À qui peut profiter la destruction du barrage de Kakhovka ?

Le business des armes et du détournement d"argent public .
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L'Ukraine a accusé mardi 6 juin la Russie d'un "crime de guerre" en faisant exploser dans la nuit lundi le barrage de Nova Kakhovka, provoquant l'inondation des rives du Dnipro, le plus grand fleuve d’Ukraine, dans la région de Kherson. Le but de la Russie, selon Kiev, est d'empêcher les soldats ukrainiens de traverser le fleuve pour mener leur contre-offensive. Kiev et Moscou se rejettent la responsabilité de cette destruction, mais la plupart des éléments matériels pointent plutôt en direction de la Russie.

La menace d’un dynamitage déjà agitée par les Russes​

Il y a en effet peu de doutes sur l’identité des auteurs de l’attaque de cette centrale hydroélectrique qui barrait le Dnipro. En effet, la destruction complète des bâtiments et des portes d'eau, le système qui permet la régulation du flux, a demandé à coup sûr de très lourdes quantités d'explosif. Aussi paraît-il impossible de causer de pareilles destructions avec un simple bombardement d’artillerie : l’ouvrage a donc été proprement miné, et seuls les Russes avaient la possibilité de le faire, leurs unités ayant accès au barrage depuis la rive gauche du fleuve. La destruction du barrage de Khakovka par dynamitage était d'ailleurs une menace agitée par les Russes dès l'automne dernier, quand l'armée ukrainienne gagnait du terrain en direction de Kherson.
>> Carte : où se trouvent les zones potentiellement inondables après la destruction du barrage de Kakhovka ?
La destruction du barrage, et par voie de conséquence l'inondation de la plaine en aval jusqu'au port de Kherson, fait totalement sens d'un point de vue tactique pour les Russes. Une telle inondation empêchera certainement tout passage du fleuve par des unités lourdes de l'armée ukrainienne, puisque le Dnipro est large de plusieurs kilomètres en amont et désormais en aval. Le barrage et la route qui le traversait étaient d'ailleurs l'une des seules voies d'accès vers le sud de la région de Kherson et, plus au sud, encore vers la Crimée. Un axe que l'armée ukrainienne aurait pu emprunter pour sa grande contre-offensive. En inondant toute la zone, l'armée russe interdit pratiquement toute offensive en provenance de Kherson et renforce considérablement sa défense du flanc ouest des zones qu'elle occupe en Ukraine, particulièrement la Crimée.

Des précédents à Kryvyï Rih et lors de la bataille de Kiev​

Ce n’est pas la première opération militaire du genre. A l'automne dernier, les Russes avaient déjà bombardé au missile de croisière et partiellement détruit le barrage de Kryvyï Rih sur la rivière Inhoulet, inondant la plaine en aval. L'objectif était déjà de ralentir la progression sud de l'armée ukrainienne qui fonçait sur Kherson. Au début de la guerre, lors de la bataille de Kiev, les Ukrainiens avaient pareillement inondé, en faisant sauter certaines retenues sur au moins une des rivières affluentes du Dnipro au nord de Kiev, bloquant les avancées des troupes de Moscou en direction de la capitale ukrainienne.
Il existe par ailleurs un précédent plus ancien dans la région : en 1941; Staline avait déjà ordonné le dynamitage du barrage de Zaporijjia, un peu plus au nord sur le Dnipro, pour barrer la route aux troupes allemandes qui envahissaient alors l'URSS. Plusieurs milliers de civils et de militaires soviétiques avaient péri noyés. Depuis 1949, la destruction de barrages est considérée comme relevant du crime de guerre dans le droit humanitaire international et les lois de la guerre.
 

par Al Manar

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Kiev a détruit le barrage de Kakhovka


Choïgou a accusé les forces ukrainiennes d’être responsables de la destruction du barrage hydroélectrique de Kakhovka, situé à 150 km de la centrale nucléaire de Zaporijia, dans le sud de l’Ukraine. Cette centrale est occupée par les Russes mais supervisée par l’Agence internationale de l’Énergie atomique (AIEA).


Selon le ministre russe, ce «sabotage»« vise à «empêcher les actions offensives de l’armée russe sur cette partie du front», alors que Kiev serait selon lui en train de transférer des troupes depuis ce secteur pour renforcer son potentiel d’attaque ailleurs.








En décembre 2022, le général ukrainien Andriy Kovalchuk expliquait au Washington Post que le barrage de Kakhovka était une cible importante pour Kiev : «Les Ukrainiens ont même mené une frappe d’essai avec un lanceur HIMARS sur l’une des vannes du barrage». «Le test a été un succès», se réjouissait-il.


Le barrage hydroélectrique de Kakhovka (dans la nouvelle région russe de Kherson) est en partie détruit suite à un pilonnage, a annoncé le maire de la ville de Novaïa Kakhovka.


«À la suite de plusieurs frappes à 2h du matin, la partie supérieure du barrage où se trouvent les vannes a été démolie», a détaillé Vladimir Leontiev.

Le barrage de Kakhovka avait été régulièrement pilonné par Kiev cette année, et la Russie avait adressé une lettre au Conseil de sécurité de l’ONU demandant d’empêcher la destruction du site.


