A Khouribga, une condamnation pour corruption électorale se transforme en affaire politique : Lembarras du gouvernement Benkirane
Mauvaise nouvelle pour le gouvernement Benkirane. Lélection de lun de ses ministres vient dêtre entachée par un procès et, surtout, une condamnation pour corruption électorale. La sentence prononcée il y a quelques jours par le tribunal de première instance de Khouribga a suscité bien des commentaires dans la ville des phosphates. Deux des principaux « collaborateurs » de la tête de liste du Mouvement populaire en lice dans la circonscription de Khouribga ont été reconnus coupables de corruption électorale et condamné à une peine de prison avec sursis assortie dune amende. Chronique dune « simple » affaire de corruption électorale ? Pas vraiment. Les choses se compliquent un peu plus lorsquon sait que la tête de liste en question nest autre que lactuel ministre du Tourisme et membre dirigeant du Mouvement populaire Lahcen Haddad.Laffaire remonte aux législatives du 25 novembre dernier. Alors que la campagne électorale bat son plein, le scandale éclate. Un président de commune rurale, élu sous les couleurs du Mouvement populaire, est surpris en flagrant délit de corruption délecteurs. Les témoignages laccablent : il proposait des sommes dargent (entre 250 et 500 DHS) à ceux et celles qui voteraient pour la liste harakie. « Il est de notoriété publique que cet élu qui est adoul dans le civil est un marchand de voix. Tout le monde savait quil agissait pour le compte de la tête de liste du Mouvement populaire. Et je peux vous dire que largent a coulé à flots, pervertissant une campagne électorale où tout engagement et culture politique navaient plus aucun sens », témoigne un militant usfpéiste de la région.
Le président de la commune rurale et marchand de voix a été condamné à 8 mois de prison avec sursis, à une amende de 80.000 DHS ainsi quà linterdiction de se présenter aux élections pendant 10 ans, soit deux mandats. En première instance, la justice a dit son mot et tenté de réhabiliter la pratique électorale. « Ce verdict plaide en faveur de la transparence, la bonne gouvernance électorale. La sentence prononcée condamne clairement la corruption électorale et déclare la guerre à tous ceux qui tentent de dépraver la démocratie par des pratiques mafieuses qui ont très peu à voir avec lengagement politique », indique un avocat de Khouribga, prompt à parler dun procès exemplaire.
http://www.libe.ma/A-Khouribga-une-...itique-L-embarras-du-gouvernement_a25161.html
Mauvaise nouvelle pour le gouvernement Benkirane. Lélection de lun de ses ministres vient dêtre entachée par un procès et, surtout, une condamnation pour corruption électorale. La sentence prononcée il y a quelques jours par le tribunal de première instance de Khouribga a suscité bien des commentaires dans la ville des phosphates. Deux des principaux « collaborateurs » de la tête de liste du Mouvement populaire en lice dans la circonscription de Khouribga ont été reconnus coupables de corruption électorale et condamné à une peine de prison avec sursis assortie dune amende. Chronique dune « simple » affaire de corruption électorale ? Pas vraiment. Les choses se compliquent un peu plus lorsquon sait que la tête de liste en question nest autre que lactuel ministre du Tourisme et membre dirigeant du Mouvement populaire Lahcen Haddad.Laffaire remonte aux législatives du 25 novembre dernier. Alors que la campagne électorale bat son plein, le scandale éclate. Un président de commune rurale, élu sous les couleurs du Mouvement populaire, est surpris en flagrant délit de corruption délecteurs. Les témoignages laccablent : il proposait des sommes dargent (entre 250 et 500 DHS) à ceux et celles qui voteraient pour la liste harakie. « Il est de notoriété publique que cet élu qui est adoul dans le civil est un marchand de voix. Tout le monde savait quil agissait pour le compte de la tête de liste du Mouvement populaire. Et je peux vous dire que largent a coulé à flots, pervertissant une campagne électorale où tout engagement et culture politique navaient plus aucun sens », témoigne un militant usfpéiste de la région.
Le président de la commune rurale et marchand de voix a été condamné à 8 mois de prison avec sursis, à une amende de 80.000 DHS ainsi quà linterdiction de se présenter aux élections pendant 10 ans, soit deux mandats. En première instance, la justice a dit son mot et tenté de réhabiliter la pratique électorale. « Ce verdict plaide en faveur de la transparence, la bonne gouvernance électorale. La sentence prononcée condamne clairement la corruption électorale et déclare la guerre à tous ceux qui tentent de dépraver la démocratie par des pratiques mafieuses qui ont très peu à voir avec lengagement politique », indique un avocat de Khouribga, prompt à parler dun procès exemplaire.
http://www.libe.ma/A-Khouribga-une-...itique-L-embarras-du-gouvernement_a25161.html