Madrid, 28 juil. 2013 (MAP)
Le conducteur du train qui a déraillé à Saint Jacques de Compostelle dans le nord-ouest de l'Espagne faisant 79 morts, a été entendu, dimanche soir, par le juge chargé de l’enquête, qui a décidé sa mise en liberté sous contrôle judiciaire.
Francisco José Garzon, auditionné par le juge d'instruction pendant deux heures (de 20h00 à 22h00) , s’est vu retiré son passeport et devra se présenter devant le tribunal chaque semaine.
Le chauffeur a reconnu les faits, affirmant qu’il s’agit d’une "erreur humaine" due à l’imprudence, selon des sources judiciaires.
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Le machiniste a été "arrêté pour des faits présumés d'homicide par imprudence", avait déclaré, samedi, le ministre espagnol de l'Intérieur, Jorge Fernandez Diaz.
"Il y a des indices raisonnables pour considérer qu'il puisse avoir une éventuelle responsabilité dans ce qui s'est passé, ce que devront de toute façon déterminer le juge et l'enquête", avait dit le ministre de l’Intérieur.
Pour sa part, le président de l'organisme chargé de la gestion du réseau ferroviaire en Espagne, Gonzalo Ferre, a déclaré à la télévision espagnole Antena 3 que le conducteur, qui était passé 60 fois par cet endroit, avait reçu une notification à quatre kilomètres avant le lieu de l'accident, en vue de réduire la vitesse avec laquelle il roulait.
Dimanche, la télévision espagnole a diffusé un témoignage d’un habitant près des lieux du drame, qui était arrivé sur le lieu juste après l'accident pour porter secours aux blessés.
Le chauffeur lui a avoué qu'il allait trop vite et n'avait pas réussi à arrêter le train, selon la télévision. "Il disait qu'il aurait dû freiner et réduire sa vitesse à 80 km/h mais qu'il n'avait pas pu", a raconté cet homme à la télévision espagnole.
D’autre part, une jeune passagère du train rescapée de l'accident, a raconté à la chaine publique avoir vu marqué une vitesse de 200 km/h sur l'écran d'information de son wagon.
Le bilan de l'accident de train s’est élevé dimanche à 79 morts, après la mort d'un blessé.
L'accident, qui a fait 178 blessées, 70 sont toujours hospitalisées, dont 22 se trouvent dans un état grave, s'est produit mercredi au moment où le train, en provenance de Madrid, abordait un virage à quatre kilomètres de la gare de Saint-Jacques de Compostelle.
Dans une communication radio, publiée par le quotidien "El Pais", le conducteur affirme qu'il roulait à 190 km/h au lieu des 80 permise dans cette zone.
De même, une vidéo prise par une caméra de sécurité sur les voies ayant fait le tour du monde montrait le train venir à toute vitesse à l'entrée du virage, puis quitte des rails avant de se renverser sur le bas-côté.
Les funérailles officielles des victimes auront lieu lundi à la Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle en présence du chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy.
Source[/b]
http://www.menara.ma/fr/2013/07/28/...-train-remis-en-liberté-mais-pas-blanchi.html
Le conducteur du train qui a déraillé à Saint Jacques de Compostelle dans le nord-ouest de l'Espagne faisant 79 morts, a été entendu, dimanche soir, par le juge chargé de l’enquête, qui a décidé sa mise en liberté sous contrôle judiciaire.
Francisco José Garzon, auditionné par le juge d'instruction pendant deux heures (de 20h00 à 22h00) , s’est vu retiré son passeport et devra se présenter devant le tribunal chaque semaine.
Le chauffeur a reconnu les faits, affirmant qu’il s’agit d’une "erreur humaine" due à l’imprudence, selon des sources judiciaires.
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Le machiniste a été "arrêté pour des faits présumés d'homicide par imprudence", avait déclaré, samedi, le ministre espagnol de l'Intérieur, Jorge Fernandez Diaz.
"Il y a des indices raisonnables pour considérer qu'il puisse avoir une éventuelle responsabilité dans ce qui s'est passé, ce que devront de toute façon déterminer le juge et l'enquête", avait dit le ministre de l’Intérieur.
Pour sa part, le président de l'organisme chargé de la gestion du réseau ferroviaire en Espagne, Gonzalo Ferre, a déclaré à la télévision espagnole Antena 3 que le conducteur, qui était passé 60 fois par cet endroit, avait reçu une notification à quatre kilomètres avant le lieu de l'accident, en vue de réduire la vitesse avec laquelle il roulait.
Dimanche, la télévision espagnole a diffusé un témoignage d’un habitant près des lieux du drame, qui était arrivé sur le lieu juste après l'accident pour porter secours aux blessés.
Le chauffeur lui a avoué qu'il allait trop vite et n'avait pas réussi à arrêter le train, selon la télévision. "Il disait qu'il aurait dû freiner et réduire sa vitesse à 80 km/h mais qu'il n'avait pas pu", a raconté cet homme à la télévision espagnole.
D’autre part, une jeune passagère du train rescapée de l'accident, a raconté à la chaine publique avoir vu marqué une vitesse de 200 km/h sur l'écran d'information de son wagon.
Le bilan de l'accident de train s’est élevé dimanche à 79 morts, après la mort d'un blessé.
L'accident, qui a fait 178 blessées, 70 sont toujours hospitalisées, dont 22 se trouvent dans un état grave, s'est produit mercredi au moment où le train, en provenance de Madrid, abordait un virage à quatre kilomètres de la gare de Saint-Jacques de Compostelle.
Dans une communication radio, publiée par le quotidien "El Pais", le conducteur affirme qu'il roulait à 190 km/h au lieu des 80 permise dans cette zone.
De même, une vidéo prise par une caméra de sécurité sur les voies ayant fait le tour du monde montrait le train venir à toute vitesse à l'entrée du virage, puis quitte des rails avant de se renverser sur le bas-côté.
Les funérailles officielles des victimes auront lieu lundi à la Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle en présence du chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy.
Source[/b]
http://www.menara.ma/fr/2013/07/28/...-train-remis-en-liberté-mais-pas-blanchi.html