C'est vrai : elles sont idiotes. Elles se font taper dessus par des bonhommes qui, pendant des années, ont exercé leur emprise psychologique
sur elles. Si il n'y a pas de mesure d'éloignement, une plainte ne sert à rien et, à moins de coucher dehors et d'être séparée de ses enfants, la femme va être obligée d'y retourner avec la peur au ventre. Et puis, même si elle part, lui sait où vont les enfants à l'école, où elle travaille.
Partir avec les enfants sous les bras : pour aller où, pour faire quoi ?
J'avoue que c'est vachement facile pour une femme battue qui vit avec la peur quotidienne de se retrouver sur le trottoir avec sa petite valise et les gosses qui pleurent.
Cependant, vous avez parfaitement raison : "A un moment donné faut arrêter d'être idiote".