Première sortie à linternational pour le chef de gouvernement, le Forum de Davos, tenu fin janvier dernier, a été le déclencheur dune opération de charme que mène le Maroc à lheure actuelle à destination des investisseurs. Il y a quelques jours, une délégation menée par Najib Boulif, ministre des affaires générales du gouvernement, était à Washington en ce sens. Auparavant, cest la France qui a servi de lieu de rencontre avec des bailleurs de fonds européens.
En fait, deux genres dinvestisseurs sont démarchés par le Maroc. Dun côté, les institutions internationales ainsi que les fonds souverains et grandes fortunes familiales du Golfe, de lautre, des industriels désireux de profiter de la position du Maroc en tant que hub régional, bénéficiant dun taux de croissance et dune situation politique stable, signataire daccords de libre-échange aussi bien avec les Etats-Unis, lUnion européenne quavec des pays du monde arabo-musulman comme lEgypte, la Turquie et la Jordanie. Les objectifs poursuivis sont également de deux ordres : chercher du financement pour les grands projets dinfrastructures et inciter des entreprises à venir produire localement dans une optique dexportation. Le tout «adossé à des propositions concrètes, des packages incitatifs», selon une source à la Primature.
Lidée nest pas nouvelle et le gouvernement précédent avait aussi démarché des investisseurs de la sorte, sauf que, cette fois-ci, et comme ce fut le cas pour le gouvernement Jettou, le dossier est suivi par la Primature elle-même. En attendant des résultats, lon sait déjà quune visite des représentants du fonds souverain chinois est programmée pour le 16 mars.
La Vie Eco
En fait, deux genres dinvestisseurs sont démarchés par le Maroc. Dun côté, les institutions internationales ainsi que les fonds souverains et grandes fortunes familiales du Golfe, de lautre, des industriels désireux de profiter de la position du Maroc en tant que hub régional, bénéficiant dun taux de croissance et dune situation politique stable, signataire daccords de libre-échange aussi bien avec les Etats-Unis, lUnion européenne quavec des pays du monde arabo-musulman comme lEgypte, la Turquie et la Jordanie. Les objectifs poursuivis sont également de deux ordres : chercher du financement pour les grands projets dinfrastructures et inciter des entreprises à venir produire localement dans une optique dexportation. Le tout «adossé à des propositions concrètes, des packages incitatifs», selon une source à la Primature.
Lidée nest pas nouvelle et le gouvernement précédent avait aussi démarché des investisseurs de la sorte, sauf que, cette fois-ci, et comme ce fut le cas pour le gouvernement Jettou, le dossier est suivi par la Primature elle-même. En attendant des résultats, lon sait déjà quune visite des représentants du fonds souverain chinois est programmée pour le 16 mars.
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