En mars, le maire de la ville a annoncé que la centrale avait été sérieusement endommagée, mais était maintenue en fonctionnement.

 

par Al Manar

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Kiev a détruit le barrage de Kakhovka


Choïgou a accusé les forces ukrainiennes d’être responsables de la destruction du barrage hydroélectrique de Kakhovka, situé à 150 km de la centrale nucléaire de Zaporijia, dans le sud de l’Ukraine. Cette centrale est occupée par les Russes mais supervisée par l’Agence internationale de l’Énergie atomique (AIEA).


Selon le ministre russe, ce «sabotage»« vise à «empêcher les actions offensives de l’armée russe sur cette partie du front», alors que Kiev serait selon lui en train de transférer des troupes depuis ce secteur pour renforcer son potentiel d’attaque ailleurs.








En décembre 2022, le général ukrainien Andriy Kovalchuk expliquait au Washington Post que le barrage de Kakhovka était une cible importante pour Kiev : «Les Ukrainiens ont même mené une frappe d’essai avec un lanceur HIMARS sur l’une des vannes du barrage». «Le test a été un succès», se réjouissait-il.


Le barrage hydroélectrique de Kakhovka (dans la nouvelle région russe de Kherson) est en partie détruit suite à un pilonnage, a annoncé le maire de la ville de Novaïa Kakhovka.


«À la suite de plusieurs frappes à 2h du matin, la partie supérieure du barrage où se trouvent les vannes a été démolie», a détaillé Vladimir Leontiev.

Le barrage de Kakhovka avait été régulièrement pilonné par Kiev cette année, et la Russie avait adressé une lettre au Conseil de sécurité de l’ONU demandant d’empêcher la destruction du site.


En mars, le maire de la ville a annoncé que la centrale avait été sérieusement endommagée, mais était maintenue en fonctionnement.

Pourquoi pas monsieur @Yancine sputnik agence-russe officiel

Au demeurant les russes avait miné le barrage et celui-ci appartient à l'Ukraine et non aux envahisseurs russes.


Par ailleurs 71 morts russes contre 3700 ukrainiens, soit un ratio de 1/50
Le ridicule ne te tue pas où alors tu t'es taper en boucle le film "les 300"

Pour que ce chiffre puisse exister il faudrait supposer un bombardement nucléaire russe tactique, où vraiment penser les ukrainiens plus stupides que les propagandistes russes de Bladi, parce que bon lancer une offensive ou 50 de tes gars meurent avant de tuer 1 seul adversaire, tu t'arrêtes pas à 3700 morts.
--> FAKES NEWS
 
Pourquoi pas monsieur @Yancine sputnik agence-russe officiel

Au demeurant les russes avait miné le barrage et celui-ci appartient à l'Ukraine et non aux envahisseurs russes.

Mais non, mais non : ils l'ont pas dit à la télé !
  • Déclaration du Ministère russe des Affaires étrangères concernant la destruction de la centrale hydroélectrique de Kakhovka par les forces armées ukrainiennes
  • Nous condamnons fermement la destruction par les forces armées ukrainiennes de la centrale hydroélectrique de Kakhovka, qui a entraîné une catastrophe humanitaire et environnementale importante.
  • La démolition de la digue du barrage a provoqué une augmentation significative du niveau d’eau à l’aval du Dniepr. Des localités sont inondées, des milliers de personnes doivent être évacuées. L’évacuation a déjà commencé. D’énormes dégâts de ce sabotage du régime de Kiev ont été infligés à l’agriculture de la région et à l’écosystème de l’embouchure du Dniepr. À cause de l’inévitable affaissement du réservoir de Kakhovka, l’approvisionnement en eau de la Crimée sera entravé et la bonification des terres agricoles de la région de Kherson sera perturbée.
  • La destruction de la centrale est un acte terroriste dirigé contre l’infrastructure purement civile. Elle a été planifiée d’avance et de manière ciblée par le régime de Kiev à des fins militaires dans le cadre de la soi-disant « contre-offensive » des forces armées ukrainiennes. Le régime de Kiev a non seulement soumis la centrale hydroélectrique de Kakhovka à des bombardements massifs, mais a également délibérément amené le niveau de l’eau dans le réservoir de Kakhovka à un niveau critique, ouvrant les vannes de la centrale hydroélectrique de Dnieprovskoy.
  • Le Comité d’enquête de Russie a ouvert une enquête pénale sur un acte terroriste qui a causé d’importants dommages matériels et d’autres conséquences graves.
  • La partie russe initiera l’examen de ce crime du régime de Kiev au Conseil de sécurité de l’ONU, auprès des organes statutaires et directeurs de l’OSCE et d’autres organisations internationales. Nous appelons la communauté mondiale à condamner les actes criminels des autorités ukrainiennes, qui deviennent de plus en plus inhumains et constituent une grave menace pour la sécurité régionale et mondiale.
 
Il faut croire que le public coté occidental est lobotomisé par les médias que beaucoup heureusement ne regardent ni n’écoutent plus. Le calme coté gouvernement russe nous donne toutes les informations dont nous avons besoin.
 
Que peut-on attendre d’un gouvernement dirigé par un acteur comique nommé Zelensky ? La réponse à cette question apparaît jour après jour dans la manière dont les forces armées ukrainiennes mènent leur contre-offensive printanière tant attendue : elle est mise en scène par l’équipe des relations publiques qui ne se préoccupe guère de son armée de chair à canon.


