«Si la musique» célèbre les rythmes africains
Le Moussem d’Assilah a lancé un festival pour célébrer toutes les musiques du monde dont l’âme est d’inspiration africaine. L’événement se poursuit cette année jusqu’au 11 juillet dans les rues d’Assilah et la bibliothèque Bandar Bin Sultan.
Le Moussem culturel international d’Assilah a désormais un festival annuel sous le nom «Si la musique – Saison africaine de la musique, Assilah». Cet événement dans le Moussem célèbre toute la musique faite dans le monde dont l’âme est d’inspiration africaine. «Si la musique» se passe cette année sur les places publiques et jardins de la ville ainsi que dans la bibliothèque Bandar Bin Sultan.
Du 8 au 11 juillet, des artistes marocains et d’ailleurs se produisent devant le public zaïlachi et créent une ambiance festive au sein de la ville. Le 8 juillet, les Gnawas d’Assilah se sont produits sur la grande place de la ville. Toujours dans la rue, l’artiste Chalo Correia d’Angola a donné un avant-goût de sa musique aux Zaïlachis avant de se produire dans l’amphithéâtre de la bibliothèque Bandar Bin Sultan. Cet auteur-compositeur-interprète talentueux joue des accords de guitare angolais traditionnels gérés par des rythmes complexes syncopés et percussifs. Il joue la Semba, précurseur de la Samba brésilienne.
Dans un inlassable solo, Chalo présente aussi d’autres styles traditionnels angolais urbains comme la Massemba, le Kilapanga, la Rumba, la Kazucuta, la Kabetula et Rebita. Sa voix vigoureuse et l’harmonica s’accordent parfaitement avec sa nouvelle musique, apportant le style festif d’antan fusionné avec un style d’écriture contemporain. Sa musique invite à la réflexion et au voyage au sein d’une Afrique chargée d’histoire. La soirée du 11 juillet était aussi marquée par une voix douce et porteuse de grand talent. Celle de Nabyla Maan qui nous a habitués à ses rythmes bien recherchés. La jeune artiste a pris l’habitude de créer une alchimie avec son public. Ses concerts sont surtout un moment de partage de la grande passion pour les musiques arabo-andalouses. Pour faire plaisir à ses fans, venus nombreux, Nabila Maan a présenté, comme d’habitude, le meilleur de son talent. Calme et sûre de sa musique, l’artiste a chanté des notes modernes de musiques marocaines anciennes. Elle est surtout connue pour ses reprises de la célèbre Qsida «Laghzal Fatma» et l’incontournable thème andalou «Chams Al-Achia». À chacun de ses concerts, Nabila Maan nous rappelle ses projets artistiques où se mêlent Melhoun, Ala Andalusia et Tarab Gharnati au jazz et aux musiques du monde......................
lematin.ma
Le Moussem d’Assilah a lancé un festival pour célébrer toutes les musiques du monde dont l’âme est d’inspiration africaine. L’événement se poursuit cette année jusqu’au 11 juillet dans les rues d’Assilah et la bibliothèque Bandar Bin Sultan.
Le Moussem culturel international d’Assilah a désormais un festival annuel sous le nom «Si la musique – Saison africaine de la musique, Assilah». Cet événement dans le Moussem célèbre toute la musique faite dans le monde dont l’âme est d’inspiration africaine. «Si la musique» se passe cette année sur les places publiques et jardins de la ville ainsi que dans la bibliothèque Bandar Bin Sultan.
Du 8 au 11 juillet, des artistes marocains et d’ailleurs se produisent devant le public zaïlachi et créent une ambiance festive au sein de la ville. Le 8 juillet, les Gnawas d’Assilah se sont produits sur la grande place de la ville. Toujours dans la rue, l’artiste Chalo Correia d’Angola a donné un avant-goût de sa musique aux Zaïlachis avant de se produire dans l’amphithéâtre de la bibliothèque Bandar Bin Sultan. Cet auteur-compositeur-interprète talentueux joue des accords de guitare angolais traditionnels gérés par des rythmes complexes syncopés et percussifs. Il joue la Semba, précurseur de la Samba brésilienne.
Dans un inlassable solo, Chalo présente aussi d’autres styles traditionnels angolais urbains comme la Massemba, le Kilapanga, la Rumba, la Kazucuta, la Kabetula et Rebita. Sa voix vigoureuse et l’harmonica s’accordent parfaitement avec sa nouvelle musique, apportant le style festif d’antan fusionné avec un style d’écriture contemporain. Sa musique invite à la réflexion et au voyage au sein d’une Afrique chargée d’histoire. La soirée du 11 juillet était aussi marquée par une voix douce et porteuse de grand talent. Celle de Nabyla Maan qui nous a habitués à ses rythmes bien recherchés. La jeune artiste a pris l’habitude de créer une alchimie avec son public. Ses concerts sont surtout un moment de partage de la grande passion pour les musiques arabo-andalouses. Pour faire plaisir à ses fans, venus nombreux, Nabila Maan a présenté, comme d’habitude, le meilleur de son talent. Calme et sûre de sa musique, l’artiste a chanté des notes modernes de musiques marocaines anciennes. Elle est surtout connue pour ses reprises de la célèbre Qsida «Laghzal Fatma» et l’incontournable thème andalou «Chams Al-Achia». À chacun de ses concerts, Nabila Maan nous rappelle ses projets artistiques où se mêlent Melhoun, Ala Andalusia et Tarab Gharnati au jazz et aux musiques du monde......................

«Si la musique» célèbre les rythmes africains
«Si la musique» célèbre les rythmes africains