Actualités de la centrafrique

Il n'empêche que le budget de la défense marocain est le troisième du continent, derrière celui de Algérie, de l'Afrique du sud et de l'Egypte. Il s'agit donc bien d'une des meilleures armées d'Afrique.

Ensuite, les dépenses militaires ne font pas tout ! Il faudrait voir dans le détail, mais il me semble par exemple que la différence matérielle joue plutôt en faveur du Maroc quand on regarde les forces aériennes. Pour ce qui est de la marine, c'est même flagrant !

Bref, quoiqu'il en soit, à l'échelle continentale, ce sont deux très bonnes armées qui ne sont pas très loin l'une de l'autre. L'un et l'autre, on pourrait faire des recherches poussées pour voir ce qu'il en est dans le détail, mais est-ce que ça vaut vraiment le coup ?

PS : je précise que je ne suis ni marocain, ni algérien. Donc la guéguerre qui revient souvent ici pour savoir laquelle des deux armées est la meilleure ne me concerne pas directement ! Elles sont plutôt bonnes toutes les deux et "jouent" dans la même division.

Au niveau aérien l'Algérie à beaucoup + d'avions de chasse, le Sukhoi-30 l'Algérie en possède 60 alors que le Maroc à seulement 24 - F-16

Au niveau maritime l'Algérie à 4 sous marins et le Maroc 0 sous marins, au niveau des frégates ça s'équilibre même si l'Algérie à commandé des frégates allemandes
 
A

AncienMembre

Non connecté
ces gens qui s'offusquent de notre intervention là-bas me font vomir :malade:

et je reste poli...

Ben je comprends un peu leur point de vue, vue le passé de la France en Afrique.

Mais bon, depuis le Rwanda, je ne trouve pas qu'on ait fait tant de conneries que ça sur le continent...

Surtout, je ne comprends pas quelles seraient aujourd'hui les solutions alternatives pour éviter cette intervention.
 
Ne sois pas aussi agressive ! On a le droit de penser différemment. L'Afrique n'est pas ma spécialité, mais ce n'est pas non-plus un continent dont j'ignore tous les enjeux. Je me contente de m'intéresser à tout ce qui m'intéresse.



Et toi, mis à part les pseudo-médias alternatifs (et surtout hyper idéologiques) comme survie.org ou résistance-politique.fr, où trouves-tu tes sources ? Il ne faut pas se contenter d'une origine unique, dans ton cas comme dans le mien !
Perso, mis à part les médias catholiques (généralement fiables en ce qui concerne les populations chrétiennes), j'ai tendance à rejeter tout ce qui est trop connoté idéologiquement, peu importe la couleur (donc exit tout les "médias alternatifs" crypto-trotskistes). La plupart du temps, j'essaie de croiser médias traditionnels, articles de think tanks (IRIS, IRSEM, IFRI, IHEDN, etc...), articles d'universitaires (là, il est vrai que j'en connais peu dont la spécialité serait l'Afrique), avis des populations locales (sur les forums ou à la fac) et bouquins (quand je les ai sous la main !). Et toi, comment procède-tu dans ta sélection de sources ?

A part ça, non, je ne suis pas tombé sur la vidéo de Bokassa. C'est dans quel commentaire ?
Tu n'es quand même pas en train d'accuser Drianke d'avoir une vision partiale des choses ?
Ce serait vraiment trop injuste :)
 
A

AncienMembre

Non connecté
tiens pour savoir

tu as quoi comme origine stp ?

Italo-tunisien par mon père. Ses parents étaient des paysans siciliens, issus d'une famille installée en Tunisie dans les années 1860 et qui a dû faire ses valises cent ans plus tard.

Sinon, du côté de ma mère, c'est Français du Centre : un peu d'orléanais, un peu de berrichon, un peu de nivernais...

Et toi ? Marocain à 100% ? :)
 
A

AncienMembre

Non connecté
Tu n'es quand même pas en train d'accuser Drianke d'avoir une vision partiale des choses ?
Ce serait vraiment trop injuste :)

Je dirais une vision trop passionnée !

Elle dit souvent des choses intéressantes, mais je trouve qu'elle a dû mal à tolérer la pluralité des opinions. Et, surtout, @Drianke , je trouve que tu as parfois un point de vue un peu trop manichéen sur les choses.

Bien sûr que la France a fait des choses horribles en Afrique, des enfumades de Bugeaud à l'équipement de l'armée rwandaise entre 1990 et 94... Encore aujourd'hui, elle commet des erreurs (moins que d'autres cela dit) ! Mais au Mali comme en Centrafrique, je pense que l'intervention est légitime. Elle est en tous cas légale, majoritairement approuvée localement, ainsi que reconnue par les puissances régionales et les grandes puissances.

Pour l'instant (mais ça peut changer !), la plupart des avis contraire que j'ai entendu ne viennent pas des africains : ils viennent du parti soi-disant anti-impérialiste français, majoritairement tenu par les trotskos ou les rouge-bruns.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Au niveau aérien l'Algérie à beaucoup + d'avions de chasse, le Sukhoi-30 l'Algérie en possède 60 alors que le Maroc à seulement 24 - F-16

Au niveau maritime l'Algérie à 4 sous marins et le Maroc 0 sous marins, au niveau des frégates ça s'équilibre même si l'Algérie à commandé des frégates allemandes

D'accord.

Peut-on s'accorder sur la seule chose que je veux dire depuis le début, à savoir que les armées algérienne et marocaine comptent parmi les meilleures du continent et qu'elles sont très proches l'une de l'autre ?

Sinon, on arrête la discussion ici et on ouvre un autre thread pour en parler et éviter de pourrir celui-ci avec notre HS.
 
elle me fait penser à ces anciennes prostituées qui se prennent pour des mères La Vertu ou à ces anciens fumeurs qui deviennent des obsédés de la fumée des autres.
 
A

AncienMembre

Non connecté
elle me fait penser à ces anciennes prostituées qui se prennent pour des mères La Vertu ou à ces anciens fumeurs qui deviennent des obsédés de la fumée des autres.

Euh... t'es quand même un peu dur là, non ? La comparaison avec une "prostituée", franchement...

Ce n'est pas parce que c'est une convertie qu'elle a radicalement changé dans toutes ses opinions.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Le trouble jeu de la France en Centre-Afrique : n'est-elle plus qu'une simple compagnie de CRS de l'Oncle Sam ?

Comme nous le craignions dans nos précédentes éditions, le scénario à l'ivoirienne semble dramatiquement se répéter en République Centrafricaine. Une fois de plus la France intervient militairement avec le blanc-seing de l'ONU, pour officiellement mettre fin à des massacres de civils et « sauver des vies humaines », selon son super-président François Hollande et le Ministre des Affaires Étrangères, le philanthrope Laurent Fabius. Charitables déclarations et louables intentions qui masquent difficilement la responsabilité et surtout l'implication de Paris, dans la déstabilisation de ce pays, majoritairement chrétien, livré à une rébellion musulmane venue du Nord. Pourquoi en effet avoir tant tardé pour intervenir, alors que la France maintient sur place une force militaire et ne peut ignorer les affrontements meurtriers opposant depuis de nombreux mois des groupes d'autodéfense de villageois, surnommés « anti-balaka » (ou anti-machettes) à l'ex-rébellion Séléka. Une alliance de groupes hétéroclites arrivée justement au pouvoir en chassant l'ancien président Bozizé en mars 2012... avec la bénédiction tacite de Paris ! Alors volonté politique ou impuissance diplomatique ?