Pourquoi est-ce que je dis cela ? Parce que chacun des derniers revers militaires, voire des fiascos purs et simples des opérations militaires, est couvert par des spectacles sensationnels destinés à détourner l’attention du public, à l’intérieur du pays et surtout à l’étranger, de ce qui se passe sur le champ de bataille.


Au cours des deux dernières semaines, Zelensky a subi d’énormes pressions de la part de Washington pour lancer enfin la contre-offensive tant annoncée. Bien qu’il se soit plaint de l’insuffisance du nouveau matériel militaire reçu à ce jour et qu’il ait demandé aux pays de l’OTAN d’accélérer les livraisons de chars et d’avions de chasse F16, le Pentagone insistait sur le fait que les Ukrainiens étaient désormais bien équipés et qu’ils devaient prouver sur le champ de bataille que cet investissement des Américains et des Européens était justifié, qu’ils pouvaient effectivement repousser les Russes et libérer tous les territoires occupés.


Pourtant, sur le champ de bataille, nous n’avons vu que des combats de position et la recherche de points faibles dans les lignes de défense russes. Il n’y avait aucun signe d’une contre-offensive massive jusqu’à il y a un jour. Au lieu de cela, nous avons assisté à des incursions de forces spéciales ukrainiennes, dont on dit qu’il s’agit essentiellement de mercenaires venus de Pologne et d’ailleurs qui ont franchi la frontière entre l’oblast de Kharkov, tenu par les Ukrainiens, et l’oblast voisin de Belgorod, situé en Fédération de Russie. Puis, il y a environ quatre jours, nous avons assisté au début d’une attaque destructrice à l’artillerie et à la roquette sur la ville frontalière de Chebekino, où 400 ou 600 frappes sur des quartiers résidentiels ont été enregistrées sur des périodes de 24 heures. Comme nous le voyons quotidiennement à la télévision russe, toute la population du côté russe de la frontière, de l’autre côté de la ville de Kharkov, est en train d’être évacuée et les médias discutent des raisons pour lesquelles leur gouvernement n’a pas fait davantage pour protéger la frontière et riposter.


Bien entendu, si le Kremlin agissait de la sorte, il tomberait dans le piège de retirer des forces des lignes de front et d’affaiblir la préparation à la contre-offensive de masse qui pourrait encore avoir lieu. Mais il serait plus approprié de voir dans les attaques frontalières sur Belgorod non pas un objectif tactique militaire mais une dimension de relations publiques, pour capter les ondes et détourner l’attention de l’offensive massive encore retardée en fournissant quelques développements hautement photogéniques pour les équipes d’information.


Le sujet numéro un d’Euronews aujourd’hui est la destruction d’une partie de la centrale hydroélectrique de Kakhovka, dans la région méridionale de Kherson, d’un côté du fleuve Dniepr, avec pour conséquence que l’eau du réservoir destiné à alimenter la centrale se déverse maintenant de manière incontrôlée dans le Dniepr. Rappelons qu’ici, la rive gauche (occidentale) du Dniepr, avec l’ancienne capitale homonyme de l’oblast de Kherson, est tenue par les Ukrainiens et la rive droite (orientale) par les Russes.


Les menaces pesant sur le grand réservoir de Kakhovka ont été largement évoquées dans les médias locaux et internationaux il y a plus de huit mois, lorsque les Russes ont abandonné la ville de Kherson et retiré toutes leurs forces sur la rive gauche du Dniepr. À l’époque, les Russes avaient déjà anticipé la possibilité d’une rupture du barrage, avec pour conséquence des inondations dangereuses, voire mortelles, en aval. Ils ont retiré la population locale des zones jugées les plus dangereuses. En outre, comme le rappelle CNN, l’arrêt de la centrale hydroélectrique alimentée par l’eau du réservoir pourrait mettre en péril la centrale nucléaire de Zaporijia, qui n’est pas très éloignée et dont les équipements essentiels à son fonctionnement sont alimentés par l’électricité produite par la centrale de Kakhovka. Le danger nucléaire se manifeste donc une fois de plus.
 
Pourquoi le fonctionnement du réservoir a-t-il été paralysé maintenant et qui en est responsable, les Russes ou les Ukrainiens ? Ce matin, CNN se donne des airs de journalisme objectif en affirmant que les deux parties pointent l’autre du doigt et que nous ne saurons peut-être jamais qui est le coupable. Toutefois, cette feinte objectivité est factice dès le départ.


Pour comprendre sans équivoque qui a libéré le réservoir de Kakhovka pour inonder la région voisine, il faut se tourner vers d’autres nouvelles du jour provenant du champ de bataille et qui, à leur tour, nous dirigent vers le département des relations publiques des forces armées ukrainiennes. L’explosion de Kakhovka était certainement destinée à détourner l’attention des résultats de la première tentative ukrainienne d’attaque massive sur le champ de bataille dans le sud de Donetsk. Selon les rapports russes, leurs propres unités Vostok, avec l’aide de la couverture aérienne et de l’artillerie, ont «détruit» (l’euphémisme actuel pour «massacré») 1500 «effectifs vivants» ukrainiens (l’euphémisme actuel pour «troupes») et détruit 17 chars, dont 7 Leopards allemands, ainsi que des véhicules blindés de transport de troupes et d’autres véhicules et armes de campagne. Il s’agit d’une défaite scandaleuse et d’une perte de vies humaines dans le cadre d’une offensive sans espoir menée uniquement dans le but de soutirer davantage d’argent et d’armes aux sponsors occidentaux du régime de Kiev. Alors que nos médias amplifient les récits d’inondations près de Kakhovka et plus loin en aval, on peut espérer que personne ne remarquera la défaite militaire.


