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Bladinaute averti
845 millions de m3 seront transférés annuellement des bassins du Nord. Les principaux bénéficiaires sont Tadla, Doukkala, El Haouz et Tensift. Le coût de l'eau transférée sera élevé: entre 2.5 à 4 DH le m3 contre un maximum de 0.70 DH pour l'eau exploitée actuellement.
Après les autoroutes, le méga port de Tanger Med, le TGV, un autre chantier non moins gigantesque pourrait être lancé au cours des deux ans à venir. Il sagit du transfert des eaux du Nord vers le Sud du pays, un projet colossal et dune extrême importance. Colossal parce que le coût de réalisation est estimé à 40 milliards de DH, soit léquivalent de quatre autoroutes Tanger-Casablanca et plus que ce que coûterait le TGV reliant les deux villes (33 milliards de DH). Limportance du projet réside, elle, dans le fait quil permettrait de faire face à un déficit non négligeable des ressources hydrauliques dans certaines régions et surtout de mieux exploiter cette matière vitale de plus en plus rare.
Lidée de ce grand chantier trottait dans la tête des responsables marocains chargés des questions de leau et de lagriculture depuis les années 90. «Nous avons commencé à y réfléchir sérieusement depuis 2004. Les études préliminaires ont été engagées et cest en 2009 quil a été entériné et intégré dans la stratégie nationale de leau», rappelle un cadre du Secrétariat dEtat chargé de leau. Aujourdhui, les contours du projet se précisent. Il sagit en fait de procéder à un transfert des excédents deau qui se perdent en mer des bassins de lOued Laou, Loukkos et Sebou vers les bassins du Bouregreg, de lOum Rbia et du Tensift. Selon le secrétariat dEtat à leau et à lenvironnement, les précipitations au Maroc connaissent des variations très importantes dune région à lautre en allant du Nord vers le Sud et de lOuest vers lEst. En effet, les précipitations atteignent près de 2 000 mm par an dans les zones les plus arrosées au Nord et descendent en deçà de 100 mm dans les zones arides du sud du pays. Ainsi, le taux des apports en eau naturelle par habitant varie de 370 m3/hab/an dans les bassins pauvres en ressources en eau (Sahara, Sud de lAtlas et Souss-Massa groupés) à 1 100 m3/hab/an en moyenne pour les bassins du Loukkos, du Tangérois et des Côtiers méditerranéens réunis. Les deux bassins du Sebou et de lOum Er Rbia concentrent près de 50% des ressources en eau du pays. De surcroît, les principales agglomérations et activités économiques sont localisées essentiellement dans la région du Centre-Ouest qui nest pas suffisamment riche en eau. Avec le projet de transfert, ce sont principalement les régions de Tadla, Doukkala, El Haouz et Tensift qui bénéficieraient de ces excédents inutilisés. Et pour cause, ces régions du centre, qui abritent de grandes agglomérations et activités économiques, ***- naissent un déficit de ressources hydriques considérable.
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Après les autoroutes, le méga port de Tanger Med, le TGV, un autre chantier non moins gigantesque pourrait être lancé au cours des deux ans à venir. Il sagit du transfert des eaux du Nord vers le Sud du pays, un projet colossal et dune extrême importance. Colossal parce que le coût de réalisation est estimé à 40 milliards de DH, soit léquivalent de quatre autoroutes Tanger-Casablanca et plus que ce que coûterait le TGV reliant les deux villes (33 milliards de DH). Limportance du projet réside, elle, dans le fait quil permettrait de faire face à un déficit non négligeable des ressources hydrauliques dans certaines régions et surtout de mieux exploiter cette matière vitale de plus en plus rare.
Lidée de ce grand chantier trottait dans la tête des responsables marocains chargés des questions de leau et de lagriculture depuis les années 90. «Nous avons commencé à y réfléchir sérieusement depuis 2004. Les études préliminaires ont été engagées et cest en 2009 quil a été entériné et intégré dans la stratégie nationale de leau», rappelle un cadre du Secrétariat dEtat chargé de leau. Aujourdhui, les contours du projet se précisent. Il sagit en fait de procéder à un transfert des excédents deau qui se perdent en mer des bassins de lOued Laou, Loukkos et Sebou vers les bassins du Bouregreg, de lOum Rbia et du Tensift. Selon le secrétariat dEtat à leau et à lenvironnement, les précipitations au Maroc connaissent des variations très importantes dune région à lautre en allant du Nord vers le Sud et de lOuest vers lEst. En effet, les précipitations atteignent près de 2 000 mm par an dans les zones les plus arrosées au Nord et descendent en deçà de 100 mm dans les zones arides du sud du pays. Ainsi, le taux des apports en eau naturelle par habitant varie de 370 m3/hab/an dans les bassins pauvres en ressources en eau (Sahara, Sud de lAtlas et Souss-Massa groupés) à 1 100 m3/hab/an en moyenne pour les bassins du Loukkos, du Tangérois et des Côtiers méditerranéens réunis. Les deux bassins du Sebou et de lOum Er Rbia concentrent près de 50% des ressources en eau du pays. De surcroît, les principales agglomérations et activités économiques sont localisées essentiellement dans la région du Centre-Ouest qui nest pas suffisamment riche en eau. Avec le projet de transfert, ce sont principalement les régions de Tadla, Doukkala, El Haouz et Tensift qui bénéficieraient de ces excédents inutilisés. Et pour cause, ces régions du centre, qui abritent de grandes agglomérations et activités économiques, ***- naissent un déficit de ressources hydriques considérable.
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