Abû`l-hasan kharaqânî confrérie naqshbandi

[Drianke]

Né(e) à Kharaqân en Iran (963) - mort à Kharaqân en 1033

Abu al-Hassan al-Kharaqani est l'un des maîtres les plus créatifs du soufisme iranien.

C'est est un homme qui ne sait ni lire ni écrire jusqu'à la fin de sa vie; pourtant vénéré par les plus grands maîtres soufis de son époque tel Abu Sa'id Abu'l Kheyr, Qoshayri, Ansâri. Son rang dans la mystique iranienne et musulmane est incontestablement parmi les soufis les plus inventifs, les plus créatifs.

Ses paroles ont été recueillies par des témoins et transmises dans un corpus littéraire composé principalement de La Lumière des sciences ( Nûr al’-ulûm) qui nous est parvenue en version abrégée et de notices dont une intitulée Abû’l-Hasan Kharaqânî, supplément au "Mémorial des saints" (Tadhkirat al-awliyâ’) de Farîd al-din ‘Attar de Nishâbur, lequel le qualifiera de Prince des Hommes de la Voie et de la Vérité.

Tous les écrits concernant Kharaqâni, ainsi que l'ensemble de ses paroles sont réunis dans un ouvrage, rédigé par le professeur Mohammad Rezâ Shafi'i Kadkani (1939), professeur à l'université de Téhéran, en Iran.

 

[Drianke]

Abû'l-Hasan Kharaqânî


Si quelque part, entre le Turkestan et la Syrie, quelqu'un se plante une épine dans le doigt, je souffre. Et si quelqu'un, dans ces contrées lointaines, trébuche sur une pierre, je souffre. Si, quelque part, il y a un cœur triste, ce cœur m'appartient.


La générosité universelle est un fleuve où se jettent trois sources, la première est la générosité, la deuxième la compassion et la troisième ne pas avoir besoin des hommes et avoir besoin de Dieu.

Paroles d'un soufi (Anglais) Poche – 2 septembre 1998
de Abû'l-Hasan Kharaqânî (Auteur) - Amazone 8.20 €

 

[elmakoudi]

salam

Né(e) à Kharaqân en Iran (963) - mort à Kharaqân en 1033

Abu al-Hassan al-Kharaqani est l'un des maîtres les plus créatifs du soufisme iranien.

C'est est un homme qui ne sait ni lire ni écrire jusqu'à la fin de sa vie; pourtant vénéré par les plus grands maîtres soufis de son époque tel Abu Sa'id Abu'l Kheyr, Qoshayri, Ansâri. Son rang dans la mystique iranienne et musulmane est incontestablement parmi les soufis les plus inventifs, les plus créatifs.

Ses paroles ont été recueillies par des témoins et transmises dans un corpus littéraire composé principalement de La Lumière des sciences ( Nûr al’-ulûm) qui nous est parvenue en version abrégée et de notices dont une intitulée Abû’l-Hasan Kharaqânî, supplément au "Mémorial des saints" (Tadhkirat al-awliyâ’) de Farîd al-din ‘Attar de Nishâbur, lequel le qualifiera de Prince des Hommes de la Voie et de la Vérité.

Tous les écrits concernant Kharaqâni, ainsi que l'ensemble de ses paroles sont réunis dans un ouvrage, rédigé par le professeur Mohammad Rezâ Shafi'i Kadkani (1939), professeur à l'université de Téhéran, en Iran.

Comme son maître spirituel Abû Yazid Bistami
En ce sens, Kharaqânî revête d'un rôle tout autre que d'un simple manque "d'éducation" (formelle) ;
Je ne pense pas avoir à dire comme les textes sont d'un vertige mystique que je ne pourrais épuiser et la personnalité de Kharaqânî (qui a connu Abdullah Ansarî, Ibn Sina, ...) est séminale dans l'histoire du tassawûf (voie iniatique de l'Islâm) en général, et plus particulièrement au Khorassân.
*Abûl'-Hasan Kharaqânî : Cet analphabète mystique (963-1033) a été reconnu de son vivant comme un maître suprême. Ses paroles s'inscrivent dans la tradition de l'Église iranienne des Porteurs de lumière et sont réunies dans Paroles d'un soufi (Le Seuil, 1998).
La spiritualité est, pour le mystique soufi, une quête de vérité pour se défaire des croyances qui empêchent son
"Après la foi que Dieu donne au serviteur, il n'y a rien de plus grand qu'un coeur pur et une langue véridique."
"Rien n'est plus éprouvant ici-bas que d'être en guerre avec un autre."
"Prier et jeûner, c'est bien, mais chasser du coeur l'orgueil, l'envie et l'avidité, c'est beaucoup mieux."
" "Si Dieu te demande ce que tu cherches dans la compagnie des hommes, qu'est-ce que tu répondras?" "Je répondrai que c'est eux-mêmes que je cherche." "
"La générosité universelle est une langue sans mots, une vue sans vision, un corps sans acte, une preuve sans argumentation."