Quelles sont les conséquences pratiques d’une campagne militaire menée par le département des relations publiques ? La réponse est la perte choquante d’hommes en armes ukrainiens. Hier, Robert F. Kennedy Jr., qui fait campagne contre Joe Biden pour l’investiture du Parti démocrate aux élections américaines de 2024, a annoncé publiquement qu’environ 350 000 combattants ukrainiens étaient morts dans la zone de l’opération militaire spéciale de la Russie jusqu’à présent. À en juger par le massacre d’hier lors de la première grande attaque des Ukrainiens dans le sud de l’oblast de Donetsk, le nombre de morts va s’accélérer dans les jours à venir. Y a-t-il des personnes de conscience qui écoutent en Europe ou aux États-Unis ?


source : Gilbert Doctorow
 

Bjorn

Мир без Путина، زندگی، آزادی Слава Україні
Bladinaute averti
Encore une fois yancine a besoin de 300 lignes pour nous expliquer comment les ukrainiens ont pu miner le centre d'un barrage entièrement sous contrôle de l'armée russe.
 

Bjorn

Мир без Путина، زندگی، آزادی Слава Україні
Bladinaute averti
Pour faire avaler leurs salades les russes doivent répéter leurs mensonges à l'infini.
Hier soir j'ai regardé RTR Planeta qui a montré en boucle durant toute l'émission la destruction d'une moissonneuse en la faisant passer pour un char léopard.
 
Pour faire avaler leurs salades les russes doivent répéter leurs mensonges à l'infini.
Hier soir j'ai regardé RTR Planeta qui a montré en boucle durant toute l'émission la destruction d'une moissonneuse en la faisant passer pour un char léopard.
par Jade


Des responsables américains ont confirmé très tardivement que les dizaines d’hommes armés qui ont monté une attaque transfrontalière contre Belgorod, en Russie, à partir de l’Ukraine, le 22 mai, utilisaient des équipements américains et d’autres équipements de l’OTAN, malgré les avertissements de longue date de Washington à Kiev pour qu’ils ne permettent pas que cela se produise.


Au moins quatre véhicules MRAP (Mine-Resistant Ambush Protected vehicles) produits aux États-Unis ont été utilisés lors de l’attaque, ainsi que des armes antichars fournies par des pays de l’OTAN, ont déclaré des responsables américains au Washington Post. Trois des MRAP ont été fournis directement par les États-Unis aux forces nationales ukrainiennes et un autre par la Pologne.


Deux milices de Russes anti-Kremlin ayant des liens avec les néo-nazis ont revendiqué l’attaque et n’ont pas hésité à montrer leur matériel militaire américain et de l’OTAN.


L’origine américaine de l’équipement était évidente à l’époque, étant donné l’abondance des vidéos circulant en ligne et même diffusées par les combattants qui menaient les raids. Des vidéos militaires russes montrant des équipements détruits sont venues s’ajouter aux preuves.


À ce stade, les groupes ont apparemment mené de nombreux raids transfrontaliers (la plupart au cours des deux dernières semaines), et leurs liens avec les nazis sont si bien connus et établis que les rapports de la presse occidentale dominante ne peuvent pas le cacher, même si ces mêmes médias semblent célébrer positivement l’attaque de Belgorod elle-même…


Le Corps des volontaires russes, ou CVR, affirme qu’il est composé de Russes combattant du côté de l’Ukraine et contre le gouvernement de Poutine. Le groupe a fait les gros titres en mars lorsqu’il a affirmé être à l’origine d’un raid de moindre envergure dans la région de Briansk.


Son commandant, Denis Kapustin, qui porte également le nom de famille de Nikitin, est un nationaliste blanc et un ancien hooligan qui partage des opinions néo-nazies.


Mais dans les premiers temps qui ont suivi le raid, l’administration Biden a cherché à minimiser et à obscurcir la présence de véhicules et d’armes de l’OTAN.


Le lendemain même de l’attaque du 22 mai, interrogé sur le matériel militaire américain utilisé par les attaquants lors d’un briefing quotidien, le porte-parole du département d’État, Matthew Miller, n’a pas nié catégoriquement les allégations, mais a simplement déclaré que l’administration américaine était «sceptique, à l’heure actuelle, quant à la véracité» des informations selon lesquelles des armes fournies par les États-Unis avaient été utilisées pour frapper la Russie à Belgorod.


«Nous ne disposons pas d’informations parfaitement claires, nous voyons les mêmes images floues [sur les médias sociaux]… pour l’instant, nous sommes sceptiques quant à leur véracité», a déclaré Milller.








⚡️
Video of the preparation of “RDK” militants to break through the border of the Belgorod region.

