A7idus,, tazori n ayt wammas

Tharbat

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L’ahidous (en alphabet tifinagh "ⴰⵃⵉⴷⵓⵙ") est une danse traditionnelle pratiquée par les tribus berbères de l’Atlas au Maroc (Moyen Atlas surtout), accompagnée de chants (en berbère, izlane, izli au singulier) rythmés par le bendir (en berbère,Aydim).
L'ahidous est connu pour être le divertissement préféré des Amazighs du Maroc central et leur moyen d'expression le plus complet et le plus vivant. On le danse à l'occasion des moindres fêtes et même, l'été, après la moisson, presque tous les soirs dans les villages.

Dans l'ahidous ordinaire, le chant s'appelle « izli » (plur. izlan). C'est un poème d'une extrême concision, en général deux versets qui se répondent. Il est lancé par le meneur de la danse sur un air qui varie selon les tribus, puis repris par les danseurs qui longuement le psalmodient, répètent plusieurs fois chaque phrase. L'« izli » est souvent improvisé et l'ahidous peut être l'occasion de joutes poétiques.
Poésie purement orale, jaillie de la vie même de la tribu, les « izlan » sont familiers à tous. On les chante, on les cite fréquemment, les meilleurs franchissent les limites du groupe, certains passent en proverbe. Les sujets sont ceux de toute poésie populaire, mais avec une tendance marquée vers la satire. Les hommes et les événements y tiennent donc une très grande place; dans l'Atlas central, être la risée des gens se dit « être l'izli du monde ».
Les chants sont, en somme, des vers isolés qu'on appelle "tit", un choc, une attaque, un coup de bendir, que module d'abord le raïss et que tous répètent ensuite un grand nombre de fois. Chacun d'eux est à lui seul un poème; en voici des exemples:
  • "Un ami qu'on ne voit pas, - l'envoyer chercher, - ce n'est pas un péché."
  • "L'espoir est plus vigoureux que les mules de Syrie. - On n'est jamais fatigué pour aller chez un ami."
  • "L'amour qu'on ne peut assouvir est plus désolant que la période des pluies."
  • "Je voudrais récolter une moisson de beautés que rapporteraient chez moi les laboureurs sur les mulets."
  • "Toi qui te figures avoir des amis, au sein de la prospérité, - garde bien ta fortune si tu veux garder tes amis."
  • "Une main ouverte vaut mieux que plusieurs mains fermées."
  • "L'amitié se maintient dans la confiance ; - elle périt dans le mensonge. "Amoureux, que chacun aille avec ce qu'il aime."
  • "N'est-ce pas, les gens, qu'il faut soupirer quand on est en peine ?"
Un Festival dédié à l'art de l'Ahidous est organisé depuis plusieurs années en août en partenariat avec la Commune rurale de Aïn Leuh et l’Association Taymat des Arts de l’Atlas. Il entend revaloriser ce patrimoine culturel et artistique national, à travers la présentation de diverses troupes venues des quatre coins du Maroc.
 

Tharbat

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la plupart des marocains eux mêmes ne savent pas la diversité des i7dusen ,, pluriel de a7idus, dans ce poste je vais essayer de vous partager ce que je sais , j etais surprise en voyant le grand nombre de groupes qui avaient participé au festival, une occasion de voir les differentes façon de jouer a7idus selon les regions.là c est a7idus de la region de Boulmand ''Tassiwante
admirer les beaux mouvements
le même groupe mais dans la premiere video c etait sans costumes officiels de ahidus,ils ont joué au cours de route vers ain leuh , lieu du festival en son edition 18
 
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Tharbat

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Jawad le maestro de Ahidous moyen atlas très celèbre en moyen atlas.là il repond en poesie dans un groupe wtsp.
Selement il ya un mot à dechiffrer ..le chat
Amoch.qui s est répété plusieurs fois..je ne sais pas encore dechiffrer les methaphores des ifrradine c est trop fort ...à vous imazighen de l atlas

 

Tharbat

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Jawad le maestro de Ahidous moyen atlas très celèbre en moyen atlas.là il repond en poesie dans un groupe wtsp.
Selement il ya un mot à dechiffrer ..le chat
Amoch.qui s est répété plusieurs fois..je ne sais pas encore dechiffrer les methaphores des ifrradine c est trop fort ...à vous imazighen de l atlas

C est lui qui commence la discussion.le maesrto Jawad
Le refrain..j ai peur de mon ami et il a aussi peur nous ne serrons plus les mains(...à cause du covid 19 surement) c est un enregisteement de deux mois pas plus.
 