Les enjeux de cette nouvelle opération militaire française, baptisée Sangaris, semblent multiples. Bien que classé parmi les pays les plus pauvres de la planète, en raison de son instabilité, la Centre-Afrique dispose de riches ressources en bois, or, diamants et uranium. Les nouvelles forces armées centrafricaines qui ne sont en réalité qu'un ramassis de milices incontrôlées n'obéissant qu'à des seigneurs de la guerre locaux, mettent le pays sous leur coupe réglée. Sous couvert d'intervention humanitaire et de sécurisation d'une région, que la France a pourtant sacrément contribué à perturber depuis 2011, notamment en Libye et en Côte-d'Ivoire, Paris cherche surtout à s'assurer du contrôle des ressources. Quitte pour cela à conforter un pouvoir minoritaire et illégitime, en désarmant des milices chrétiennes qui chercheraient à se venger sur des populations musulmanes, notamment d'origine Peules, des multiples exactions, violences et pillages à répétition dont elles sont victimes. Rien de mieux en tout cas pour attiser un conflit ethnico-confessionnel que de croire qu'un gouvernement d'obédience musulmane puisse diriger un pays comportant 80 % de chrétiens. À ce stade, ce n'est plus de l'incompétence mais une réelle politique de tension permanente et les masques tombent enfin, malgré les grandes déclarations de principe prononcées lors du sommet sur la sécurité et la coopération qui se tient actuellement.

Paris semble avoir lâché l'Afrique. Ou en tout cas s'être mis en retrait au profit du bloc atlantiste, États-Unis en tête, qui entendent diriger les opérations et superviser progressivement l'ancien pré-carré français. La Françafrique semble avoir cédé le pas à l'Américafrique comme le déclare Patrick Mbemko, auteur de plusieurs ouvrages de géopolitique.

Le projet est dorénavant connu : remodeler le monde en fonction de la nouvelle guerre économique mondiale qui a débuté, et dont l'Afrique sera l'un des champs de bataille, au propre comme au figuré. Aucun pays ne pourra rester neutre et les chefs d'état africains n'ont guère le choix. Soit ils alignent leurs pays sur les visées atlantistes et ils se maintiennent au pouvoir. Soit ils passent outre et ils se retrouvent dans le camp des parias, mis à l'index des nations « éclairées » et s'exposant à des rébellions qui trouveront toujours, miraculeusement, les fonds nécessaires pour armer et entretenir une troupe de plusieurs milliers d'hommes, capables de mettre en échec les armées nationales.

Le but est clair : verrouiller au plus vite le continent africain face à l'avancée commerciale des pays émergents comme la Chine, la Russie ou le Brésil. Pour cela il faut s'approprier rapidement les terres agricoles, les ressources énergétiques ou l'exploitation des richesses minérales. Mais il faut aussi contrôler les corridors d'évacuation comme la « route transversale » qui traverse l'Afrique D'est en Ouest, de l'Océan indien au Pacifique et passe... par la république centrafricaine. Étrangement aucun expert médiatique français n'aborde ces questions. On se contente seulement d'appuyer la version officielle d'une urgence humanitaire. Certains allant même jusqu'à dénier toute légitimité à la moindre réserve ou critique prononcée. Le syndrome rwandais oblige, la culpabilisation artificielle de la France joue parfaitement son rôle de censure psychologique et politique.

Toutes ces guerres humanitaires dissimulent en réalité des opérations néo-coloniales qui n'en portent pas le nom. « L'intervention française sera rapide, elle n'a pas vocation à durer et je suis sûr de son succès », c'est la dernière déclaration d'Hollande-le-va-t-en guerre. Souhaitons-le en tout cas. Car comme personne ne semble se bousculer pour financer cette opération, ni l'ONU, ni l'Union Européenne, ni les sociétés privées qui pourtant tirent d'énormes bénéfices de leur situation sur place, il faut souhaiter effectivement que cette probable victoire tactique, ne se transforme en une défaite stratégique, faute de financements. À moins que comme, certains le supputent, Paris ne consente à supporter toute la charge financière. La Hollandie en est réduite à rendre de martiaux services en échange d'une partie de sa dette, de son déficit ou de délais supplémentaires à titre de remerciements dans le cadre des relations économiques et politiques avec l'Afrique, espérant ainsi redorer l'image ternie de M. Bricolage. Les militaires français coûtent moins cher que les intérêts de la dette. On comprendrait dès lors plus aisément le retournement stratégique français général et son alignement sur des intérêts contraires aux siens. Comme l'écrivait François de La Rochefoucauld : « Quand on croit servir les autres, on ne fait que se servir à travers eux ». fin de citation. Tout homme a son prix et il est indéniable en tout cas, que même en temps de crise financière, l'argent demeurera toujours le nerf de la guerre.

http://www.prorussia.tv/Le-trouble-...ple-compagnie-de-CRS-de-l-Oncle-Sam_v664.html
 

Drianke

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Centrafrique: premières pertes françaises, Hollande attendu à Bangui
Le Nouvel Observateur - ‎Il y a 20 minutes ‎
Bangui (AFP) - Deux soldats français ont été tués "au combat" dans la nuit de lundi à mardi à Bangui, au cours des opérations de désarmement des milices dans la capitale centrafricaine où le président François Hollande est attendu dans la soirée.

Centrafrique : les Etats-Unis vont prêter des avions de transport
Libération-il y a 6 heures
Les avions fournis à la France serviront à convoyer des troupes africaines en Centrafrique, où les forces françaises ont commencé ce lundi à ...
 
2 morts français :(

dommage que l'UE ne participe pas à cette opération, une fois de plus l'Europe faillit

dommage aussi que l'Afrique noire n'intervienne pas encore

en tout cas le débat fait rage en France sur le pourquoi et le coût de cette expédition militaire
 

Drianke

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Contributeur
trop de blabla...tué

mine de rien z'ont encore des dollars les zétazunis...tout le monde a de l'argent pour faire la guerre, une guerre qui ne concerne QUE les africains!!!!

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Centrafrique. Une mission "dangereuse" mais "nécessaire"

La mission de la France en Centrafrique est "dangereuse" mais "nécessaire" pour éviter "un carnage", a déclaré le président Hollande.

Après avoir rendu hommage mardi aux deux soldats tués à Bangui, François Hollande a réaffirmé la nécessité de la présence française en Centrafrique.

"Il est temps d'agir"

La mission de la France "est dangereuse", "mais elle est nécessaire si on veut éviter qu'il se produise ici un carnage", a-t-il dit à après son arrivée à Bangui.

"Il était temps d'agir", a ajouté M. Hollande, venu d'Afrique du Sud, où il a assisté le jour-même à la cérémonie d'hommage à Nelson Mandela. "Il était temps d'agir (...) Ici même à Bangui près de 400 personnes ont été tuées. Il n'était plus le temps de tergiverser", a déclaré M. Hollande devant les troupes françaises, alors que la ville - placée sous couvre-feu - était survolée en permanence par des avions et des hélicoptères de combat.

"Défendre la dignité humaine"

"La France, ici en Centrafrique, ne recherche aucun intérêt pour elle même (...) La France vient défendre la dignité humaine", a ajouté le président français.

Les soldats français ont pour mission de "rétablir la sécurité, protéger les populations et garantir l'accès de l'aide humanitaire" en République centrafricaine, pays livré au chaos et à une spirale infernale de violences inter-religieuses depuis la prise du pouvoir en mars 2013 par une coalition hétéroclite de groupes rebelles à dominante musulmane.