The footage shows a convoy of at least 6-7 American International MaxxPro armored vehicles and 2 HMMWVs, as well as other cars.

At the moment, the loss of only one of their MRAP… pic.twitter.com/zlDjnMyyro
— War Monitor (@WarMonitors) May 22, 2023






Le chef du CVR, M. Nikitin, a lui-même déclaré au Financial Times que ses combattants étaient armés de MRAP et de Humvees de fabrication américaine, bien qu’il ait depuis tenté de faire marche arrière, probablement en raison de l’énorme pression exercée par Kiev et Washington.


Néanmoins, les fuites du Pentagone sur Spam montrent que le gouvernement ukrainien avait secrètement planifié des attaques secrètes à l’intérieur du territoire russe en utilisant des miliciens irréguliers armés de «divers types qualitatifs d’armes de l’OTAN». Quoi qu’il en soit, l’Oncle Sam a été pris la main dans le sac dans cette affaire.


source : Aube Digitale
 
Aux agriculteurs, aux poissons et aux jardins et parcs naturels
Faire sauter un barrage qui mettra la Crimée dans un triste état , va gêner plus encore les russes que les ukrainiens, plus en aval mettre en grand danger la centrale de Zaporijjia occupée par les russes, noyer les principales terres agricoles de la région (surtout côté Donbass) c’est pas un peu gros quand même pour se tirer une balle dans le pied ?

Ça me rappelle les accusations inventées par les ricains sur les fausses armes de destruction massive irakiennes et l’ignoble affaire totalement inventée des couveuses koweïtiennes, le génocide totalement inventé par l’Otan et orchestré contre la Serbie, et ne pas oublier les fameux charniers de Roumanie, eux aussi inventés de toutes pièces !

D’ici que ce soit Poutine qui ait lancé les bombes sur Hiroshima et Nagasaki, il n’y a qu’un pas que la propagande pro Otan serait bien capable d’inventer pour les bas de plafond !
 
Les deux camps ont un intérêt potentiel à détruire ce barrage. A court terme, la Russie a le plus à y gagner, car ça gênera une contre-offensive ukrainienne, et les zones inondées et densément peuplées sont surtout sous contrôle ukrainien. Honnêtement je penche pour un sabotage russe, déjà parce que les explications russes sont idiotes. L'Ukraine a plus ou moins commencé une contre offensive, ils autre chose à faire que d'évacuer des civils par milliers.

C'est côté russe que ça ne se passe pas très bien sur le plan politique, notamment parce que le territoire est de plus en plus touché par des attaques et que le niveau commandement, ça se tire dans les pattes. La marche conquérante vers Kiev de la redoutable armée russe pour aller délivrer les frères ukrainiens qui les attendaient avec des fleurs, c'est cuit.

La Russie a sérieusement entammé ses stocks de missiles, la défense antiaérienne ukrainienne est devenue excellente, le moral des soldats russes sur le front est épouvantable, et l'armée tient en partie avec les vieux stocks soviétiques, dont par exemple des chars T54 et T-62. Ils restent opérationnels et sont bien utilisés, mais ça reste du matériel des années 1950.

La Russie rationnera l'eau en Crimée, et fera venir des citernes. Au besoin la population sera évacuée.

Une bonne source sur ce qui se passe en ce moment au front, c'est Evgueni Prigojine (se rappeler que c'est son gagne-pain qui est en jeu). C'est difficile pour les Ukrainiens, et proportionnellement pire pour les Russes, qui tiennent . A Bakhmout, pour le moment il n'y a ni vainqueur ni vaincu, ça se bat, les Ukrainiens très peu avancé, les Russes tiennent mais personne n'a écrasé l'autre. Et suite à la destruction du barrage, l'offensive ukrainienne dans le Sud a été stoppée, ce qui protège le flanc des Russes.

Pour le reste, on ne saura pas avant longtemps qui a vraiment détruit ce barrage. C'est une guerre, dans les deux camps des gens ont sont capables, et l'information est contrôlée.
 

Sheriffoot

🔞
VIB
Faire sauter un barrage qui mettra la Crimée dans un triste état , va gêner plus encore les russes que les ukrainiens, plus en aval mettre en grand danger la centrale de Zaporijjia occupée par les russes, noyer les principales terres agricoles de la région (surtout côté Donbass) c’est pas un peu gros quand même pour se tirer une balle dans le pied ?

Ça me rappelle les accusations inventées par les ricains sur les fausses armes de destruction massive irakiennes et l’ignoble affaire totalement inventée des couveuses koweïtiennes, le génocide totalement inventé par l’Otan et orchestré contre la Serbie, et ne pas oublier les fameux charniers de Roumanie, eux aussi inventés de toutes pièces !

D’ici que ce soit Poutine qui ait lancé les bombes sur Hiroshima et Nagasaki, il n’y a qu’un pas que la propagande pro Otan serait bien capable d’inventer pour les bas de plafond !
Le commando ukrainien avait déjà tout comploté 🤣😂
 
Comment l’Occident pourrait-il reconnaître que ces actes de TERRORISME sont le fait de l’Ukraine et, en premier lieu de Zelensky lui-même qui les a appelé TRES JUSTEMENT “écocide” pour mieux en accuser la Russie auprès des masses de ses esclaves ukrainiens qu’il envoie à la Mort de manière à ce qu’ils soient répercutés par les ANTI Valeurs pseudo “écologistes” occidentales incarnées par le gauchisme des talibans “Verts” … ?!!!