Tharbat

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une distique écoutée à ahidous Ein Eleuh
♡♡♡♡♡♡♡♡
han asklu laytrrah ddou be3das
latawim amoutl awan na ti tebbine
♡♡♡♡♡♡♡♡
 
ahidus illa ula gh sud est n umghrib ula nttan macc is t ka nahyat z winnun knni... ahidous est dans le sud est du maroc c'est juste qu'il est différent de celui de chez vous tharbat.
 
moi je te dis au sud est ils disent ahidous, mais la partie qui est entre souss et le sud est ils disent ahwach, et le rythme effectivement se rapproche plus de ahwach que de ahidous alors c'est ahwach comme ouarzazate, c'est une zone entre les deux où il y'a ahwach mais différent encore de celui que je connais moi. rrachidia merzouga ect disent ahidous, mais il est différent des rythmes général de chez vous. ahwach comme ahidous est un océan profond et pleins de merveilles et de diversités, chaque tribu ses sources de rythmes et de courants que ce sois ahwach ou ahidous, et que ce sois au niveau poetique ou rythmique.
 

Tharbat

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moi je te dis au sud est ils disent ahidous, mais la partie qui est entre souss et le sud est ils disent ahwach, et le rythme effectivement se rapproche plus de ahwach que de ahidous alors c'est ahwach comme ouarzazate, c'est une zone entre les deux où il y'a ahwach mais différent encore de celui que je connais moi. rrachidia merzouga ect disent ahidous, mais il est différent des rythmes général de chez vous. ahwach comme ahidous est un océan profond et pleins de merveilles et de diversités, chaque tribu ses sources de rythmes et de courants que ce sois ahwach ou ahidous, et que ce sois au niveau poetique ou rythmique.
je crois que tu veux parler des ahidous comme ceux de ait 3atta. n'est-ce pas.. le rythme n'est pas le même mais ils disent des distiques séparées par le refrain dit al3amoud
 

Tharbat

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L’ahidous (en alphabet tifinagh "ⴰⵃⵉⴷⵓⵙ") est une danse traditionnelle pratiquée par les tribus berbères de l’Atlas au Maroc (Moyen Atlas surtout), accompagnée de chants (en berbère, izlane, izli au singulier) rythmés par le bendir (en berbère,Aydim).
L'ahidous est connu pour être le divertissement préféré des Amazighs du Maroc central et leur moyen d'expression le plus complet et le plus vivant. On le danse à l'occasion des moindres fêtes et même, l'été, après la moisson, presque tous les soirs dans les villages.

Dans l'ahidous ordinaire, le chant s'appelle « izli » (plur. izlan). C'est un poème d'une extrême concision, en général deux versets qui se répondent. Il est lancé par le meneur de la danse sur un air qui varie selon les tribus, puis repris par les danseurs qui longuement le psalmodient, répètent plusieurs fois chaque phrase. L'« izli » est souvent improvisé et l'ahidous peut être l'occasion de joutes poétiques.
Poésie purement orale, jaillie de la vie même de la tribu, les « izlan » sont familiers à tous. On les chante, on les cite fréquemment, les meilleurs franchissent les limites du groupe, certains passent en proverbe. Les sujets sont ceux de toute poésie populaire, mais avec une tendance marquée vers la satire. Les hommes et les événements y tiennent donc une très grande place; dans l'Atlas central, être la risée des gens se dit « être l'izli du monde ».
Les chants sont, en somme, des vers isolés qu'on appelle "tit", un choc, une attaque, un coup de bendir, que module d'abord le raïss et que tous répètent ensuite un grand nombre de fois. Chacun d'eux est à lui seul un poème; en voici des exemples:
  • "Un ami qu'on ne voit pas, - l'envoyer chercher, - ce n'est pas un péché."
  • "L'espoir est plus vigoureux que les mules de Syrie. - On n'est jamais fatigué pour aller chez un ami."
  • "L'amour qu'on ne peut assouvir est plus désolant que la période des pluies."
  • "Je voudrais récolter une moisson de beautés que rapporteraient chez moi les laboureurs sur les mulets."
  • "Toi qui te figures avoir des amis, au sein de la prospérité, - garde bien ta fortune si tu veux garder tes amis."
  • "Une main ouverte vaut mieux que plusieurs mains fermées."
  • "L'amitié se maintient dans la confiance ; - elle périt dans le mensonge. "Amoureux, que chacun aille avec ce qu'il aime."
  • "N'est-ce pas, les gens, qu'il faut soupirer quand on est en peine ?"
Un Festival dédié à l'art de l'Ahidous est organisé depuis plusieurs années en août en partenariat avec la Commune rurale de Aïn Leuh et l’Association Taymat des Arts de l’Atlas. Il entend revaloriser ce patrimoine culturel et artistique national, à travers la présentation de diverses troupes venues des quatre coins du Maroc.
 

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L’ahidous (en alphabet tifinagh "ⴰⵃⵉⴷⵓⵙ") est une danse traditionnelle pratiquée par les tribus berbères de l’Atlas au Maroc (Moyen Atlas surtout), accompagnée de chants (en berbère, izlane, izli au singulier) rythmés par le bendir (en berbère,Aydim).
L'ahidous est connu pour être le divertissement préféré des Amazighs du Maroc central et leur moyen d'expression le plus complet et le plus vivant. On le danse à l'occasion des moindres fêtes et même, l'été, après la moisson, presque tous les soirs dans les villages.

