La situation des enfants abandonnés au Maroc au cœur du débat
L’Association marocaine de l’orphelin a organisé, les 9 et 10 février à Casablanca, la 2e édition du Forum national de l’orphelin FNO2019, sur le thème «L’abandon d’enfant au Maroc, tragique réalité». Cet événement, dédié aux orphelins et enfants abandonnés au Maroc, a été marqué par la participation d’acteurs politiques, économiques et sociaux qui ont ouvert le débat sur ce sujet et ont essayé, durant les deux jours du forum, d’étudier les problèmes majeurs de cette catégorie d’enfants dans notre pays. Les participants ont tous souligné la nécessité d'adopter des mesures concrètes pour accélérer l'intégration des enfants abandonnés dans un environnement familial normal. «Le deuxième Forum national de l’orphelin est une occasion pour rappeler la situation tragique dans laquelle vivent les milliers d’orphelin au Maroc. Arrêtons de nous voiler la face ! Tout le monde sait que les conditions de vie dans les établissements de protection sociale ne sont pas adaptées aux enfants abandonnés. Dans la majorité des cas, ces derniers n’arrivent pas à réussir leur parcours scolaire et n’ont aucune visibilité par rapport à leur propre avenir. Ils vivent souvent dans des conditions très difficiles, sans oublier le manque d’amour et d’affection d’une famille qui les protège, ce qui a généralement un impact négatif sur leur vie, ce qui peut faire d’eux un danger pour toute la société», a souligné Yassine Rafya Benchekroun, président de l’Association marocaine de l’orphelin, à l’ouverture du Forum. «Notre objectif est de casser les tabous qui entourent la problématique des enfants orphelins au Maroc et d'aider ces derniers en mettant la main dans la main pour faciliter leur accès à une famille, à la scolarisation, la formation et l'insertion professionnelle et dans la société. Nous voulons également mettre fin à toute sorte de discriminations et d'exclusions susceptibles d'entraver, d'une manière ou d'une autre, le chemin de ces enfants», a ajouté le président de l’Association.
De son côté, Larbi Tabet, secrétaire général du ministère de la Solidarité, de la femme, de la famille et du développement social, a rappelé l’importance du rôle de la famille pour chaque enfant. «Les acteurs de la société civile sont un partenaire important du ministère. Nous travaillons ensemble sur l’élaboration des lois et programmes relatifs à l’enfance mais aussi sur leur application et leur évaluation. Pourtant, tous les efforts fournis par la société civile et les autorités publiques ne peuvent en aucun cas remplacer le rôle que joue la famille dans l’éducation de l’enfant. Le choix du système de la kafala au Maroc et la promotion de celui-ci se base sur la conviction de tous les acteurs que l’amour d’une famille est la meilleure chose qu’on peut offrir à un enfant. D’après les dernières statistiques du ministère de la Justice, entre 2016 et 2017, plus de 4.600 demandes de Kafala ont été acceptées», a affirmé le secrétaire général du ministère. Et de poursuivre : «Les établissements de protection sociale jouent également un rôle important dans la prise en charge de ces enfants. La nouvelle loi 65.15 relative aux établissements de la protection sociale, élaborée par ministère de la Solidarité, de la femme, de la famille et du développement social, a pour objectif de doter le Maroc d’une loi garantissant l’accès équitable aux services de prise en charge et la protection des catégories vulnérables. L’adoption de ce texte constitue un jalon dans la consécration des valeurs de la solidarité au Maroc».
Pour sa part, Ahmed Khamlichi, directeur général de Dar Al Hadith Al Hassania, a parlé de l’aspect religieux de la problématique des enfants orphelins au Maroc. «En tant que musulmans, nous devons agir en suivant les valeurs humaines de notre religion. Plusieurs textes coraniques nous ordonnent de venir en aide aux enfants orphelins et de les soutenir. Il faut lutter contre le mariage des mineurs qui est l’une des principales raisons de l’abandon des enfants», a-t-il indiqué.
