moi j'attends toujours la réponse des athées rifains qui prennent sidi : Abdelkrim al Khattabi
comme leader suprême du Rif séparé de l'autre partie du Maroc
"Tes" athées , faut les chercher ailleurs que dans le Rif.
moi je vais repondre selon le sujet.
ce qui m'intéresse c'est pas qu'il soit salafi ou non mais qu'il a été toujours un vrai Rifin moujahid fier d'être musulman et qui avait tout fait pour chasser les colonialistes,et il n'était jamais pour la division de son pays,mais libérer le Rif était sa première retape ,pour passer à l'etape suivante:libérer tout le Maroc;il n'avait pas ce complexe de rifain-arabe;il avait même des arabes qui luttaient avec lui..............
La dimension religieuse de Mohamed Ben Abdelrkim n’est pas une surprise, pas plus que ses autres dimensions plus séculières ; rappelons le également, ouvertement, il était fasciné par Kemal Ataturk et ses principaux appuis furent les communistes européens, ainsi que quelques aventuriers capitalistes qui espérèrent dérocher le jackpot rifain (le sous-sol rifain avait la plus haute cote dans la bourse de madrid au moment de l'indépendance en 56).
Concrètement, il s'est appuyé sur la sharia pour mettre un peu d'ordre chez ces têtes durs de rifains qui ne pouvaient courber l’échine que devant le livre saint. Pour preuve, l’épisode dramatique d’el aroui, où il fut désobéi et où les prisonniers espagnols furent massacrés par milliers.
Ce sont les rifains qui ont fait Abdelkrim et non l’inverse : ils furent à la fois sa motiviation,sa force et sa faiblesse.
Durant le temps de la collaboration (un petit mot sur l’influence salafiste durant cette période ???) , les rifains l’ont exclus et sa maison fut même brûlée, il a fallut attendre son revirement pour que l’unité tribale s’opère autour des banu ouriegel et des temsamanis.
L’homme a toujours cherché de multitudes occasions pour tendre la main à l'Espagne puis à la France mais hélas pour lui , il était pris entre le marteau et l'enclume puisque d'un côté il avait les puissances européennes colonialistes qui ne pouvaient se permettre d'accepter ce précédent rifain et de l'autre côté il avait ces impétueux soldats qui habitués à tordre le cou des fonctionnaires du sultan ne pouvaient lui permettre d'agir ouvertement comme il l'aurait souhaité.
Bouhmara puis Raissouni ont perdu toute influence sur le Rif avant de finir humilié, en raison de leur politique de soumission à l'occupant, Abdelkrim le savait et ne voulait partager leur devenir.