Obama débloque 60 millions de dollars

Sur le plan institutionnel, M. Hollande qui a rencontré les autorités de transition, a répété qu'il souhaitait voir des élections générales organisées "dès le second semestre" 2014 et non début 2015, comme cela est en principe prévu par le calendrier de la transition politique centrafricaine.

Le président américain Barack Obama a quant à lui annoncé le déblocage de 60 millions de dollars supplémentaires d'aide militaire pour l'opération des forces étrangères en Centrafrique, portant à 100 millions de dollars la contribution américaine.

http://www.ouest-france.fr/centrafrique-une-mission-dangereuse-mais-necessaire-1780516
 

Drianke

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Contributeur
Le sommet France-Afrique qui vient de s’achever à Paris a été critiqué comme étant un moyen subtil pour la France de redéployer son armée en Afrique, sous le prétexte de la paix et de la sécurité.

Ses détracteurs, qui ont d’ailleurs manifesté à Paris pour le décrier, considèrent qu’il s’est agi de réinventer la Fançafrique, et de faire passer la pilule aux dirigeants africains pour les convaincre de l’opportunité de renforcer la présence miliaire française en Afrique.

Sommet pour la sécurité ou relooking de la Françafrique ?

Un sommet exclusivement consacré à la paix et la sécurité sur le continent africain devrait-il se tenir en France ? Les opposants à ce sommet pensent que la sécurité intérieure de l’Afrique n’est pas sa vraie motivation. Mais plutôt la lutte contre les attaques terroristes visant les occidentaux, une ingérence impérialiste et la préservation de l’influence et des intérêts français.

Le président français avait déclaré devant le parlement sénégalais que la Françafrique était finie.

Toutefois, on n’abolit pas la Françafrique par une simple déclaration, mais par la responsabilisation des dirigeants africains et le respect de la souveraineté politique et militaire du continent.

Le point de départ de cette nouvelle donne doit être la neutralité électorale de la France, que d’aucuns accusent de choisir les dirigeants africains acquis à sa cause et de faciliter l’éjection de ceux dont les points de vue gênent les intérêts de la France en Afrique.

Si la France et l’Europe veulent aider l’Afrique à se stabiliser et à lutter efficacement contre les conflits internes et le terrorisme, elles doivent s’impliquer avant tout dans son redressement économique et sa puissance militaire. Un président africain qui ne peut pas gouverner son pays sans l’aide publique et le soutien militaire de la France ne peut pas dire non à celle-ci. Il se sentira obligé d’accueillir sur son territoire des forces pré-positionnées ou une base militaire de la France ; de répondre à tout sommet convoqué par la France ; d’envoyer des troupes pour faire la guerre aux côtés de la France dans ses interventions en Afrique ; de suivre le vote de la France pour l’adoption des résolutions dans les instances internationales. En un mot, de perpétrer la Françafrique. L’Afrique doit se doter d’armées républicaines solides et d’une logistique militaire communautaire permanente anti-conflit et anti-coup d’Etat. On ne mettra pas fin à la Françafrique tant qu’on devra compter sur la France pour faire le gendarme en Afrique.

En tout état de cause, si une intervention militaire extérieure devrait se justifier sur le continent africain par le droit d’ingérence humanitaire, elle ne devrait pas être le seul fait de la France, mais de la communauté internationale.

Ingérence humanitaire ou redéploiement militaire de la France en Afrique ?

Jacques Chirac avait fait son sommet France-Afrique en février 2003 sur le thème d’un nouveau partenariat France-Afrique. On se rappelle des remous causés par la déclaration sur l’Irak, prise à l’occasion de ce sommet. Il a été reproché à la France d’utiliser l’Afrique comme chair à canon diplomatique pour tenir tête aux Etats-Unis. La remise en cause par le président rwandais Paul Kagamé de ladite déclaration, que la France aurait imposée sans discussion aux dirigeants Africains, en témoigne. La France œuvre pour maintenir son influence politique et économique en Afrique. Ce qui lui assure l’avantage de monopoliser la manivelle de la politique européenne et onusienne en Afrique. Mais l’Afrique doit refuser d’être l’objet d’une compétition géopolitique entre les grandes puissances européennes, américaines et asiatiques (La Chine, en l’occurrence).

Tantôt on brandit la non ingérence pour justifier le refus d’une intervention militaire visant à mettre fin à une rébellion, comme en Casamance au Sénégal. Tantôt la sécurité et la crise humanitaire justifient une ingérence militaire en Afrique. Il en est ainsi l’intervention française et internationale pour neutraliser les milices islamistes qui dominaient le nord du mali, et de l’assaut des forces spéciales françaises contre les attaques d’islamistes au nord du Niger. Pour éviter tout quiproquo sur les réelles motivations de ces interventions, elles devraient à l’avenir être faites par des forces africaines entraînées, équipées et autonomes. La communauté internationale ne doit plus attendre l’existence de graves crises sur le continent pour financer des forces africaines d’interposition. Leur dépendance financière entraîne une dépendance politique vis-à-vis des bailleurs. La force africaine AMISOM qui repousse les milices Shebab en Somalie disparaîtrait si les donateurs étrangers comme l’Union européenne arrêtaient de la financer. Les armées africaines ont besoin d’une formation adaptée avec des armes modernes, pas avec des kalachnikovs ou les surplus dépassés des armées occidentales......................


http://www.camer.be/index1.php?art=30632&rub=30:27
 
Je constate que les pays Européens se mouillent moins ou pas du tout.
Ils préférent s’occuper d’abord des problèmes de leur pays et non le contraire.
La France en Centre Afrique , la France au Mali , au suivant...
 
Je constate que les pays Européens se mouillent moins ou pas du tout.
Ils préférent s’occuper d’abord des problèmes de leur pays et non le contraire.
La France en Centre Afrique , la France au Mali , au suivant...
Le Royaume-Uni et la France sont les seules puissance européennes capables d'intervenir à l'extérieur. Les autres ne veulent pas ou n'ont pas une armée conçue pour cela.
 

Drianke

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Contributeur
L'opération "Coup de poing" en Centrafrique n'est ni plus ni moins qu'un renforcement militaire de l'Etat colonial français qu'on appelle la Francafrique! Présence militaire en Centrafrique, Tchad, Djibouti, Cote d'ivoire, Gabon, Mali et au Sénégal...

Ils aurait pu éviter ce qui se passe aujourd'hui il y a déjà des mois comme au Mali d'ailleurs...

La colonisation prend une autre forme, on va sauver le soldat "papamadit"....


Je constate que les pays Européens se mouillent moins ou pas du tout.
Ils préférent s’occuper d’abord des problèmes de leur pays et non le contraire.
La France en Centre Afrique , la France au Mali , au suivant...
 
Le Royaume-Uni et la France sont les seules puissance européennes capables d'intervenir à l'extérieur. Les autres ne veulent pas ou n'ont pas une armée conçue pour cela.

En afghanistan , l'armée allemande, italienne, danoise, polonaise,espagnole ... étaient bien présentes.

Idem en Irak à l'exception de l'Allemagne.

Mais, en Centre Afrique.....
 
En afghanistan , l'armée allemande, italienne, danoise, polonaise,espagnole ... étaient bien présentes.

Idem en Irak à l'exception de l'Allemagne.