 

[Drianke]

« Dieu a des serviteurs sur la terre qui, lorsqu’ils Le mentionnent, font s’arrêter les poissons de nager, la terre se met à trembler, et les hommes pensent que c’est un tremblement de terre. »

« Dieu a aussi un serviteur sur la terre dont la lumière couvre tout ce qui est créé et qui met le monde en transe du ciel à la terre lorsqu’il rappelle Dieu. »

« S’il tombait une seule goutte de l’eau de cet amour qui gîte dans le cœur des Amis, le monde serait rempli sans qu’aucune eau ne le remplisse, et s’il jaillissait une seule étincelle de ce feu qui brûle dans leur cœur, l’univers tout entier prendrait feu. »

« Les anges éprouvent de la crainte devant les awliyâ’ en trois occasions : l’ange de la mort au moment du dernier souffle, les Anges-scribes au moment d’écrire, et Nakîr et Munkar au moment de l’interrogatoire. »

https://www.amazon.fr/Paroles-dun-soufi-Abûl-Hasan-Kharaqânî/dp/2020330288

 

[elmakoudi]

salam
« Les serviteurs du Tout Miséricordieux sont ceux qui foulent la terre avec humilité et lorsque les ignorants s’adressent à eux, ils disent paix. Ceux qui passent les nuits prosternés et debout devant leur Seigneur ; ceux qui disent : Ô Seigneur, écarte de nous le châtiment de la Géhenne, son châtiment est certes durable, et quel mauvais lieux de séjour ! Ceux qui lorsqu’ils dépensent ne gaspillent ni ne sont avares mais se tiennent dans le juste milieu. Ceux qui n’invoquent aucune autre divinité avec Allah et qui ne tuent pas l’âme qu’Allah a rendu sacrée sauf à bon droit, et qui ne forniquent pas- celui qui s’adonne à cela encourra une punition. Le tourment lui sera doublé, le jour de la Résurrection et il y demeurera éternellement couvert d’ignominie. Hormis ceux qui se sont repentis et qui ont fait de bonnes œuvres, voilà ceux dont Allah changera leurs mauvaises actions en bonnes, Allah est certes Grand Pardonneur et Très Misericordieux. Celui qui se repent et qui fait le bien, c’est vers Dieu qu’aboutira son retour. Ceux qui ne donnent pas de faux témoignage et qui, lorsqu’ils passent devant les futilités, passent dignement ; ceux qui lorsqu’on leur rappelle les signes de leur Seigneur, ne deviennent ni sourds, ni aveugles. Ceux qui disent : « Ô Seigneur donne nous dans nos épouses et descendants la joie des yeux et fais de nous des guides pour les pieux. Ceux-là seront récompensés par un lieu élevé du Paradis en raison de leur endurance et ils seront accueillis avec salutations et paix. Ils y demeureront éternellement. Quel beau lieu de repos et de séjour ! » (s.25, v.63-76)
voilà les versets qui mettent en exergue les quinze attributs qui font l’identité du croyant.
L'humilité
Le croyant ne perd pas on temps
L'ascétisme
Non à l’humiliation future
Non à la démesure
Le culte pur
Halte au sang
La chasteté
La véracité
Nulle futilité
La sensibilité
Commence par ta famille
L’exemplarité

 

[Drianke]

“Il vaut mieux chanter en pensant à Dieu que réciter le Coran en pensant à autre chose.”

“Le savant a pris la science, le renonçant a pris le renoncement, le dévot a pris les dévotions, et tous s'en est allés ainsi à Sa rencontre. Prends la pureté et cours à Sa rencontre car c'est Lui le plus pur.”

“J'ai vu la fin de toutes choses sauf de trois : la fin de la perfidie de l'âme passionnelle, la fin de la sublimité de l ' Élu et la fin de la connaissance.”


Abû'l-Hasan Kharaqânî

 

[Drianke]

« A la tête de la caravane dont je fait partie, il y a Dieu, en son centre le Coran, à son train le Prophète (saws) et, fermant la marche [pour que nul ne risque de s’égarer], il y a les Compagnons ».

Quant à la station que Dieu lui accorde, il dit : « Si jamais j’y rencontrais quelque chose d’étranger à la Loi de Muhammad, je la quitterais, car je ne peux me joindre à une caravane dont l’Elu n’est pas le Chef »

Kharaqâni de la Tadhkirat