Le forum a été marqué par de nombreuses prestations artistiques d’enfants orphelins mais aussi par l’organisation de plusieurs panels notamment sur «La kafala des enfants abandonnés», «La situation sociale et psychologique de l’enfant abandonné et les moyens de traitement» et «Faire face aux grossesses non désirées»…
L’Association marocaine de l’orphelin a organisé, les 9 et 10 février à Casablanca, la 2e édition du Forum national de l’orphelin FNO2019, sur le thème «L’abandon d’enfant au Maroc, tragique réalité». Cet événement, dédié aux orphelins et enfants abandonnés au Maroc, a été marqué par la participation d’acteurs politiques, économiques et sociaux qui ont ouvert le débat sur ce sujet et ont essayé, durant les deux jours du forum, d’étudier les problèmes majeurs de cette catégorie d’enfants dans notre pays. Les participants ont tous souligné la nécessité d'adopter des mesures concrètes pour accélérer l'intégration des enfants abandonnés dans un environnement familial normal. «Le deuxième Forum national de l’orphelin est une occasion pour rappeler la situation tragique dans laquelle vivent les milliers d’orphelin au Maroc. Arrêtons de nous voiler la face ! Tout le monde sait que les conditions de vie dans les établissements de protection sociale ne sont pas adaptées aux enfants abandonnés. Dans la majorité des cas, ces derniers n’arrivent pas à réussir leur parcours scolaire et n’ont aucune visibilité par rapport à leur propre avenir. Ils vivent souvent dans des conditions très difficiles, sans oublier le manque d’amour et d’affection d’une famille qui les protège, ce qui a généralement un impact négatif sur leur vie, ce qui peut faire d’eux un danger pour toute la société», a souligné Yassine Rafya Benchekroun, président de l’Association marocaine de l’orphelin, à l’ouverture du Forum. «Notre objectif est de casser les tabous qui entourent la problématique des enfants orphelins au Maroc et d'aider ces derniers en mettant la main dans la main pour faciliter leur accès à une famille, à la scolarisation, la formation et l'insertion professionnelle et dans la société. Nous voulons également mettre fin à toute sorte de discriminations et d'exclusions susceptibles d'entraver, d'une manière ou d'une autre, le chemin de ces enfants», a ajouté le président de l’Association.
De son côté, Larbi Tabet, secrétaire général du ministère de la Solidarité, de la femme, de la famille et du développement social, a rappelé l’importance du rôle de la famille pour chaque enfant. «Les acteurs de la société civile sont un partenaire important du ministère. Nous travaillons ensemble sur l’élaboration des lois et programmes relatifs à l’enfance mais aussi sur leur application et leur évaluation. Pourtant, tous les efforts fournis par la société civile et les autorités publiques ne peuvent en aucun cas remplacer le rôle que joue la famille dans l’éducation de l’enfant. Le choix du système de la kafala au Maroc et la promotion de celui-ci se base sur la conviction de tous les acteurs que l’amour d’une famille est la meilleure chose qu’on peut offrir à un enfant. D’après les dernières statistiques du ministère de la Justice, entre 2016 et 2017, plus de 4.600 demandes de Kafala ont été acceptées», a affirmé le secrétaire général du ministère. Et de poursuivre : «Les établissements de protection sociale jouent également un rôle important dans la prise en charge de ces enfants. La nouvelle loi 65.15 relative aux établissements de la protection sociale, élaborée par ministère de la Solidarité, de la femme, de la famille et du développement social, a pour objectif de doter le Maroc d’une loi garantissant l’accès équitable aux services de prise en charge et la protection des catégories vulnérables. L’adoption de ce texte constitue un jalon dans la consécration des valeurs de la solidarité au Maroc».
Pour sa part, Ahmed Khamlichi, directeur général de Dar Al Hadith Al Hassania, a parlé de l’aspect religieux de la problématique des enfants orphelins au Maroc. «En tant que musulmans, nous devons agir en suivant les valeurs humaines de notre religion. Plusieurs textes coraniques nous ordonnent de venir en aide aux enfants orphelins et de les soutenir. Il faut lutter contre le mariage des mineurs qui est l’une des principales raisons de l’abandon des enfants», a-t-il indiqué.
Le forum a été marqué par de nombreuses prestations artistiques d’enfants orphelins mais aussi par l’organisation de plusieurs panels notamment sur «La kafala des enfants abandonnés», «La situation sociale et psychologique de l’enfant abandonné et les moyens de traitement» et «Faire face aux grossesses non désirées»…