Les abeilles se raréfient

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Toutes ces autres raisons que les pesticides pour lesquelles les abeilles meurent aussi et dont on oublie de parler

Cette extermination, ils sont nombreux à en témoigner : des apiculteurs professionnels ou amateurs, des sédentaires ou transhumants, des labellisés bio ou conventionnels, qui assistent tous, impuissants, au dépérissement de leurs colonies depuis une bonne vingtaine d'années.
Atlantico : Dans un contexte agricole ultra dépendant de la chimie, on a tendance à directement songer aux pesticides lorsqu'on parle de la mortalité des abeilles. Et même s'il est probablement difficile de rendre compte de la crise apicole sans être pris en tenaille entre les syndicats des apiculteurs et l'industrie agrochimique, quelles sont, selon vous, les autres causes méconnues de cette hécatombe ?
François Lasserre : La cause de cette perte massive est multifactorielle. En plus de l'utilisation massive de pesticides de plus en plus efficaces, les colonies sont beaucoup trop exploitées depuis des millénaires par les humains qui leur retirent leur nourriture, par tous les consommateurs de miel et bien entendu les apiculteurs. Ces éleveurs croisent les espèces et les sélectionnent les rendant plus dociles et non piquantes. Lorsqu’elles sont lâchées dans la nature, elles se retrouvent dans un environnement également surexploités par les humains : sans nourriture variée, très pauvre d’un point de vue fleuristique, sans aucun mosaïque paysagère. Elles ne peuvent plus éviter nos produits issus de la chimies de synthèses qui se multiplient.

Pour ce qui est des causes secondaires, ces insectes sont aussi confrontés à de nombreux facteurs environnementaux, qui lorsqu'elles sont faiblardes, ont un réel impact sur les colonies : entre autres, les maladies comme la teigne ou les acariens, mites, virus, bactéries... D'autres espèces animales comme les frelons d’europe et asiatique introduits par l’homme, les varroas, acariens, teignes, papillons, piverts attaquent les ruches.
 

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intersex people are cool
VIB
Il y a aussi toutes les nuisances auxquelles les humains sont sensibles mais que même pour les humains on a trop longtemps sous estimé les effets négatifs.

C'est bien beau le wifi, le Bluetooth, la 3G, 4G...……………….. mais tout ceci nuit à nôtre santé et sur les autres espèces comme les abeilles.
Le soucis de l'éclairage permanent qui nuit au cycle du sommeil chez l'homme, mais aussi chez les autres espèces, nous faisant perdre à tous les rythmes naturels de ce sommeil si nécessaire.
 

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Le changement climatique a un effet pervers qui passe inaperçu mais qui est grave pour toutes les espèces et encore plus sur les plus fragiles, idem pour la façon dont nous créons un micro climat par nos activités.
Dans la nature il y a toujours eu un cycle été automne hiver printemps, il peut varier suivant les régions du globe mais il a toujours été là, la nature, les espèces, toutes les espèces, en ont besoin.
Oui ça nous embête certaines périodes, moi c'est l'été en France, je suis du cercle polaire et les étés de Normandie ressemblent à des étés au milieu du désert, quand ça monte au dessus de 20°c c'est la canicule pour moi.:p
Oui ça embête mes voisins quand les températures descendent exceptionnellement à -15°c, alors que moi je me ballade en t-shirt à manches courtes, en bien meilleure forme que en été.:p
Nos organismes sont habitués à une météo et à ses changements.
Chaque période a son utilité, l'hiver chez les plantes il y a " la dormance ", chez certains animaux " l'hivernage " ou " l'hibernation ", au printemps dans la plupart des espèces c'est le temps de la reproduction…………….
Quand tous ces rythmes saisonniers sont perturbés, c'est la vie qui se dérègle, et quand ça arrive elle est menacée.

Les abeilles ont besoin de ce rythme naturel, sans lui elles risquent de disparaitre totalement.
 
