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[QUOTE="TIGELLIUS, post: 17897538, member: 391415"] [B]Au point de vue de la critique externe, trois faits [U]prouvent l'interpolation[/U] :[/B] 1. Il est impossible d'envisager l'omission de ce morceau, dans les nombreux documents que nous venons d'examiner, comme purement accidentelle. S'il était authentique, il faudrait nécessairement qu'il eût été retranché à dessein et par le motif que supposent quelques Pères. Mais, à compte-là combien d'autres retranchements n'eût-on pas dû faire dans le Nouveau Testament ? Et se serait-on permis une semblable liberté à l'égard d'un texte décidément connu comme apostolique? 2. De plus, le texte varie extraordinairement dans les documents qui présentent ce morceau ; [U]on compte plus de quatre-vingts variantes dans ces douze versets.[/U] Griesbach a distingué trois textes tout différents : le texte ordinaire celui de D, et un troisième qui résulte d'un certain nombre de Mss. [U]Un vrai texte apostolique n'a jamais subi de telles altérations.[/U] 3. [U]Comment se fait-il que le morceau tout entier se trouve si diversement placé dans les documents[/U] : après 7.36, à la fin de notre évangile, à la fin de Luc ch. 21, enfin entre les chapitres 7 et 8 de notre évangile comme dans le T. R.? Une telle hésitation est également sans exemple à l'égard d'un vrai texte apostolique. Le grand théologien protestant, [B]Bruce Metzger [/B]dit dans son commentaire du [B]« Greek New Testament [/B]», dont il est l’un des membres actifs du comité qui le mit par écrit et en fit sa critique textuel : « L’évidence pour l’origine non Johannique de la péricope de la femme adultère est dominant. Il est absent des manuscrits (la liste est déjà cité au-dessus)…En orient, il est absent des plus anciennes formes de la version Syriaque, bohaïrique, Sahidique, sub-Achmimique. Quelques manuscrits Arménien et la vieille version géorgienne l’omettent aussi. En occident, le passage est absent de la version Gothique et de plusieurs anciens manuscrits Latin…[U]Le Comité est [B]UNANIME[/B] [/U][COLOR=rgb(184, 49, 47)][B]pour dire que la péricope de la femme adultère ne fait pas parti originellement des 4 évangiles… »[/B][/COLOR] [I]« [B]Commentaire de Bruce Metzger du Greek New Testament[/B] » 2ème édition, p.188-189[/I] Nous pouvons citer également le grand théologien catholique Raymond Brown qui nous dit: « Le passage de 7:53_8:11 sur le jugement de la femme adultère [B]manque dans les meilleurs manuscrits grecs.[/B] Si pour beaucoup (dont les catholiques) ce récit est canonique, inspire, l’histoire est presque certaine ici hors de son contexte, en dépit d’une posible ralation avec 8, 15.46a. Quelques manuscrits placent cet épisode après Lc 21 :38 comme la continuation des questions posées à Jésus avant son arrestation (Lc 20 :20-40). Peut être s’agit-il d’un récit ancien sur la miséricorde de Jésus envers les pécheurs (voir Papias en HE 3, 39, 17), qui aurait voyagé indépendamment des quatre évangiles et n’aurait pu y figurer qu’après un changement dans la répugnance de l’Eglise à pardonner l’adultère (Le Pasteur d’Hermas, Mandat 4,1)… » [I](Raymond E.Brown, ‘Que sait-on du Nouveaux Testament’, Bayard 2011, p419) [/I] [/QUOTE]
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