Sur les chaînes du mensonge en continu, on aboie comme des roquets hystériques. Les Russes, les Russes !…Ces gorets à face humaine, féminins ou masculins, sont, de plus, financés par notre argent, puisque l’infrastructure TDF et autres supports logistiques sont construits et payés avec notre argent…
Le cadavre du journalisme commence à puer fortement…




 

Yoel1

VIB
Pour faire avaler leurs salades les russes doivent répéter leurs mensonges à l'infini.
Hier soir j'ai regardé RTR Planeta qui a montré en boucle durant toute l'émission la destruction d'une moissonneuse en la faisant passer pour un char léopard.
ben après coup on s'est rendu compte que beaucoup de chars léopards se sont fait passer pour des moissonneuses batteuses ... d'ailleurs, ils sont encore en train de faire semblant de labourer ...
 

Bjorn

Мир без Путина، زندگی، آزادی Слава Україні
Bladinaute averti
Une explication serait l'accident faute d'entretien ou mauvaise utilisation du barrage, il y a des petits trous dans la raquette , mais dans l'ensemble cela se tient

J'habite un pays de barrages et je sais que les ingénieurs barragistes usent et abusent de facteurs de sécurité.

Un barrage même mal entretenu ne se romp pas sans donner des signes annonciateurs.
Ici il a fallu une bonne dose d'explosifs.
 

Yoel1

VIB
J'habite un pays de barrages et je sais que les ingénieurs barragistes usent et abusent de facteurs de sécurité.

Un barrage même mal entretenu ne se romp pas sans donner des signes annonciateurs.
Ici il a fallu une bonne dose d'explosifs.
Tu as lu le fichier Pdf?

C'est le point mécanisme 1 page 8 qui me pose PB
 
Voilà ce que veut nous faire avaler yancine l'agent-troll du kremlin,

Un commando ukrainien a réussit à transporter 1 tonne d'explosifs sur un pont occupé par l'armée russe.
Quand tu veux parler de moi, ne le fais pas lâchement !

Bon, pour le barrage, il y a une évidence. Soit il a craqué BIEN APRÈS avoir été matraqué, selon la vieille technique US utilisée au Nord Viet Nam, on bombarde, on fragilise, pour que la digue reconstruite, mais non stabilisée s’effondre ultérieurement. Pas de coupables. Soit les Ukrayankees ont bombardé directement.

Parce que selon le dicton, «À qui profite le crime», les Russes n’avaient aucun intérêt à faire céder un barrage dont ils avaient le contrôle, le plus simple pour inonder, c’était d’ouvrir les vannes.

Deuxièmement, les troupes ukrainiennes peuvent être redéployées pour l’offensive ou prendre l’offensive après la baisse des eaux, mais j’y crois peu. Les défenses sont en profondeur, ils se mettraient dans une situation impossible à travers le fleuve, et les champs de mines peuvent être modifiés par l’inondation, mais pas détruit, et les Russes ont deux semaines pour en poser de nouveaux et fortifier.

L’offensive elle-même… Après «Verdun 2.0» à Artemovsk, certains parlent d’un «Koursk 2.0». Pour rappel, Verdun avait pour but de créer un appel d’air qui aurait aspiré l’armée française, qui aurait subi des pertes doubles de celles allemandes. Si elles ont été supérieures, c’est de très peu. En 16, l’armée française avait grandement muté, et disposait sur le front de pièces d’artillerie de marine de 400. Elle s’est largement contenté d’ailleurs, de soutenir des troupes plutôt réduites. Au départ, la guerre était celle d’une division déployée, division qui a été réduite à un régiment. À Verdun, ce n’était même plus la guerre du capitaine et de la compagnie, mais celle du caporal et de la section.

Le front russe, même s’il craque par endroit (c’est possible, mais à voir), est organisé visiblement, comme à Koursk, sur trois lignes. Si une est prise, il faudra prendre la seconde et la troisième. Et même si c’est le cas, comme sur le front sud de Koursk, on peut avoir une grande bataille, pour aveugler la brèche, comme à Prokhorovka. En outre, sur le front nord, les Russes ont attaqué le saillant d’Orel, ce qui a éteint, très vite, la bataille sur le front nord.

Montée à la va vite, sans déminage, avec des colonnes de chars qui se touchent, l’échec est certain. Surtout avec le déficit de fournitures de munitions, qui peut passer de 1 à 10 à 1 à 100. Attaquer en zone découverte, sans maitrise aérienne, c’est simplement idiot. À Koursk, Allemands comme Russes ont mis le paquet sur l’aviation. Finalement, si les pertes soviétiques ont été lourdes, les avions allemands n’avaient plus le carburant nécessaire pour appuyer utilement l’attaque… En plus de leurs propres pertes et de l’usure du matériel.
 
Il est clair qu’une attaque peut réussir localement, et avancer de quelques kilomètres, mais quelle signification ? La percée d’Avranches devait être jugulée, les Allemands ont repris quelques kilomètres, mais la différence de potentiel était trop grande.