Mais, en Centre Afrique.....
La France n'interviendrait pas dans une ex-colonie britannique en Afrique...Les Européens préfèrent voir la France se démerder dans ses ex-colonies...
L'Allemagne, sauf erreur, n'est pas intervenue ailleurs depuis 1945 qu'en Afghanistan et en Serbie et toujours avec les forces de l'OTAN. Les autres pays que tu cites ont fait la même chose: avec l'OTAN...
Si je me trompe tu me corrigeras...;)
 
La France n'interviendrait pas dans une ex-colonie britannique en Afrique...Les Européens préfèrent voir la France se démerder dans ses ex-colonies...
L'Allemagne, sauf erreur, n'est pas intervenue ailleurs depuis 1945 qu'en Afghanistan et en Serbie et toujours avec les forces de l'OTAN. Les autres pays que tu cites ont fait la même chose: avec l'OTAN...
Si je me trompe tu me corrigeras...;)
Est ce que l'agression de Schumacher sur Battiston peut être considérée comme une intervention à l' extérieur?
 

Drianke

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Contributeur
Centrafrique : Jean-Yves Le Drian à Bangui ce vendredi

Jean-Yves Le Drian est en déplacement en Centrafrique pour s'entretenir avec les autorités de transition.

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé ce vendredi 13 décembre à Bangui, où il doit rencontrer les forces françaises déployées dans le pays et discuter avec le gouvernement de transition.

Le Drian doit notamment s'entretenir avec le président centrafricain de transition, Michel Djotodia, ex-chef de la rebellion Séléka. Dans la soirée, il se rendra au Tchad, où il rencontrera le président Idriss Deby. Le Drian a rencontré à son arrivée les chefs de la force africaine en RCA, la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafrique) et doit s'envoler dans la matinée vers Bossangoa, autre point chaud de la République Centrafricaine, où sont déployés plusieurs centaines de soldats français.

Faire un point sur la situation

A Bangui, le ministre fera un point de la situation avec le chef des forces françaises en RCA, le général Francisco Soriano, une semaine après le début de l'intervention militaire française, Sangaris, dans le pays. Il s'entretiendra par ailleurs avec les principales autorités religieuses du pays, en proie aux violences interconfessionnelles entre chrétiens et musulmans.

Une mission nécessaire

La France a déployé en quelques jours 1.600 hommes en Centrafrique pour mettre fin aux exactions des groupes armés et tenter de stabiliser le pays. Deux soldats français ont été tués lundi, quatre jours après le début de l'opération, lors d'un accrochages à proximité de l'aéroport.

Le président François Hollande s'est lui-même rendu mardi soir à Bangui, au retour des cérémonies d'hommage à Nelson Mandela. Il a alors jugé la mission française, sous mandat de l'ONU, "dangereuse" mais "nécessaire", si l'on veut "éviter un carnage" dans le pays.

http://www.rtl.fr/actualites/info/i...yves-le-drian-a-bangui-ce-vendredi-7767849761
 
Je constate que les pays Européens se mouillent moins ou pas du tout.
Ils préférent s’occuper d’abord des problèmes de leur pays et non le contraire.
La France en Centre Afrique , la France au Mali , au suivant...


Comme ça été dit plus haut il n'y a que 2 grandes armées en Europe la France et la Grande Bretagne. cela dit l'Europe aide et va aider logistiquement, et va débloquer 50 millions d'euros pour les forces Africaines qui intérviennt auprès de la France.

On ne parle que de la France mais la France n’intervient pas seule dans ce conflit, la France envoie 1600 militaire les forces Africaines elles envoient 6000 militaires.
 

Drianke

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Contributeur
La Françafrique en Centrafrique article complet dans le lien http://www.cercledesvolontaires.fr/2013/12/06/la-francafrique-en-centrafrique/

in Article, International / by Jack Liberta / on 6 décembre 2013 at 18 h 13 min /


Quels sont les vrais intérêts de la France en République centrafricaine (RCA) ? Alors que François Hollande vient de déployer une force militaire française de 1 000 hommes dans ce pays, nous citoyens sommes en droit de nous demander pour quels motifs la France envoie ses soldats là-bas.

Voici quelques données sur ce pays peu connu. La République CentreAfricaine, c’est 622 984 Km2 pour environ 5 166 510 habitants, dont environs 45% sont protestants, 35% catholiques et 15% musulmans. C’est un pays aux ressources naturelles variées, propice à des cultures diversifiées et surtout favorisé par un sous-sol riche en pétroles, diamants, or, uranium et autres métaux.

Rétrospection sur l’histoire de la RCA

Colonisée par la France à la fin du 19ième siècle puis proclamée « indépendante » le 13 août 1960, la république CentrAfricaine, depuis sa création, n’a jamais cessé de connaître l’instabilité politique et sociale au sein de ses frontières.

Plusieurs coup d’état se sont enchaînés depuis la nomination de Barthélémy Boganda, 1er chef d’état de la RCA, disparu dans des circonstances plus ou moins douteuses selon certains témoignages. Le flambeau fût repris par son cousin David Dacko, qui, suite à un coup d’état en 1965, sera remplacé par un autre cousin, le capitaine Jean-Bedel Bokassa avant de reprendre brièvement le pouvoir avec l’aide directe de la France dans l’opération Barracuda. Le 1er septembre 1981, son successeur, le général André Kolingba suspendra la constitution pour la remplacer par une dictature militaire qui le rendra impopulaire. Conséquence, de nombreux grèves et manifestations se succèdent.

Sous l’influence de la diplomatie Française, le multipartisme est autorisé, le général André Kolingba se soumettra à une élection présidentielle prévue en août 1993. Disqualifié au 1er tour, il cédera sa place à Ange-Félix Patassé. Mais c’est un pays encore plus dévasté, économiquement et socialement que le nouveau président héritera de son prédécesseur. La situation est de plus en plus tendu ce qui entraînera dans les années à venir de nombreuses révoltes. En 2003, un énième coup d’état pour le pays, le général François Bozizé remplaçera l’ex président Patassé avec l’aide encore une fois de la France (deux avions de chasse de l’armée française survolaient Bangui pour filmer les positions des loyalistes pour le compte de Bozizé) et de miliciens tchadiens (c’est-à-dire de soldats africains travaillant pour la France et dont une bonne partie vont rester avec lui après son installation au pouvoir pour assurer sa sécurité).

Situation en RCA et intervention militaire de la France

Instrumentée par Michel Djotodia, une alliance de rebelles, qui se fait appelé la Séléka, venu majoritairement du Tchad et du Soudan, commettra fin 2012, des exactions sur son passage en direction de la capitale, Bangui.

Le mot « Séléka » en Sangö veut dire « Alliance » et non pas « Coalition » comme le reprend la presse française. Selon Roland Marchal, spécialiste de la Centrafrique « La Séléka serait donc une alliance de quatres groupes armés, dont trois étaient connus, le quatrième ayant été crée pour la circonstance, à partir du Tchad ». En quelque sorte, il s’agirait apparemment d’une fédération de groupes majoritairement islamistes et intégristes armés par les mouvements djiadhistes issues du Mali et de l’éclatement de la Lybie. La Séléka recruterait aussi des hommes dans les régions marginalisées du Nord de la RCA. Aucune armée nationale centrafricaine ne pourra défendre ses citoyens face à cette intrusion étrangère par manque de moyens. Le Centrafrique est encore sujette à de nouveaux conflits. Désarmée, elle n’a pas le choix de se tourner, encore une fois, vers ses alliées ou plutôt son allié, la France. Un coup dur pour un pays censé être indépendant qui ne possède aucune armée nationale par manque de moyens.

Plusieurs ONG auraient semble-t-il lancé un appel à l’aide, dénonçant une véritable urgence humanitaire.

Mais François Hollande n’accordera pas son soutien à Bozizé.

