93: sidération après l’agression d’une enseignante...

93: sidération après l’agression d’une enseignante au cri de «c’est un attentat»
Jeudi 11 avril, un jeune garçon a pénétré dans une salle de classe d’un collège de Saint-Denis en Seine-Saint-Denis et a tiré sur une professeure avec un pistolet à billes. Il a été arrêté.

C’est une scène profondément choquante qui s’est déroulée jeudi 11 avril dans un établissement scolaire de Saint-Denis en Seine-Saint-Denis. Une professeure du collège Elsa-Triolet a été braquée par un adolescent avec un pistolet à billes, lequel a tiré sur la jeune femme de 26 ans. L’auteur de l’agression, un ancien élève exclu il y a 2 ans, a été arrêté peu après les faits.
Selon France Inter, l’enseignante donnait un cours dans une salle située au rez-de-chaussée de l’établissement lorsque trois individus d’une quinzaine d’années, situés dans la rue, ont commencé à interpeller ses élèves en classe. La professeure est alors sortie pour leur demander d’arrêter. Après l’avoir insultée, les délinquants ont lancé un pavé dans la vitre de la salle de classe, avant que l’un d’eux n’escalade la clôture et entre à l’intérieur. Il a alors crié: «C’est un attentat!», pointant un pistolet à billes vers la jeune femme. Il a tiré trois fois dans sa direction. La victime est parvenue à se protéger avec sa main. Elle n’a pas été blessée. Les deux autres jeunes n’ont pas été identifiés.

«J’étais dans la sidération parce que je ne connaissais pas l’individu, a témoigné l’enseigante auprès de France info. Ce n’est pas un évènement ponctuel. L’incident est d’une extrême gravité mais les violences, c’est tout le temps.»

Des agressions devenues courantes
Le SNES 93 affirme ainsi que dans la même journée, dans le même établissement, un élève de 6e a introduit un taser et qu’un incendie s’est déclaré à la cantine. Le syndicat rappelle également que le 12 mars dernier à Saint-Denis, un professeur avait été agressé devant le collège La Courtille et que le même jour, un groupe d’élèves s’était introduit dans le lycée Paul-Eluard avec des battes et des marteaux. Le 5 avril, une assistante d’éducation et un enseignant étaient eux agressés à Aubervilliers, au collège Diderot.

Face à cela, la seule réponse des établissements est souvent répressive. On estime que pour le département de Seine-Saint-Denis, chaque jour, 167 à 589 élèves sont sous le coup d’une exclusion temporaire. Les personnels du collège Elsa-Triolet, eux, se sont mis en grève vendredi 12 avril. «Encore un braquage d’une enseignante dans un collège! À Saint-Denis comme ailleurs ça suffit!», ont-ils dénoncé dans un communiqué, demandant notamment plus de moyens humains pour l’établissement. La ville de Saint-Denis a «fermement condamné» ces violences et demandé qu’une réunion avec les acteurs concernés soit organisée à la préfecture.

http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...eignante-au-cri-de-c-est-un-attentat-20190413

Je plains les profs... :(
 

Chriski

Faite l’humour , pas la guerre.
VIB
93: sidération après l’agression d’une enseignante au cri de «c’est un attentat»
Jeudi 11 avril, un jeune garçon a pénétré dans une salle de classe d’un collège de Saint-Denis en Seine-Saint-Denis et a tiré sur une professeure avec un pistolet à billes. Il a été arrêté.

C’est une scène profondément choquante qui s’est déroulée jeudi 11 avril dans un établissement scolaire de Saint-Denis en Seine-Saint-Denis. Une professeure du collège Elsa-Triolet a été braquée par un adolescent avec un pistolet à billes, lequel a tiré sur la jeune femme de 26 ans. L’auteur de l’agression, un ancien élève exclu il y a 2 ans, a été arrêté peu après les faits.
Selon France Inter, l’enseignante donnait un cours dans une salle située au rez-de-chaussée de l’établissement lorsque trois individus d’une quinzaine d’années, situés dans la rue, ont commencé à interpeller ses élèves en classe. La professeure est alors sortie pour leur demander d’arrêter. Après l’avoir insultée, les délinquants ont lancé un pavé dans la vitre de la salle de classe, avant que l’un d’eux n’escalade la clôture et entre à l’intérieur. Il a alors crié: «C’est un attentat!», pointant un pistolet à billes vers la jeune femme. Il a tiré trois fois dans sa direction. La victime est parvenue à se protéger avec sa main. Elle n’a pas été blessée. Les deux autres jeunes n’ont pas été identifiés.

«J’étais dans la sidération parce que je ne connaissais pas l’individu, a témoigné l’enseigante auprès de France info. Ce n’est pas un évènement ponctuel. L’incident est d’une extrême gravité mais les violences, c’est tout le temps.»

Des agressions devenues courantes
Le SNES 93 affirme ainsi que dans la même journée, dans le même établissement, un élève de 6e a introduit un taser et qu’un incendie s’est déclaré à la cantine. Le syndicat rappelle également que le 12 mars dernier à Saint-Denis, un professeur avait été agressé devant le collège La Courtille et que le même jour, un groupe d’élèves s’était introduit dans le lycée Paul-Eluard avec des battes et des marteaux. Le 5 avril, une assistante d’éducation et un enseignant étaient eux agressés à Aubervilliers, au collège Diderot.

Face à cela, la seule réponse des établissements est souvent répressive. On estime que pour le département de Seine-Saint-Denis, chaque jour, 167 à 589 élèves sont sous le coup d’une exclusion temporaire. Les personnels du collège Elsa-Triolet, eux, se sont mis en grève vendredi 12 avril. «Encore un braquage d’une enseignante dans un collège! À Saint-Denis comme ailleurs ça suffit!», ont-ils dénoncé dans un communiqué, demandant notamment plus de moyens humains pour l’établissement. La ville de Saint-Denis a «fermement condamné» ces violences et demandé qu’une réunion avec les acteurs concernés soit organisée à la préfecture.

http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...eignante-au-cri-de-c-est-un-attentat-20190413

Je plains les profs... :(
Y a des endroits où on aime pas l école,on les crame même de temps en temps.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]

Face à cela, la seule réponse des établissements est souvent répressive. On estime que pour le département de Seine-Saint-Denis, chaque jour, 167 à 589 élèves sont sous le coup d’une exclusion temporaire. Les personnels du collège Elsa-Triolet, eux, se sont mis en grève vendredi 12 avril. «Encore un braquage d’une enseignante dans un collège! À Saint-Denis comme ailleurs ça suffit!», ont-ils dénoncé dans un communiqué, demandant notamment plus de moyens humains pour l’établissement. La ville de Saint-Denis a «fermement condamné» ces violences et demandé qu’une réunion avec les acteurs concernés soit organisée à la préfecture.

[…]
Ce n’est pas une réponse répressive, ces élèves ne sont pas blessés d’être exclus. C’est plutôt une mesure de protection pour les autres élèves et le personnel. Mais vrai que cette réponse ne résous rien, et à vrai dire, l’école ne peut pas résoudre des problèmes de société d’une telle importance (idem pour la police, au passage).
 
A

AncienMembre

Non connecté
cette violence est très préoccupante
j'avais déjà vu la vidéo d'un élève qui maintenait un pistolet sur la tempe d'une prof qui restait impassible
maintenant on voit un élève qui tire carrément sur la prof

c'est intolérable pour les enseignants et intolérable d'un point de vue éducatif
que fait le proviseur, la police?
 
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