Nous sommes dans le monde du prestidigitateur. Une attaque au couteau contre des enfants pour oublier bien d’autres choses, comme la surmortalité, y compris d’enfants.

Un barrage qui saute, et hop, on ne parle plus de la contre-offensive qui visiblement, pédale dans la semoule…

De fait, l’offensive ukrainienne est un mélange Koursk/Verdun. Les Russes saignent à mort l’armée ukrainienne, en adoptant une défensive musclée, axée sur une supériorité en munitions évidente, et les gains sont peu importants. En plus, dans une opération pareille, il faut se méfier des gains. L’avancée au nord de Koursk n’était que le prélude, pour les Russes à l’offensive d’Orel. (Opération Koutouzof)




En 1942, les Allemands avaient aussi profité de la percée russe dans le Donbass pour effectuer un encerclement. (Deuxième bataille de Karhov). Il n’est guère prudent, d’ailleurs, pour l’Ukraine, d’envoyer toutes ses meilleures troupes dans le sud, alors que tout peut s’enflammer ailleurs.

La CIA, officieusement, a conclu que l’Ukraine avait commis un acte de guerre contre l’Union européenne, en faisant sauter Nord Stream. Mais les larves de Bruxelles, visiblement, ne veulent pas le voir. Logiquement, en conséquence, si on alimente un camp, on devrait alimenter le camp RUSSE.

Bref, avant de réagir comme certain, il faut surtout attendre et voir. Tout ne se dessine souvent qu’avec le temps. Une stratégie peut n’apparaitre qu’après une maturation lente. Et puis, cette maturation peut être totalement empirique, comme à Verdun. L’impossibilité de relever les troupes à un rythme élevé a aidé notablement l’armée française à limiter ses pertes en 1916. Si la logistique de la voie sacrée était impressionnante, elle a eu quand même ses limites, dont les effets n’ont pas tous été négatifs…

Le pitre de l’Élysée fait encore des siennes, cette fois, c’est : «Macron demande à l’Iran d’arrêter «immédiatement» de fournir des drones à la Russie». Si les Iraniens n’avaient pas un langage diplomatique poli, ils auraient répondu «Gros c…». Sinon, il va faire quoi ? Pisser par terre et s’y rouler dedans ?

source : http://lachute.over-blog.com/2023/06/barrage-barrage.html
 
Pourquoi pas monsieur @Yancine sputnik agence-russe officiel

Au demeurant les russes avait miné le barrage et celui-ci appartient à l'Ukraine et non aux envahisseurs russes.


Par ailleurs 71 morts russes contre 3700 ukrainiens, soit un ratio de 1/50
Le ridicule ne te tue pas où alors tu t'es taper en boucle le film "les 300"

Pour que ce chiffre puisse exister il faudrait supposer un bombardement nucléaire russe tactique, où vraiment penser les ukrainiens plus stupides que les propagandistes russes de Bladi, parce que bon lancer une offensive ou 50 de tes gars meurent avant de tuer 1 seul adversaire, tu t'arrêtes pas à 3700 morts.
--> FAKES NEWS

L’Ukraine a délibérément accumulé au printemps une importante réserve d’eau dans les réservoirs des barrages de Kiev, Kaniv, Kremenchuk, Kamianske et du Dniepr.


Conformément à un plan préétabli, le 6 juin, les Ukrainiens ont fait sauter les vannes de la centrale hydroélectrique de Kakhovka. Simultanément, les Ukrainiens libèrent l’eau de tous les réservoirs des barrages sur le Dniepr. Il en résulte des inondations qui touchent les localités situées de part et d’autre du Dniepr dans la région de Kherson.


Ils ont ensuite fermé les écluses des 5 centrales hydroélectriques sur le Dniepr. Au bout de 8 jours, l’eau du Dniepr s’est écoulée dans la mer et le réservoir qui refroidit la centrale nucléaire d’Energodar à Zaporijia s’est asséché. La distance entre les rives tenues par les Ukrainiens et les Russes est de 4,5 km et la principale offensive ukrainienne devrait passer par là. Les Russes n’ont pas de fortifications autour de la centrale nucléaire et au sud de celle-ci.
 
L’Ukraine a délibérément accumulé au printemps une importante réserve d’eau dans les réservoirs des barrages de Kiev, Kaniv, Kremenchuk, Kamianske et du Dniepr.


Conformément à un plan préétabli, le 6 juin, les Ukrainiens ont fait sauter les vannes de la centrale hydroélectrique de Kakhovka. Simultanément, les Ukrainiens libèrent l’eau de tous les réservoirs des barrages sur le Dniepr. Il en résulte des inondations qui touchent les localités situées de part et d’autre du Dniepr dans la région de Kherson.


Ils ont ensuite fermé les écluses des 5 centrales hydroélectriques sur le Dniepr. Au bout de 8 jours, l’eau du Dniepr s’est écoulée dans la mer et le réservoir qui refroidit la centrale nucléaire d’Energodar à Zaporijia s’est asséché. La distance entre les rives tenues par les Ukrainiens et les Russes est de 4,5 km et la principale offensive ukrainienne devrait passer par là. Les Russes n’ont pas de fortifications autour de la centrale nucléaire et au sud de celle-ci.
Je ne me prononcerai pas plus en avant sur le barrage sieur @Yancine sputnik agence-russe officiel

Techniquement russes et ukrainiens pouvaient avoir un intérêt stratégique à faire sauter le barrage.
Les effets sur la production d'électricité, d'approvisionnement en eau, sur les écosystèmes et sur les populations sont relativement secondaire cette guerre ( d'ailleurs le nombre de morts n'égale pas une frappe de missile russe sur les civils).
Par contre l'intérêt stratégique est important.

