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VIB
A fin 2011, 20% de la superficie totale irriguée du pays étaient équipés en système localisé. Les subventions allouées aux agriculteurs peuvent aller jusqu'à 100% du coût d'un projet. 37 milliards de DH pour la reconversion collective et individuelle des systèmes d'irrigation classiques.
Goutte à Goutte Pluie Maroc
Il y a un avant et un après 2010 pour le Programme national déconomie deau en irrigation (PNEEI) 2008-2020, consistant à remplacer le système dirrigation de surface et par aspersion par un système localisé (goutte-à-goutte) sur 550 000 ha. Sur cette superficie, 220 000 ha sont relatifs à la reconversion collective (projets réalisés à linitiative du ministère de lagriculture) et 330 000 ha aux projets individuels, cest-à-dire portés directement par les agriculteurs et subventionnés par lEtat. Et pour ce deuxième volet, on est passé dune moyenne ne dépassant pas 20 000 ha par an, à 50 000 ha à partir de 2010 et le rythme de réalisation devrait bientôt atteindre 70 000 ha par an, une fois que lexécution du volet collectif sera concrètement entamée (voir encadré).
Déjà, les résultats de ce programme, lancé dans le cadre du Plan Maroc vert sont palpables. A fin 2011, 291 606 ha, soit 20% des 1,4 millions dha que compte le pays en superficie irriguée, étaient équipés en systèmes localisés contre 11% en 2007, année précédant le lancement du programme, et 7% en 2002. Cette surface équipée représente un potentiel déconomie en eau de 130 millions de m3 par an, soit léquivalent dun grand barrage, indiquent les services du ministère de lagriculture.
Toutefois, les 16 régions névoluent pas au même rythme. Celle de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër a dépassé les objectifs du PNEEI en couvrant 6 700 ha supplémentaires, alors que la barre était fixée à 4 600 ha seulement. Cette région, qui est cependant lune des moins dotées en superficie irriguée (16 900 ha), totalise aujourdhui 18 630 ha équipés en goutte-à-goutte. Ce qui veut dire quil a y eu même une extension.
Parmi les régions les plus représentatives en matière dirrigation, le Souss-Massa-Draa est sans doute la plus en avance. Sur un objectif de 31 500 ha, 75% sont déjà pourvus en système localisé. Ce score nest pas étonnant. En effet, dans une zone où leau devient de plus en plus difficile daccès, les agriculteurs ont rapidement compris quil fallait faire vite pour optimiser la consommation. Dans le Gharb, autre grande région dirrigation, le taux de réalisation est à 22%, Marrakech affiche 20% et le Tadla Azilal 15%.
980 MDH de crédits alloués aux subventions en 2011
Cela peut paraître lent mais sur les huit années qui restent, il est largement possible datteindre les objectifs. Dabord, parce que lEtat y met les moyens : le PNEEI est doté dun budget de 37 milliards de DH dont 17,4 milliards pour la reconversion collective, 10,1 milliards pour lindividuelle et 9,45 milliards pour les actions daccompagnement. En 2011, le budget prévisionnel des crédits alloués aux subventions totalisait 980 MDH, soit 42% de plus quen 2010. Le taux de réalisation a été de 67%. Les subventions qui sont passées de 70% à 80% de linvestissement peuvent atteindre désormais 100%.
Goutte à Goutte Pluie Maroc
Il y a un avant et un après 2010 pour le Programme national déconomie deau en irrigation (PNEEI) 2008-2020, consistant à remplacer le système dirrigation de surface et par aspersion par un système localisé (goutte-à-goutte) sur 550 000 ha. Sur cette superficie, 220 000 ha sont relatifs à la reconversion collective (projets réalisés à linitiative du ministère de lagriculture) et 330 000 ha aux projets individuels, cest-à-dire portés directement par les agriculteurs et subventionnés par lEtat. Et pour ce deuxième volet, on est passé dune moyenne ne dépassant pas 20 000 ha par an, à 50 000 ha à partir de 2010 et le rythme de réalisation devrait bientôt atteindre 70 000 ha par an, une fois que lexécution du volet collectif sera concrètement entamée (voir encadré).
Déjà, les résultats de ce programme, lancé dans le cadre du Plan Maroc vert sont palpables. A fin 2011, 291 606 ha, soit 20% des 1,4 millions dha que compte le pays en superficie irriguée, étaient équipés en systèmes localisés contre 11% en 2007, année précédant le lancement du programme, et 7% en 2002. Cette surface équipée représente un potentiel déconomie en eau de 130 millions de m3 par an, soit léquivalent dun grand barrage, indiquent les services du ministère de lagriculture.
Toutefois, les 16 régions névoluent pas au même rythme. Celle de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër a dépassé les objectifs du PNEEI en couvrant 6 700 ha supplémentaires, alors que la barre était fixée à 4 600 ha seulement. Cette région, qui est cependant lune des moins dotées en superficie irriguée (16 900 ha), totalise aujourdhui 18 630 ha équipés en goutte-à-goutte. Ce qui veut dire quil a y eu même une extension.
Parmi les régions les plus représentatives en matière dirrigation, le Souss-Massa-Draa est sans doute la plus en avance. Sur un objectif de 31 500 ha, 75% sont déjà pourvus en système localisé. Ce score nest pas étonnant. En effet, dans une zone où leau devient de plus en plus difficile daccès, les agriculteurs ont rapidement compris quil fallait faire vite pour optimiser la consommation. Dans le Gharb, autre grande région dirrigation, le taux de réalisation est à 22%, Marrakech affiche 20% et le Tadla Azilal 15%.
980 MDH de crédits alloués aux subventions en 2011
Cela peut paraître lent mais sur les huit années qui restent, il est largement possible datteindre les objectifs. Dabord, parce que lEtat y met les moyens : le PNEEI est doté dun budget de 37 milliards de DH dont 17,4 milliards pour la reconversion collective, 10,1 milliards pour lindividuelle et 9,45 milliards pour les actions daccompagnement. En 2011, le budget prévisionnel des crédits alloués aux subventions totalisait 980 MDH, soit 42% de plus quen 2010. Le taux de réalisation a été de 67%. Les subventions qui sont passées de 70% à 80% de linvestissement peuvent atteindre désormais 100%.