40.41.42° c jusqu'à quelle température notre corps peut-il résister?

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Alors que les températures ont atteint des records jeudi, nous nous sommes demandé jusqu'à quel point notre corps pouvait résister à la chaleur. Rémy Slama, directeur de recherche en épidémiologie environnementale à l'Inserm, nous répond.

Ce jeudi 25 juillet, pic du deuxième épisode caniculaire de l'été, aura été une journée historiquement chaude. A Paris, le record de chaleur datant de plus de 70 ans (40,4°C en 1947) a été largement battu, le thermomètre atteignant 42,6°C. Alors que le seuil des 40°C n'était dépassé en France que de façon très exceptionnelle il y a un demi-siècle, des maximales jusqu'à plus de 43°C ont été observées sur une grande partie du pays.

Pour la plupart d'entre nous, de telles températures sont éprouvantes, d'autant que dans des épisodes de ce type il fait à peine moins chaud la nuit. Le repos est donc compromis. Nous avons demandé à Rémy Slama, directeur de recherche à l'Inserm et auteur du livre "Le mal du dehors, L’influence de l’environnement sur la santé" (éditions Quae), quels étaient les effets physiologiques de telles températures, et jusqu'à quel niveau de chaleur ambiante notre corps pouvait résister.

Une dépense d'énergie due à la chaleur dangereuse sur le long terme

"Notre organisme dépense beaucoup d’énergie et d’eau pour maintenir la température interne à 37°C", indique Rémy Slama. Car, explique l'épidémiologiste environnemental, les protéines de l’organisme se dénaturent et nos cellules ne survivent pas si la température interne avoisine 41°C. "Cette dépense d'énergie, déclenche, dans le corps, des réactions assez similaires à celles d'un exercice physique", telles qu'une perte excessive d'eau et de sels ou encore une élévation de la température corporelle. D'où l'importance de bien s'hydrater et de bien manger en cas de canicule.

Malgré l'observation des préconisations pour se préserver de la surchauffe, l'effort que doit fournir le corps devient de plus en plus important à mesure que la vague de chaleur se prolonge. De fortes chaleurs, supérieures à 31°C pendant plus de trois jours sans refroidissement sensible nocturne (moins de 21°C), peuvent dont avoir de graves conséquences sur la santé, tels qu'un syndrome d'épuisement physique ou encore de déshydratation, entraînant des désordres métaboliques avec retentissement rénal et cardiaque.

 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Alors que les températures ont atteint des records jeudi, nous nous sommes demandé jusqu'à quel point notre corps pouvait résister à la chaleur. Rémy Slama, directeur de recherche en épidémiologie environnementale à l'Inserm, nous répond.

Ce jeudi 25 juillet, pic du deuxième épisode caniculaire de l'été, aura été une journée historiquement chaude. A Paris, le record de chaleur datant de plus de 70 ans (40,4°C en 1947) […]
C’était déjà un coup du CO₂ ? :joueur:
 
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