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A-t-on un « incident nucléaire » dans l’arctique?
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[QUOTE="farid_h, post: 14999865, member: 92820"] D'où viennent les traces d'iode radioactif relevées dans l'air en janvier ? Un réseau d'instituts européens a détecté la présence d'iode 131 dans des proportions inhabituelles mais inoffensives. L'origine pourrait être, comme en 2011, une usine de produits médicaux. Entre le 18 et le 26 janvier, l’air français a contenu suffisamment d’iode 131, un «radionucléide d’origine artificielle», pour que cela soit détecté, a annoncé le 13 février l’Institut (public) de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). La France n’était pas la seule concernée : le réseau européen Ring of Five, dont fait partie l’IRSN, a également relevé la présence d’iode 131 en Allemagne, Pologne, Finlande, Autriche et Espagne. Autant le dire tout de suite : dans aucun de ces pays les quantités relevées ne posaient un problème sanitaire. «Les niveaux en iode 131 particulaire en France n’ont pas dépassé 0,31 milibecquerels par mètre cube d’air», a noté l’IRSN. Concrètement, c’est 1 000 fois moins que ce qui a été relevé aux environs de Fukushima, au Japon, en 2011, précise à Libération Jean-Christophe Gariel, directeur de l’environnement à l’IRSN. A quoi s’ajoute que la demi-vie («half life») de l’iode 131, c’est-à-dire la période au bout de laquelle sa quantité a diminué de moitié, soit huit jours. Des théories battues en brèche Mais depuis une semaine, on s’interroge : d’où est donc venue cette concentration inhabituelle ? Et l’on s’inquiète un peu aussi : ce radionucléide est l’un de ceux qui se répandent en grande quantité dans l’atmosphère en cas d’accident nucléaire. Mais il est également émis tous les jours par les usines produisant des traitements médicaux s’appuyant sur lui. Il sert notamment à la réalisation de scanners corporels. Dans un premier temps, l’IRSN a pointé un élément : la météo. «Les conditions météo de janvier étaient particulières, avec des masses d’air stables, favorisant l’accumulation de polluants», souligne Jean-Christophe Gariel. Mais il restait à trouver l’origine. Des théories ont circulé : l’incident récent de Flamanville aurait-il été d’une ampleur plus grande que celle communiquée ? Non, car l’étude des relevés montre que le «nuage» venait de l’est. Un autre réacteur nucléaire aurait-il pu rencontrer un problème à l’est, dans ce cas ? Non plus car, dans ce cas, on retrouverait d’autres radionucléides que l’iode 131, et notamment du césium, répond l’IRSN. Ce qui permet aussi d’écarter l’hypothèse, avancée par le site américain The Drive, d’un problème émanant des gigantesques dépotoirs à sous-marins nucléaires dont la Russie dispose non loin de sa frontière avec la Finlande. Enfin, l’idée d’un essai nucléaire (mené par les Etats-Unis, selon certaines théories) est elle aussi battue en brèche par l’absence d’activité sismique dans la région à la période correspondant. L’hypothèse avait pu être alimentée par le fait que les Etats-Unis ont survolé les environs, pour des raisons encore inconnues, avec un avion WC-135 Constant Phoenix dont la tâche est de réaliser des relevés atmosphériques. Usine de production De sorte que tout converge, même si rien ne permet d’en être certain à ce stade, vers l’hypothèse d’une usine de production de produits médicaux à base d’iode 131, comme cela était déjà arrivé en novembre 2011 : «La source était une usine de production en Hongrie qui avait eu activité supérieure à la normale mais était restée dans les autorisations de rejets, car celles-ci varient selon les pays», dit Jean-Christophe Gariel. Il reste à déterminer l’origine exacte de ce «nuage»-ci : pour ce faire, l’IRSN s’emploie en ce moment à étudier les masses d’air qui ont traversé l’Europe pendant janvier, en tentant d’inverser leur trajectoire. Frantz Durupt 21 février 2017 à 18:05 [URL]http://www.liberation.fr/france/2017/02/21/d-ou-viennent-les-traces-d-iode-radioactif-relevees-dans-l-air-en-janvier_1550004[/URL] [/QUOTE]
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