« D’une manière générale, si nous sommes présents, ce n’est pas pour protéger un régime. C’est pour protéger nos ressortissants… et nos intérêts » à déclaré le président français, François Hollande.......................


 

Drianke

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Contributeur
Entretien avec l'abbé Richard Filakota, de l'archidiocèse de Bangui.

Docteur en sociologie des religions à la Sorbonne, secrétaire national de la Commission Episcopale du Dialogue interreligieux.

La situation…

L'islam en Centrafrique s'est longtemps montré discret du fait que l'espace socio-religieux était monopolisé par les confessions religieuses chrétiennes (catholique et protestante). Pour la première fois, cette religion est sortie de l'ombre suite à la conversion de Bokassa en 1976 au terme de sa rencontre avec le Colonel Kadhafi. Aujourd'hui les données ont énormément changé suite à la montée en puissance de l'Arabie Saoudite, la révolution iranienne, la montée de l'islamisme dans le monde arabo-musulman, le re-positionnement de Kadhafi en Afrique sub-saharienne suite à la fermeture de certaines bases militaires françaises, notamment en Centrafrique. Les musulmans de Centrafrique représentent entre 15 à 17% et occupent une place non négligeable dans l'économie centrafricaine (élevage, commerce de gros et petit bétail, commerce de pierres précieuses et des produits de premières nécessités, import et export), dans la fonction publique, dans les représentations diplomatiques et dans les organismes internationaux tels que BONUCA, PNUD pour ne citer que ceux-là. Les Centrafricains convertis à l'islam ne représentent qu'une minorité (2 à 3%) de cette population musulmane à dominante tchadienne.

Est-ce qu'il se présente avec des particularités?

Essentiellement sunnite de rite malékite, l'islam en Centrafrique a été longtemps dominé par les courants confrériques telle que la Tidjaniyya et la Mouridiyya. Dans ses expressions religieuses et sa pratique, cet islam s'est toujours montré tolérant et respectueux des autres religions. Nous n'avons jamais été confrontés à des conflits religieux entre chrétiens et musulmans comme au Soudan, au Nigeria et quelquefois au Tchad. Cependant, l'Afrique au sud du Sahara et particulièrement le Centrafrique est traversé en ce moment par un mouvement de réveil islamique encore difficile à diagnostiquer.

Contrairement aux mouvements islamistes (au Maghreb, au Soudan, dans le monde arabe ou indo-pakistanais), le mouvement de réactivation tel que nous le connaissons en Centrafrique et dans les pays limitrophes -Tchad, Cameroun, RD Congo - navigue entre le socioculturel et le religieux. Au travers des organisations islamiques telles que les ONG ou les associations, l'islam en Centrafrique depuis les années 80 est entré dans une vaste campagne d'islamisation sous des formes les plus diverses: l'humanitaire, la mobilité sociale, la conquête territoriale à travers les mosquées, les cellules de prière, les prédications sur les places publiques, la vulgarisation de la littérature islamique, la multiplication des écoles coraniques et l'accès aux médias d'État.

Contre toute attente, cet islam qui était maintenu pendant plus de deux décennies à l'écart de la sphère publique a survécu aux changements politiques et à la domination des églises chrétiennes. Progressivement il refait surface et tente de s'affirmer là où il était exclu. Pour des questions d'hégémonie, de stratégie ou d'idéologie, certains pays comme l'Arabie Saoudite et le Koweït, qui soutiennent le wahhabisme (islam radical), n'ont pas manqué d'exprimer leur vif intérêt pour l'avenir de l'islam en Afrique au sud du Sahara, via les ONG, les associations, les ambassades des pays islamiques (Soudan, Egypte, Maroc).

Autour des activités commerciales, des actions humanitaires, des relations diplomatiques, du pèlerinage, des bourses d'études, ces pays arabes cherchent de plus en plus à imposer leurs marques propres en Afrique au moment même où la plupart des pays africains sub-sahariens connaissent de sérieuses crises d'ordre politique, économique et social. Ces mouvements islamiques étendent aussi leurs actions jusque dans les campagnes. Le gros de leurs bataillons est formé essentiellement par des jeunes, des femmes de plus en plus militantes, des cadres de l'Etat ou des organismes privés.

Est-ce que c'est un défi pour les chrétiens?

Le mouvement de réveil islamique à l'œuvre aujourd'hui en Centrafrique repose essentiellement sur des agents islamiques centrafricains qui ont fait leurs premières expériences religieuses dans le catholicisme et le protestantisme. Pour une raison ou pour une autre, ils ont été amenés à embrasser l'islam. Ces nouveaux convertis ont l'avantage de manipuler le Coran et la Bible. Il leur arrive souvent dans les campagnes de prédication publique de recourir à la Bible (quelquefois avec contre sens) et à leur savoir religieux accumulé au cours de leur catéchèse pour convaincre l'auditoire chrétien sur des thèmes assez sensibles tels que la Trinité et la divinité de Jésus. Ils se sentent beaucoup plus à l'aise pour attaquer les églises chrétiennes, puisqu'ils viennent de là, à la différence des musulmans d'origine. Certains d'entre eux qui ont été acquis aux idées des réformistes prétendent organiser l'islam en Centrafrique pour le rendre plus compétitif au côté de la religion chrétienne, jusqu'ici considérée comme la religion dominante.

L'Arabie Saoudite est pour beaucoup de ces adeptes du réformisme ou du fondamentalisme ce que représente Rome pour nombre de chrétiens catholiques. Cependant, l'Arabie n'est pas seulement le gardien de la sainte tradition. Elle est aussi le producteur de l'idéologie wahhabite au moyen de laquelle les biens du salut islamique sont gérés à partir des lieux saints (Mecque, Médine) et véhiculés à travers le monde. Depuis la conférence de la Ligue arabe tenue du 1er au 4 décembre 1982 à la Mecque sur l'islam en Afrique, une stratégie globale a été mise en place pour renforcer le mouvement de l'islamisation au cœur du continent africain: elle va de la prise en compte de l'environnement culturel africain des personnes à islamiser à la réfutation des erreurs de différents courants de pensée. Pour ce faire, les protagonistes de cette stratégie procèdent à la diffusion des opuscules islamiques, à la réfutation des calomnies portées sur l'islam, recourent à des méthodes efficaces et adaptées à l'époque moderne pour s'opposer aux entreprises d'évangélisation, encouragent la création de centres islamiques de manière à étendre la propagande islamique au domaine médical, éducatif et caritatif.

Des suggestions pour les agents pastoraux?

L'islam est une religion qui a un côté qui fascine (foi déterminée de ses croyants) et un autre qui pose problème (allusion aux nombreuse violences perpétrées au nom de cette religion). Il reste pour beaucoup une religion qui alimente l'imaginaire surtout avec la montée de l'islamisme politique et l'affaire Ben Laden. Il importe de donner à nos agents pastoraux les outils indispensables pour aborder en toute sérénité une réalité aussi mouvante qu'est la religion islamique. Je pense ici à des sessions de formation de courte ou de longue durée, à des rencontres d'échanges dans le cadre du dialogue islamo-chrétien, à des échanges d'informations lors des sessions des mariages sur les conséquences des mariages mixtes (chrétienne et musulman), sur l'éducation des enfants issus d'un couple islamo-chrétien...

P. Tonino F. Nyabenda
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
MISE AU POINT : DES MUSULMANS, DES BANYAMULENGUE ET DES PATRIOTES
par Maître ZARAMBAUD Assingambi

1. Au vu de certains réactions suite à mon article « les maladies congénitales de SELEKA », il me semble que sur les sujets mentionnés en titre, soit je ne me suis pas exprimé assez clairement, soit je n’ai pas été bien compris.

