Dès 2019, les wallons paieront 50 euros par an pour leur "assurance-autonomie"

La dernière fois qu’on en avait parlé, elle devait arriver en 2017, puis elle a disparu des écrans du Gouvernement wallon. L’assurance-autonomie vient pourtant de refaire surface: elle est promise cette fois pour 2019.


La note d’orientation de la ministre wallonne de la Santé et de l'Egalité des chances, Alda Greoli, a obtenu le blanc-seing de ses collègues.

Le principe
Le texte doit être affiné mais les principes sont connus.
L’assurance concernera toutes les personnes qui ont perdu temporairement ou définitivement leur autonomie, quel que soit leur âge. Mais les modalités d’intervention varient.

Une aide ou des revenus
Pour les moins de 65 ans, c’est un certain nombre d’interventions d’aides ménagères, d’aides familiales ou de gardes à domicile. Pour les plus de 65 ans, le système change.
Ce sont – selon les revenus – des allocations de 85 à 571 euros par mois versées sur le compte des bénéficiaires, que ces personnes résident chez elles ou en institution.

Où trouver l’argent ?
Bien sûr, il faudra alimenter cette assurance. C’est la partie moins agréable. Elle sera financée par une cotisation obligatoire de 50 euros par an prélevée chez tous ceux qui auront atteint 26 ans.
Cette cotisation devrait constituer une réserve annuelle d’une centaine de millions. S’y ajouteront les moyens du fonds fédéral d’Allocation aux Personnes Âgées et du Service d’Aide aux Familles et aux Aînés. Soit au total un peu plus de 400 millions.

Bisbille
Le sujet est sur la table depuis plusieurs années. La dernière fois qu’il avait été évoqué, c’était en juillet 2016. Puis il était sorti des radars à cause, disait-on, de problèmes techniques.
En fait de problèmes techniques, il s’agissait surtout d’un désaccord au sein de l’ancienne majorité.
Le PS considérant que la cotisation réclamée était un impôt déguisé, équivalant à la télé-redevance. Apparemment, le MR, nouveau partenaire du cdH, ne tire pas les mêmes conclusions.

Rtbf
 
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