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Toutes ces autres raisons que les pesticides pour lesquelles les abeilles meurent aussi et dont on oublie de parler

Cette extermination, ils sont nombreux à en témoigner : des apiculteurs professionnels ou amateurs, des sédentaires ou transhumants, des labellisés bio ou conventionnels, qui assistent tous, impuissants, au dépérissement de leurs colonies depuis une bonne vingtaine d'années.
Atlantico : Dans un contexte agricole ultra dépendant de la chimie, on a tendance à directement songer aux pesticides lorsqu'on parle de la mortalité des abeilles. Et même s'il est probablement difficile de rendre compte de la crise apicole sans être pris en tenaille entre les syndicats des apiculteurs et l'industrie agrochimique, quelles sont, selon vous, les autres causes méconnues de cette hécatombe ?
François Lasserre : La cause de cette perte massive est multifactorielle. En plus de l'utilisation massive de pesticides de plus en plus efficaces, les colonies sont beaucoup trop exploitées depuis des millénaires par les humains qui leur retirent leur nourriture, par tous les consommateurs de miel et bien entendu les apiculteurs. Ces éleveurs croisent les espèces et les sélectionnent les rendant plus dociles et non piquantes. Lorsqu’elles sont lâchées dans la nature, elles se retrouvent dans un environnement également surexploités par les humains : sans nourriture variée, très pauvre d’un point de vue fleuristique, sans aucun mosaïque paysagère. Elles ne peuvent plus éviter nos produits issus de la chimies de synthèses qui se multiplient.

Pour ce qui est des causes secondaires, ces insectes sont aussi confrontés à de nombreux facteurs environnementaux, qui lorsqu'elles sont faiblardes, ont un réel impact sur les colonies : entre autres, les maladies comme la teigne ou les acariens, mites, virus, bactéries... D'autres espèces animales comme les frelons d’europe et asiatique introduits par l’homme, les varroas, acariens, teignes, papillons, piverts attaquent les ruches.


La perte des abeilles c'est la perte de l'humanité
 
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Toutes ces autres raisons que les pesticides pour lesquelles les abeilles meurent aussi et dont on oublie de parler

Cette extermination, ils sont nombreux à en témoigner : des apiculteurs professionnels ou amateurs, des sédentaires ou transhumants, des labellisés bio ou conventionnels, qui assistent tous, impuissants, au dépérissement de leurs colonies depuis une bonne vingtaine d'années.
Atlantico : Dans un contexte agricole ultra dépendant de la chimie, on a tendance à directement songer aux pesticides lorsqu'on parle de la mortalité des abeilles. Et même s'il est probablement difficile de rendre compte de la crise apicole sans être pris en tenaille entre les syndicats des apiculteurs et l'industrie agrochimique, quelles sont, selon vous, les autres causes méconnues de cette hécatombe ?
François Lasserre : La cause de cette perte massive est multifactorielle. En plus de l'utilisation massive de pesticides de plus en plus efficaces, les colonies sont beaucoup trop exploitées depuis des millénaires par les humains qui leur retirent leur nourriture, par tous les consommateurs de miel et bien entendu les apiculteurs. Ces éleveurs croisent les espèces et les sélectionnent les rendant plus dociles et non piquantes. Lorsqu’elles sont lâchées dans la nature, elles se retrouvent dans un environnement également surexploités par les humains : sans nourriture variée, très pauvre d’un point de vue fleuristique, sans aucun mosaïque paysagère. Elles ne peuvent plus éviter nos produits issus de la chimies de synthèses qui se multiplient.

Pour ce qui est des causes secondaires, ces insectes sont aussi confrontés à de nombreux facteurs environnementaux, qui lorsqu'elles sont faiblardes, ont un réel impact sur les colonies : entre autres, les maladies comme la teigne ou les acariens, mites, virus, bactéries... D'autres espèces animales comme les frelons d’europe et asiatique introduits par l’homme, les varroas, acariens, teignes, papillons, piverts attaquent les ruches.
merci pour l'info
 
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