2. S’agissant des musulmans, je n’ai fait que CONSTATER que SELEKA n’a pas profané et pillé les mosquées et n’a pas pillé les commerces et les domiciles des musulmans. J’étais à Bangui de fin Mars au 13 Avril 2013, j’avais donc personnellement vécu les faits. Faire ce constat, ce n’est pas accuser les musulmans de complicité ou de coaction. Loin s’en faut. Les musulmans n’ont pas à demander à SELEKA de les piller eux aussi, pour prouver par l’absurde qu’ils ne sont ni complices, ni encore moins co-auteurs. Nul ne doit être pillé, et encore moins être abattu comme du gibier, qu’il soit musulman ou chrétien. Nul lieu de culte ne doit être profané et pillé, qu’il s’agisse d’église ou de mosquée.

3. Les musulmans et les chrétiens ont toujours vécu en parfaite harmonie dans notre pays ; ils continueront à vivre ainsi, en dépit des manœuvres diaboliques de division de SELEKA. D’ailleurs, après avoir pillé presque tous les chrétiens disposant de quelques biens, SELEKA a commencé à tuer et à piller des musulmans. Il va de soi que, tant qu’on se contentera de désarmer quelques éléments de SELEKA pris en flagrant délit de pillage et de passages à tabac, ou même auteurs de crimes de sang, au lieu de procéder à leur arrestation et de les tenir à la disposition de la justice quand elle sera à nouveau en état de fonctionner, et tant que ce qu’on doit à présent appeler les milices de SELEKA ne percevront ni Prime Générale d’Alimentation (PGA), ni salaires, ces milices continueront à rançonner la population et à tuer pour parvenir à leurs fins.

4. Ayant détruit tout l’appareil d’Etat, tout l’appareil productif et mis les paysans dans l’impossibilité de cultiver, SELEKA s’est elle-même mise dans l’incapacité de faire face à ses obligations financières de souveraineté ; elle sera contrainte de « tendre la main de mendiant », comme aimait à le dire feu l’ex-Président Ange Félix PATASSE. Sans doute tendra – t – elle cette main en direction de Qatar, de l’Arabie Saoudite, du Koweït ou des Emirats Arabes Unis, puisque les pays développés et les Institutions financières Internationales ne le reconnaissent pas et DJOTODIA, et que l’aide de la CEEAC, qui lui dénie le titre de Président de la République, ne peut qu’être limitée tant en quantité que dans le temps. La CEEAC lui a en effet forgé le titre « sut generis » de « Président d’Etat de Transition », une sorte d’Etat qui n’est pas une République.

5. S’agissant des Banyamulenge, je n’ai bien évidemment pas minimisé leurs exactions, puisque j’ai clairement écrit qu’ils ont tué, violé et pillé. Du reste, si j’ai accepté de défendre la cause de leurs victimes devant la CPI et que je me bats pour que l’accusé Jean-Pierre BEMBA soit déclaré coupable des faits qui lui sont reprochés, c’est précisément parce que je ne doute pas qu’il s’agit bien de crimes contre l’humanité.

6. Dès lors, relever que les exactions des Banyamulenge ont eu lieu dans Bangui et dans une dizaine de Sous - Préfectures, tandis que les exactions de SELEKA ont eu lieu et continuent à avoir lieu dans Bangui et dans toutes les 76 Sous -Préfectures de la RCA, relever que l’appareil d’Etat, quoique mutilé, était en place pendant l’invasion des Banyamulenge, tandis qu’à présent il n’y a plus ni administration, ni justice, ni armée, ni gendarmerie, ni police, ni école nulle part, ce n’est pas émettre un jugement de valeur, mais simplement FAIRE UN CONSTAT.

7. Par ailleurs, au rythme où vont les choses point n’est besoin d’être devin pour dire que les exactions de SELEKA, qui ont débuté début Décembre 2012 dans l’arrière pays, dureront des mois encore, soit plus longtemps que celles des Banyamulenge, qui avaient duré du 26 Octobre 2002 au 15 Mars 2003, soit pendant 4 (quatre) mois et 20 (vingt) jours et que, subséquemment, sur toute l’étendue du territoire national, nos écoles, collèges et lycées, sans exception, et notre unique Université risquent de connaître une année blanche, ce qui serait une catastrophe nationale. Pour autant, les crimes perpétrés par les Banyamulenge contre notre paisible peuple n’en demeurent pas moins des crimes contre l’humanité, tout comme les crimes de SELEKA, qu’elles qu’aient été leur durée et leur étendue, matériellement et territorialement.

8. En somme, les Banyamulenge ont effectivement battu un sinistre record négatif, et SELEKA a incontestablement pulvérisé ce record. Il s’ensuit qu’on ne comprendrait pas que les responsables politiques et ou militaires de SELEKA ne soient pas eux aussi traduits devant la Cour Pénal Internationale (CPI).

9. S’agissant des patriotes, ainsi que je l’ai dit en réponse à un compatriote sur ma page Face book créée depuis une dizaine de jours, quand ils en ont l’occasion, ils doivent se saisir du Pouvoir d’Etat pour mettre en pratique leurs idéaux, ou à tout le moins atténuer les souffrances du peuple, au lieu de se tenir à l’écart par principe ou par crainte de devenir eux aussi des cibles. Ils ne doivent pas se contenter de critiquer et de donner en pure perte des conseils à des gouvernants qui ne sauront ou ne voudront pas les mettre en œuvre. En conséquence, ils ne doivent démissionner que si l’on ne les considère que comme des figurants ou des faires valoir qui n’ont pas voix au chapitre..........................

Article long et complet dans le lien http://www.sangonet.com/afriqg/PAFF/Dic/actuC/ActuC12/zarambaud-misept-musul-270413.html
 
MISE AU POINT : DES MUSULMANS, DES BANYAMULENGUE ET DES PATRIOTES
par Maître ZARAMBAUD Assingambi

1. Au vu de certains réactions suite à mon article « les maladies congénitales de SELEKA », il me semble que sur les sujets mentionnés en titre, soit je ne me suis pas exprimé assez clairement, soit je n’ai pas été bien compris.

2. S’agissant des musulmans, je n’ai fait que CONSTATER que SELEKA n’a pas profané et pillé les mosquées et n’a pas pillé les commerces et les domiciles des musulmans. J’étais à Bangui de fin Mars au 13 Avril 2013, j’avais donc personnellement vécu les faits. Faire ce constat, ce n’est pas accuser les musulmans de complicité ou de coaction. Loin s’en faut. Les musulmans n’ont pas à demander à SELEKA de les piller eux aussi, pour prouver par l’absurde qu’ils ne sont ni complices, ni encore moins co-auteurs. Nul ne doit être pillé, et encore moins être abattu comme du gibier, qu’il soit musulman ou chrétien. Nul lieu de culte ne doit être profané et pillé, qu’il s’agisse d’église ou de mosquée.

3. Les musulmans et les chrétiens ont toujours vécu en parfaite harmonie dans notre pays ; ils continueront à vivre ainsi, en dépit des manœuvres diaboliques de division de SELEKA. D’ailleurs, après avoir pillé presque tous les chrétiens disposant de quelques biens, SELEKA a commencé à tuer et à piller des musulmans. Il va de soi que, tant qu’on se contentera de désarmer quelques éléments de SELEKA pris en flagrant délit de pillage et de passages à tabac, ou même auteurs de crimes de sang, au lieu de procéder à leur arrestation et de les tenir à la disposition de la justice quand elle sera à nouveau en état de fonctionner, et tant que ce qu’on doit à présent appeler les milices de SELEKA ne percevront ni Prime Générale d’Alimentation (PGA), ni salaires, ces milices continueront à rançonner la population et à tuer pour parvenir à leurs fins.