Russes comme ukrainiens pouvaient ainsi neutraliser tout le front en aval selon leurs besoins respectifs. On remarquera qu'il n'a pas été fait mentions de dégâts militaire de part et d'autre.
Les russes réduisent le front en empêchant toute contre offensive ukrainienne vers la Crimée, et peuvent ainsi transférer des troupes en amont.
De même les ukrainiens se rendent moins vulnérable à une contre contre offensive russe par le sud et peuvent concentrer leurs forces plus au nord.

A mon avis les russes y gagnent plus que les ukrainiens stratégiquement.
Maintenant il est difficile de reprocher à une armée de ne pas jouer cette carte.
 
Je ne me prononcerai pas plus en avant sur le barrage sieur @Yancine sputnik agence-russe officiel

Techniquement russes et ukrainiens pouvaient avoir un intérêt stratégique à faire sauter le barrage.
Les effets sur la production d'électricité, d'approvisionnement en eau, sur les écosystèmes et sur les populations sont relativement secondaire cette guerre ( d'ailleurs le nombre de morts n'égale pas une frappe de missile russe sur les civils).
Par contre l'intérêt stratégique est important.

Russes comme ukrainiens pouvaient ainsi neutraliser tout le front en aval selon leurs besoins respectifs. On remarquera qu'il n'a pas été fait mentions de dégâts militaire de part et d'autre.
Les russes réduisent le front en empêchant toute contre offensive ukrainienne vers la Crimée, et peuvent ainsi transférer des troupes en amont.
De même les ukrainiens se rendent moins vulnérable à une contre contre offensive russe par le sud et peuvent concentrer leurs forces plus au nord.

A mon avis les russes y gagnent plus que les ukrainiens stratégiquement.
Maintenant il est difficile de reprocher à une armée de ne pas jouer cette carte.
Les autorités ukrainiennes insistent sur le fait que la Russie a fait sauter le barrage hydroélectrique de Kakhovka et sont mécontentes que les services de renseignement des États-Unis, du Royaume-Uni et d’autres pays occidentaux ne confirment pas la version ukrainienne.

Il est clair que l’argument anti-russe de l’inondation en aval du barrage, devient un argument anti-ukrainien parce qu’il libère des eaux la partie en amont.
 
Vidéo du col Douglas Macgrégor Sous titre en Français compréhensible.



Il revient sur l’explosion du barrage, la contre offensive Ukrainienne, les propos de Prigogine, la dernière allocution de Poutine etc….


 
A mon avis les russes y gagnent plus que les ukrainiens stratégiquement.
Maintenant il est difficile de reprocher à une armée de ne pas jouer cette carte.

Dans un reportage de 5 minutes d’un journaliste du magazine allemand Bild, que les Russes ont affiché à l’écran. Ce reportage télévisé était consacré aux conséquences de l’explosion du barrage de Kakhovka et à la vidange du vaste réservoir situé derrière, qui, selon le journaliste, était, en kilomètres carrés, plus grand que la zone métropolitaine de Berlin.

Après avoir commencé son intervention en affirmant que les Russes étaient responsables de ce désastre, il a expliqué de manière très convaincante pourquoi la vidange du réservoir servait parfaitement les intérêts militaires ukrainiens. La plupart des terres qui étaient sous l’eau sont maintenant sèches et peuvent très probablement supporter des chars d’assaut. Dans ces nouvelles conditions, la distance séparant les forces ukrainiennes et russes dans la région de Kakhovka a été réduite à zéro, alors qu’il s’agissait auparavant d’une étendue d’eau dont la largeur variait de 5 à 31 kilomètres. De plus, la longueur de cette nouvelle portion du front atteint 200 km. Sur cette nouvelle ligne de front, les Russes ne disposent pas de champs de mines défensifs, de pièges à chars, d’artillerie cachée ou de tranchées bien conçues qui ont été si meurtrières pour l’armée ukrainienne attaquant les fronts de Donetsk et de Zaporijia.

Il doit s’agir de l’une des principales «surprises» que le commandement ukrainien avait à l’esprit lorsqu’il cherchait de nouveaux moyens de réaliser une brèche. Mais ce changement potentiellement spectaculaire n’est pas nécessairement ce qu’il semble être : il ne s’agit pas d’un mouvement allemand autour de la ligne Maginot qui a laissé les Français sans réponse. La Russie a les moyens de répondre, mais cela nous ramène au premier point : en finir avec le régime de Kiev maintenant et ne plus attendre.

 
[ Album ]
Le réservoir de Kakhovka ressemble maintenant à un désert. L'eau s'est éloignée de l'ancienne rive du réservoir d'environ 1,5 kilomètre et le fond s'est simplement fissuré à cause de la chaleur. Il est possible que très bientôt cette "terre" devienne praticable pour le matériel militaire ...


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