir des implications beaucoup plus graves sur l’économie mondiale. Et s’il arrive que le pire se produise, aucun pays au monde ne sera épargné, même ceux qui sont financièrement autonomes et dont les économies sont fortes. Le Maroc, par exemple, verrait la demande étrangère qui lui est destinée reculer très fortement sous l’effet de la récession économique mondiale qui pourrait avoir lieu. Ses rentrées de devises (recettes touristiques, transferts des MRE et investissements étrangers) seraient également laminées, ce qui, pour un pays à la balance des paiements déficitaires depuis trois ans serait fatal. Sans parler de l’impossibilité d’opérer des emprunts en devises sur un marché mondial qui serait en crise, alors que le déficit public marocain ne cesse de s’aggraver sous le poids de la flambée des cours des matières premières et des revendications sociales (voir encadré en page suivante).
Faillite du monde. S’agit-il là d’une simple hypothèse qui a de faibles chances de se concrétiser ? Certains n’hésitent pas à avancer que le monde a connu plusieurs faillites d’Etats dans les années 80 sans qu’il n’y ait effondrement de l’économie mondiale (Argentine, Equateur, Côte d’Ivoire...). Sauf que cette fois-ci, le mal ne viendra pas des pays émergents qui, eux, affichent actuellement une situation économique plutôt saine. Le risque, en effet, vient surtout de grands pays industrialisés au sein même de l’Europe, et de puissances économiques telles que les Etats-Unis et le Japon.
Quelques chiffres donnent froid au dos : la dette publique américaine a atteint fin 2010 près de 90% du PIB du pays, soit plus de 12 800 milliards de dollars. Cet encours a enregistré une hausse de plus de 50% depuis 2007, et le rythme de progression ne s’apaise pas, puisqu’en 2010 le déficit budgétaire des Etats-Unis avoisinait les 9% du PIB. En Grèce, la dette publique et le déficit budgétaire représentent 145% et 10% du PIB respectivement. Ces chiffres sont de 97% et 37% pour l’Irlande, 78% et 9,6% pour le Royaume-Uni, alors que la palme de l’endettement revient au Japon, avec un encours de dette publique autour de 225% de son PIB et un déficit à 7,7%.
http://www.lavieeco.com/news/votre-...s-menaces-qui-planent-sur-le-monde-19686.html
La dette publique des pays européens et des Etats-Unis a atteint des niveaux inquiétants. Pressés par des contraintes de relance, les pays n’arrivent plus à contrôler leurs déficits budgétaires. La nationalisation des dettes privées à l’origine de la crise.
Le monde sera-t-il bientôt en faillite ? Même s’ils se gardent d’être alarmistes, les économistes n’écartent plus ce scénario catastrophe, tant les déficits publics de plusieurs pays développés ont atteint des niveaux inquiétants. Pour autant, personne n’est capable de donner, pour l’heure, une échéance au premier défaut de paiement étatique, ni sur l’ampleur des conséquences d’un tel événement. Car, s’il a suffi que le simple dépôt de bilan d’une banque américaine (Lehman Brothers) soit le déclencheur d’une crise financière internationale à l’été 2008, la faillite d’un seul Etat, pour peu qu’il appartienne au groupe des pays industrialisés, pourrait avoir des implications beaucoup plus graves sur l’économie mondiale. Et s’il arrive que le pire se produise, aucun pays au monde ne sera épargné, même ceux qui sont financièrement autonomes et dont les économies sont fortes. Le Maroc, par exemple, verrait la demande étrangère qui lui est destinée reculer très fortement sous l’effet de la récession économique mondiale qui pourrait avoir lieu. Ses rentrées de devises (recettes touristiques, transferts des MRE et investissements étrangers) seraient également laminées, ce qui, pour un pays à la balance des paiements déficitaires depuis trois ans serait fatal. Sans parler de l’impossibilité d’opérer des emprunts en devises sur un marché mondial qui serait en crise, alors que le déficit public marocain ne cesse de s’aggraver sous le poids de la flambée des cours des matières premières et des revendications sociales (voir encadré en page suivante).
Faillite du monde. S’agit-il là d’une simple hypothèse qui a de faibles chances de se concrétiser ? Certains n’hésitent pas à avancer que le monde a connu plusieurs faillites d’Etats dans les années 80 sans qu’il n’y ait effondrement de l’économie mondiale (Argentine, Equateur, Côte d’Ivoire...). Sauf que cette fois-ci, le mal ne viendra pas des pays émergents qui, eux, affichent actuellement une situation économique plutôt saine. Le risque, en effet, vient surtout de grands pays industrialisés au sein même de l’Europe, et de puissances économiques telles que les Etats-Unis et le Japon.
Quelques chiffres donnent froid au dos : la dette publique américaine a atteint fin 2010 près de 90% du PIB du pays, soit plus de 12 800 milliards de dollars. Cet encours a enregistré une hausse de plus de 50% depuis 2007, et le rythme de progression ne s’apaise pas, puisqu’en 2010 le déficit budgétaire des Etats-Unis avoisinait les 9% du PIB. En Grèce, la dette publique et le déficit budgétaire représentent 145% et 10% du PIB respectivement. Ces chiffres sont de 97% et 37% pour l’Irlande, 78% et 9,6% pour le Royaume-Uni, alors que la palme de l’endettement revient au Japon, avec un encours de dette publique autour de 225% de son PIB et un déficit à 7,7%.