4. Ayant détruit tout l’appareil d’Etat, tout l’appareil productif et mis les paysans dans l’impossibilité de cultiver, SELEKA s’est elle-même mise dans l’incapacité de faire face à ses obligations financières de souveraineté ; elle sera contrainte de « tendre la main de mendiant », comme aimait à le dire feu l’ex-Président Ange Félix PATASSE. Sans doute tendra – t – elle cette main en direction de Qatar, de l’Arabie Saoudite, du Koweït ou des Emirats Arabes Unis, puisque les pays développés et les Institutions financières Internationales ne le reconnaissent pas et DJOTODIA, et que l’aide de la CEEAC, qui lui dénie le titre de Président de la République, ne peut qu’être limitée tant en quantité que dans le temps. La CEEAC lui a en effet forgé le titre « sut generis » de « Président d’Etat de Transition », une sorte d’Etat qui n’est pas une République.

5. S’agissant des Banyamulenge, je n’ai bien évidemment pas minimisé leurs exactions, puisque j’ai clairement écrit qu’ils ont tué, violé et pillé. Du reste, si j’ai accepté de défendre la cause de leurs victimes devant la CPI et que je me bats pour que l’accusé Jean-Pierre BEMBA soit déclaré coupable des faits qui lui sont reprochés, c’est précisément parce que je ne doute pas qu’il s’agit bien de crimes contre l’humanité.

6. Dès lors, relever que les exactions des Banyamulenge ont eu lieu dans Bangui et dans une dizaine de Sous - Préfectures, tandis que les exactions de SELEKA ont eu lieu et continuent à avoir lieu dans Bangui et dans toutes les 76 Sous -Préfectures de la RCA, relever que l’appareil d’Etat, quoique mutilé, était en place pendant l’invasion des Banyamulenge, tandis qu’à présent il n’y a plus ni administration, ni justice, ni armée, ni gendarmerie, ni police, ni école nulle part, ce n’est pas émettre un jugement de valeur, mais simplement FAIRE UN CONSTAT.

7. Par ailleurs, au rythme où vont les choses point n’est besoin d’être devin pour dire que les exactions de SELEKA, qui ont débuté début Décembre 2012 dans l’arrière pays, dureront des mois encore, soit plus longtemps que celles des Banyamulenge, qui avaient duré du 26 Octobre 2002 au 15 Mars 2003, soit pendant 4 (quatre) mois et 20 (vingt) jours et que, subséquemment, sur toute l’étendue du territoire national, nos écoles, collèges et lycées, sans exception, et notre unique Université risquent de connaître une année blanche, ce qui serait une catastrophe nationale. Pour autant, les crimes perpétrés par les Banyamulenge contre notre paisible peuple n’en demeurent pas moins des crimes contre l’humanité, tout comme les crimes de SELEKA, qu’elles qu’aient été leur durée et leur étendue, matériellement et territorialement.

8. En somme, les Banyamulenge ont effectivement battu un sinistre record négatif, et SELEKA a incontestablement pulvérisé ce record. Il s’ensuit qu’on ne comprendrait pas que les responsables politiques et ou militaires de SELEKA ne soient pas eux aussi traduits devant la Cour Pénal Internationale (CPI).

9. S’agissant des patriotes, ainsi que je l’ai dit en réponse à un compatriote sur ma page Face book créée depuis une dizaine de jours, quand ils en ont l’occasion, ils doivent se saisir du Pouvoir d’Etat pour mettre en pratique leurs idéaux, ou à tout le moins atténuer les souffrances du peuple, au lieu de se tenir à l’écart par principe ou par crainte de devenir eux aussi des cibles. Ils ne doivent pas se contenter de critiquer et de donner en pure perte des conseils à des gouvernants qui ne sauront ou ne voudront pas les mettre en œuvre. En conséquence, ils ne doivent démissionner que si l’on ne les considère que comme des figurants ou des faires valoir qui n’ont pas voix au chapitre..........................

Article long et complet dans le lien http://www.sangonet.com/afriqg/PAFF/Dic/actuC/ActuC12/zarambaud-misept-musul-270413.html

Crée les problèmes pour en apporter les solutions, et vendre ça à la télé comme un problème de "guerre religieuse" sa fait toujours vendre...
 

_coucou

Athée grace à Dieu !
VIB
Qu'ils réussissent quoi? lol....on parle de françafrique là et pas de centrafrique avec un conflit musulmans vs chrétiens...essaie de lire ce que je poste, j'amène des éléments...ce qui se passe en Afrique n'a jamais été un problème religieux, les juifs, chrétiens et musulmans, animistes, vaudoïstes vivaient ensemble bien avant que le colon blanc vienne foutre son bordel avec des frontières, des tracés, je pose un dictateur là, j'en vire un autre par là, je chauffe celui là pour qu'il tue son frère etc...c'est pas RFI, le figaro, le parisien ou autre mer*dias français qui te diront ce qu'est la franceafrique et/ou la mafiafrique...

Je préfère écouter les africains pour ma part, j'ai toujours fais ça et au moins l'histoire des lions est plus crédible que celle des chasseurs...
On fait quoi alors ? Rien ! :confused:
tu sais moi je ne suis pas pour aller se mette dans ce m ..dier, ou de toute façon cela a plus de chance de tourner mal pour les troupe français , ,et que même si cela tournerait bien il y aura toujours a redire (je le conçois)
je fréquente le milieu d'extrême gauche, franchement anticolonialiste, mais autant j'ai vécu la grosse honte lorsque j'ai vu l'intronisation en direct de l'empereur Bokassa, mais bon l'intervention française a pris d'autre formes depuis ( enfin c'est mon impression)
 

_coucou

Athée grace à Dieu !
VIB
Le trouble jeu de la France en Centre-Afrique : n'est-elle plus qu'une simple compagnie de CRS de l'Oncle Sam ?

Comme nous le craignions dans nos précédentes éditions, le scénario à l'ivoirienne semble dramatiquement se répéter en République Centrafricaine. Une fois de plus la France intervient militairement avec le blanc-seing de l'ONU, pour officiellement mettre fin à des massacres de civils et « sauver des vies humaines », selon son super-président François Hollande et le Ministre des Affaires Étrangères, le philanthrope Laurent Fabius. Charitables déclarations et louables intentions qui masquent difficilement la responsabilité et surtout l'implication de Paris, dans la déstabilisation de ce pays, majoritairement chrétien, livré à une rébellion musulmane venue du Nord. Pourquoi en effet avoir tant tardé pour intervenir, alors que la France maintient sur place une force militaire et ne peut ignorer les affrontements meurtriers opposant depuis de nombreux mois des groupes d'autodéfense de villageois, surnommés « anti-balaka » (ou anti-machettes) à l'ex-rébellion Séléka. Une alliance de groupes hétéroclites arrivée justement au pouvoir en chassant l'ancien président Bozizé en mars 2012... avec la bénédiction tacite de Paris ! Alors volonté politique ou impuissance diplomatique ?