Dans l'ahidous ordinaire, le chant s'appelle « izli » (plur. izlan). C'est un poème d'une extrême concision, en général deux versets qui se répondent. Il est lancé par le meneur de la danse sur un air qui varie selon les tribus, puis repris par les danseurs qui longuement le psalmodient, répètent plusieurs fois chaque phrase. L'« izli » est souvent improvisé et l'ahidous peut être l'occasion de joutes poétiques.
Poésie purement orale, jaillie de la vie même de la tribu, les « izlan » sont familiers à tous. On les chante, on les cite fréquemment, les meilleurs franchissent les limites du groupe, certains passent en proverbe. Les sujets sont ceux de toute poésie populaire, mais avec une tendance marquée vers la satire. Les hommes et les événements y tiennent donc une très grande place; dans l'Atlas central, être la risée des gens se dit « être l'izli du monde ».
Les chants sont, en somme, des vers isolés qu'on appelle "tit", un choc, une attaque, un coup de bendir, que module d'abord le raïss et que tous répètent ensuite un grand nombre de fois. Chacun d'eux est à lui seul un poème; en voici des exemples:
  • "Un ami qu'on ne voit pas, - l'envoyer chercher, - ce n'est pas un péché."
  • "L'espoir est plus vigoureux que les mules de Syrie. - On n'est jamais fatigué pour aller chez un ami."
  • "L'amour qu'on ne peut assouvir est plus désolant que la période des pluies."
  • "Je voudrais récolter une moisson de beautés que rapporteraient chez moi les laboureurs sur les mulets."
  • "Toi qui te figures avoir des amis, au sein de la prospérité, - garde bien ta fortune si tu veux garder tes amis."
  • "Une main ouverte vaut mieux que plusieurs mains fermées."
  • "L'amitié se maintient dans la confiance ; - elle périt dans le mensonge. "Amoureux, que chacun aille avec ce qu'il aime."
  • "N'est-ce pas, les gens, qu'il faut soupirer quand on est en peine ?"
Un Festival dédié à l'art de l'Ahidous est organisé depuis plusieurs années en août en partenariat avec la Commune rurale de Aïn Leuh et l’Association Taymat des Arts de l’Atlas. Il entend revaloriser ce patrimoine culturel et artistique national, à travers la présentation de diverses troupes venues des quatre coins du Maroc.
 

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L'ahidous est connu pour être le divertissement préféré des Amazighs du Maroc central et leur moyen d'expression le plus complet et le plus vivant. On le danse à l'occasion des moindres fêtes et même, l'été, après la moisson, presque tous les soirs dans les villages.

Dans l'ahidous ordinaire, le chant s'appelle « izli » (plur. izlan). C'est un poème d'une extrême concision, en général deux versets qui se répondent. Il est lancé par le meneur de la danse sur un air qui varie selon les tribus, puis repris par les danseurs qui longuement le psalmodient, répètent plusieurs fois chaque phrase. L'« izli » est souvent improvisé et l'ahidous peut être l'occasion de joutes poétiques.
Poésie purement orale, jaillie de la vie même de la tribu, les « izlan » sont familiers à tous. On les chante, on les cite fréquemment, les meilleurs franchissent les limites du groupe, certains passent en proverbe. Les sujets sont ceux de toute poésie populaire, mais avec une tendance marquée vers la satire. Les hommes et les événements y tiennent donc une très grande place; dans l'Atlas central, être la risée des gens se dit « être l'izli du monde ».
Les chants sont, en somme, des vers isolés qu'on appelle "tit", un choc, une attaque, un coup de bendir, que module d'abord le raïss et que tous répètent ensuite un grand nombre de fois. Chacun d'eux est à lui seul un poème; en voici des exemples:
  • "Un ami qu'on ne voit pas, - l'envoyer chercher, - ce n'est pas un péché."
  • "L'espoir est plus vigoureux que les mules de Syrie. - On n'est jamais fatigué pour aller chez un ami."
  • "L'amour qu'on ne peut assouvir est plus désolant que la période des pluies."
  • "Je voudrais récolter une moisson de beautés que rapporteraient chez moi les laboureurs sur les mulets."
  • "Toi qui te figures avoir des amis, au sein de la prospérité, - garde bien ta fortune si tu veux garder tes amis."
  • "Une main ouverte vaut mieux que plusieurs mains fermées."
  • "L'amitié se maintient dans la confiance ; - elle périt dans le mensonge. "Amoureux, que chacun aille avec ce qu'il aime."
  • "N'est-ce pas, les gens, qu'il faut soupirer quand on est en peine ?"
Un Festival dédié à l'art de l'Ahidous est organisé depuis plusieurs années en août en partenariat avec la Commune rurale de Aïn Leuh et l’Association Taymat des Arts de l’Atlas. Il entend revaloriser ce patrimoine culturel et artistique national, à travers la présentation de diverses troupes venues des quatre coins du Maroc.
sheikh moulay 3aqqa
 

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