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[QUOTE="Mojod, post: 18079845, member: 401459"] Pour info, la gauche belge est gangrenée par les même maux qu'en France [URL unfurl="true"]https://www.lesoir.be/551084/article/2023-11-23/laicite-et-democratie-interne-pourquoi-julien-uyttendaele-quitte-le-ps[/URL] [I]Les premiers doutes du député Julien Uyttendaele sur sa place au sein du PS bruxellois remontent déjà à octobre 2019. A l’époque, la Turquie mène une offensive militaire dans le nord de la Syrie. « Je crois qu’un des premiers moments où je me suis posé la question, c’est lorsqu’on m’a demandé de ne pas trop critiquer Recep Tayyip Erdogan (le président turc, NDLR) dans le cadre d’une offensive clairement condamnée par l’Union européenne. Je me suis dit qu’il y avait quelque chose qui clochait », explique le député bruxellois. Quatre ans plus tard, Julien Uyttendaele vient d’écrire à son président de parti Paul Magnette pour lui annoncer qu’il ne se portera pas candidat pour une place aux élections régionales et fédérales de juin prochain. Après deux mandats de député régional, le socialiste de 32 ans quittera donc, dans quelques mois, l’hémicycle rue du Lombard. Pour expliquer sa décision, Julien Uyttendaele livre plusieurs explications. Il critique d’abord durement le fonctionnement actuel de la fédération bruxelloise du PS[B] présidée depuis octobre 2019 par le député-bourgmestre de Koekelberg Ahmed Laaouej. Il déplore la disparition de toute démocratie interne. « Il n’y a plus que quelques personnes qui prennent les vraies décisions et on doit, nous, a fortiori en tant que parlementaires, se charger du service après-vente. On n’a plus aujourd’hui ce grand collectif qui réfléchit ensemble [/B]», indique l’élu. Ensuite, et surtout, il dénonce un renoncement global sur les questions[B] de laïcité et une stratégie résolument communautariste.[/B] Il cite en exemple les dossiers [B]de l’abattage avec étourdissement préalable et de la neutralité à la Stib[/B]. Dans le premier cas, les députés socialistes bruxellois avaient pour consigne en juin 2022 de ne pas voter sa mise en place. Dans le second, le PS bruxellois souhaite autoriser le port de signes convictionnels au sein de la Stib. [B] « Je suis convaincu que la laïcité est le refuge qui garantit à tous la liberté de croire ou de ne pas croire, la liberté d’être ce qu’on veut. Et aujourd’hui, ce refuge est présenté par beaucoup comme une menace. Et c’est terriblement inquiétant parce que, finalement, c’est une des plus belles armes qui garantit à tous la liberté. Cette liberté, elle est indispensable dans un Etat de droit. Aujourd’hui, on nous considère comme des rétrogrades. Cette valeur qui est censée protéger tout le monde est aujourd’hui présentée comme une menace, et c’est terrible. C’est indispensable de défendre des terrains neutres au sein de la société où on peut pacifier les tensions sociales. Et aujourd’hui, cela n’est plus possible », assure le socialiste.[/B][/I] [HEADING=1][I]Refus de servir de caution[/I][/HEADING] ... [I]Au-delà de ses désaccords de fond avec le PS bruxellois, il explique aussi sa non-candidature prochaine par les limites actuelles du parlementarisme et du système politique. « J’ai l’impression que le parlementarisme est mort. Et peut-être qu’un jour la démocratie le sera aussi. On est simplement amenés à applaudir les décisions de nos ministres et à condamner pour des bonnes ou de mauvaises raisons, et souvent des mauvaises, les propositions qui viennent de l’opposition. Aujourd’hui, un expert au sein d’un parti politique ou d’un cabinet a plus d’influence que tout un groupe parlementaire au sein d’une assemblée démocratiquement élue. C’est terrible comme constat, mais c’est la réalité. » [B]Les parlementaires ont désormais pour principale tâche de défendre les projets d’une minorité au sein du parti, dénonce-t-il : « Leur travail, aujourd’hui, c’est à mon avis plus de 50 % de com. C’est terrible parce qu’on est finalement payés pour animer le paraître et plus du tout pour travailler sur le fond des dossiers. »[/B] Julien Uyttendaele reste cependant socialiste. Il prévoit de devenir bientôt membre d’une section du sud du pays. Au sujet de ses deux mandats de député, il parle d’une belle expérience de vie : « Je ne sors de cette aventure ni amer ni frustré. »[/I] [/QUOTE]
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