Les enjeux de cette nouvelle opération militaire française, baptisée Sangaris, semblent multiples. Bien que classé parmi les pays les plus pauvres de la planète, en raison de son instabilité, la Centre-Afrique dispose de riches ressources en bois, or, diamants et uranium. Les nouvelles forces armées centrafricaines qui ne sont en réalité qu'un ramassis de milices incontrôlées n'obéissant qu'à des seigneurs de la guerre locaux, mettent le pays sous leur coupe réglée. Sous couvert d'intervention humanitaire et de sécurisation d'une région, que la France a pourtant sacrément contribué à perturber depuis 2011, notamment en Libye et en Côte-d'Ivoire, Paris cherche surtout à s'assurer du contrôle des ressources. Quitte pour cela à conforter un pouvoir minoritaire et illégitime, en désarmant des milices chrétiennes qui chercheraient à se venger sur des populations musulmanes, notamment d'origine Peules, des multiples exactions, violences et pillages à répétition dont elles sont victimes. Rien de mieux en tout cas pour attiser un conflit ethnico-confessionnel que de croire qu'un gouvernement d'obédience musulmane puisse diriger un pays comportant 80 % de chrétiens. À ce stade, ce n'est plus de l'incompétence mais une réelle politique de tension permanente et les masques tombent enfin, malgré les grandes déclarations de principe prononcées lors du sommet sur la sécurité et la coopération qui se tient actuellement.

Paris semble avoir lâché l'Afrique. Ou en tout cas s'être mis en retrait au profit du bloc atlantiste, États-Unis en tête, qui entendent diriger les opérations et superviser progressivement l'ancien pré-carré français. La Françafrique semble avoir cédé le pas à l'Américafrique comme le déclare Patrick Mbemko, auteur de plusieurs ouvrages de géopolitique.

Le projet est dorénavant connu : remodeler le monde en fonction de la nouvelle guerre économique mondiale qui a débuté, et dont l'Afrique sera l'un des champs de bataille, au propre comme au figuré. Aucun pays ne pourra rester neutre et les chefs d'état africains n'ont guère le choix. Soit ils alignent leurs pays sur les visées atlantistes et ils se maintiennent au pouvoir. Soit ils passent outre et ils se retrouvent dans le camp des parias, mis à l'index des nations « éclairées » et s'exposant à des rébellions qui trouveront toujours, miraculeusement, les fonds nécessaires pour armer et entretenir une troupe de plusieurs milliers d'hommes, capables de mettre en échec les armées nationales.

Le but est clair : verrouiller au plus vite le continent africain face à l'avancée commerciale des pays émergents comme la Chine, la Russie ou le Brésil. Pour cela il faut s'approprier rapidement les terres agricoles, les ressources énergétiques ou l'exploitation des richesses minérales. Mais il faut aussi contrôler les corridors d'évacuation comme la « route transversale » qui traverse l'Afrique D'est en Ouest, de l'Océan indien au Pacifique et passe... par la république centrafricaine. Étrangement aucun expert médiatique français n'aborde ces questions. On se contente seulement d'appuyer la version officielle d'une urgence humanitaire. Certains allant même jusqu'à dénier toute légitimité à la moindre réserve ou critique prononcée. Le syndrome rwandais oblige, la culpabilisation artificielle de la France joue parfaitement son rôle de censure psychologique et politique.

Toutes ces guerres humanitaires dissimulent en réalité des opérations néo-coloniales qui n'en portent pas le nom. « L'intervention française sera rapide, elle n'a pas vocation à durer et je suis sûr de son succès », c'est la dernière déclaration d'Hollande-le-va-t-en guerre. Souhaitons-le en tout cas. Car comme personne ne semble se bousculer pour financer cette opération, ni l'ONU, ni l'Union Européenne, ni les sociétés privées qui pourtant tirent d'énormes bénéfices de leur situation sur place, il faut souhaiter effectivement que cette probable victoire tactique, ne se transforme en une défaite stratégique, faute de financements. À moins que comme, certains le supputent, Paris ne consente à supporter toute la charge financière. La Hollandie en est réduite à rendre de martiaux services en échange d'une partie de sa dette, de son déficit ou de délais supplémentaires à titre de remerciements dans le cadre des relations économiques et politiques avec l'Afrique, espérant ainsi redorer l'image ternie de M. Bricolage. Les militaires français coûtent moins cher que les intérêts de la dette. On comprendrait dès lors plus aisément le retournement stratégique français général et son alignement sur des intérêts contraires aux siens. Comme l'écrivait François de La Rochefoucauld : « Quand on croit servir les autres, on ne fait que se servir à travers eux ». fin de citation. Tout homme a son prix et il est indéniable en tout cas, que même en temps de crise financière, l'argent demeurera toujours le nerf de la guerre.

http://www.prorussia.tv/Le-trouble-...ple-compagnie-de-CRS-de-l-Oncle-Sam_v664.html

mais qu'aurais tu dis si des massacres avaient survenus si les rebels avaient pris au sud cote d'ivoire?
la légitimité aurait été ou ?
enfin, danbs un premier temps de l'intervention c'étais la France qui adoubait le président raciste, puis ensuite elle était accusées d'etre pro rebels
hors la position de la France avait été assez neutre

ce qui manque en Afrique, tous les étudiants, jeunes et moins jeunes africain que j'ai eu l'occasion de rencontrer, c'est la stabilité pour se développer économiquement et la démocratie vient ensuite
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
La CIV et le guignol de Ouattara agent du FMI et même pas ivoirien en plus mais burkinabé? la France a placé Ouattara c'est encore un pion de la mafiafrique!

Le danger de l'Afrique c'est la France comme le disait Sankara!!! Tu veux réécouter son discours ou tu le connais?

mais qu'aurais tu dis si des massacres avaient survenus si les rebels avaient pris au sud cote d'ivoire?
la légitimité aurait été ou ?
enfin, danbs un premier temps de l'intervention c'étais la France qui adoubait le président raciste, puis ensuite elle était accusées d'etre pro rebels
hors la position de la France avait été assez neutre

ce qui manque en Afrique, tous les étudiants, jeunes et moins jeunes africain que j'ai eu l'occasion de rencontrer, c'est la stabilité pour se développer économiquement et la démocratie vient ensuite
 

_coucou

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VIB
La CIV et le guignol de Ouattara agent du FMI et même pas ivoirien en plus mais burkinabé? la France a placé Ouattara c'est encore un pion de la mafiafrique!

Le danger de l'Afrique c'est la France comme le disait Sankara!!! Tu veux réécouter son discours ou tu le connais?
je connais
tu penses sincèrement que la Chine , les usa , la Libye de khadafi, le burkina fasso c'est mieux ?
Pour la cote d'ivoire, tu t'inscris donc dans l'idée raciste de l'ancien président de cote d'ivoire qui invalidait les opposants sous divers motifs (de toute manière on voit comme il traitait l’opposition) dont le fait d’être d'origine immigré
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Bah oui la digne relève de Bonaparte!!!

T'inquiète pas la France s'est grassement bien payé et continue encore à se faire payer même après Bokassa 1 er!!!

La France c'est pas l'abbé Basire ou Emmaüs faut pas pousser...c'est papamadit dééé...

On fait quoi alors ? Rien ! :confused:
tu sais moi je ne suis pas pour aller se mette dans ce m ..dier, ou de toute façon cela a plus de chance de tourner mal pour les troupe français , ,et que même si cela tournerait bien il y aura toujours a redire (je le conçois)
je fréquente le milieu d'extrême gauche, franchement anticolonialiste, mais autant j'ai vécu la grosse honte lorsque j'ai vu l'intronisation en direct de l'empereur Bokassa, mais bon l'intervention française a pris d'autre formes depuis ( enfin c'est mon impression)
 
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