Actualités de la centrafrique

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé mardi matin l'envoi
de 1000 soldats français en renfort en Centrafrique, au bord du génocide.
Paris n'attend plus que le feu vert de l'ONU


Comme pour le Mali il y a un an, la France se place en pointe sur le dossier de la Centrafrique. Alors que le pays apparaît au bord d'un génocide entre chrétiens et musulmans, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé ce mardi le déploiement à venir d'environ "un millier de soldats" français pour environ six mois, afin d'aider à y rétablir l'ordre. "Nous le ferons en appui et non pas en entrée en premier, comme nous avons pu le faire pour le Mali", a précisé le ministre sur Europe 1. Pour passer des paroles aux actes, Paris n'attend plus que le feu vert de l'ONU.

Lundi soir, La France a soumis un projet de résolution à ses partenaires du Conseil de sécurité de l'ONU. Le texte vise d'abord à renforcer la force panafricaine déjà présente dans le pays (Mission internationale de soutien à la Centrafrique, Misca). Celle-ci est censée compter 3600 hommes mais elle peine à atteindre son effectif plein et manque de moyens. La résolution demande donc à l'ONU de mettre en place un fonds pour la financer. La résolution, place la Misca sous le chapitre 7 de la Charte de l'ONU, qui prévoit le recours à la force.
Selon l'ambassadeur français Gérard Araud, le texte pourrait être adopté la semaine prochaine.

Vers le déploiement de Casques bleus

Dans un second temps, la France demande au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon un rapport dans les trois mois. Celui-ci devra faire des recommandations "sur la possible transformation de la Misca en opération de maintien de la paix", c'est-à-dire le déploiement de Casques bleus.

Dans un premier rapport examiné lundi par les 15 membres du Conseil, Ban Ki-moon avait évoqué le déploiement de 6000 à 9000 Casques bleus.

Le projet de résolution autorise enfin les forces françaises présentes en Centrafrique à "prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca".

Car l'envoi de Casques bleus, lui, "prendra du temps", de l'aveu même du vice-secrétaire général de l'ONU Jan Eliasson.

Or la Centrafrique risque de n'en avoir pas beaucoup.

:eek:

ps :
République Centrafricaine (RCA) ou Centrafrique soit en sängö, Ködörösêse tî Bêafrîka ou Bêafrîka,
dont la capitale est Bangui, doit son nom pour des raisons historiques et à sa position géographique,
située au coeur de l'Afrique;
le pays se présente comme un vaste territoire de 622 984 km2 bordé par cinq pays :
le Soudan à l'Est, le Tchad au Nord, le Cameroun à l'Ouest, la République du Congo et la Républiquedémocratique du Congo (ex Zaïre) au Sud.

Sa position, à cheval sur deux grandes zones climatiques, sahélienne au Nord et équatoriale au Sud, en fait un pays aux ressources naturelles variées, propice à des cultures diversifiées, à la pêche et à l'élevage.
Traversée de nombreux cours d'eau, abritant une forêt dense humide étendue, favorisée
par un sous-sol riche en diamants, or et, autres minéraux,
la RCA ne manque pas d'atouts et son potentiel devrait être suffisant pour couvrir les besoins de sa population.
Cette dernière est estimée à 4,487 millions (2011) d'habitants dont 63% rurale et urbaine à 37%


:(:fou::claque: cherchez l'erreur !!!!!!

--------------
 
Dernière édition:
un sous-sol riche en diamants, or et, autres minéraux,

Purée mamounette, tu remarqueras qu'il suffit qu'on intervienne dans un pays pauvre pour qu'il devienne de facto un pays riche! :D
On devrait envoyer 1000 soldats dans tous les pays pauvres :joueur:
Pour info la République Centrafricaine c'est en classement:
PIB2012: 167ème rang sur 193
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_nominal
IDH 2012: 180ème rang sur 187
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_IDH
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
Purée mamounette, tu remarqueras qu'il suffit qu'on intervienne dans un pays pauvre pour qu'il devienne de facto un pays riche! :D
On devrait envoyer 1000 soldats dans tous les pays pauvres :joueur:
Pour info la République Centrafricaine c'est en classement:
PIB2012: 167ème rang sur 193
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_nominal
IDH 2012: 180ème rang sur 187
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_IDH
1000 soldat et quelques exploitants miniers, oui, ça peut le faire. Sauf que ça profitera pas au pays lui-même, mais au pays des exploitants miniers... ;)

Un sous sol riche, c'est un peu comme le pequenot qui sait que le coffre fort qu'il a trouvé contient une fortune, sans avoir la capacité de l'ouvrir... ;)
 
1000 soldat et quelques exploitants miniers, oui, ça peut le faire. Sauf que ça profitera pas au pays lui-même, mais au pays des exploitants miniers... ;)

Un sous sol riche, c'est un peu comme le pequenot qui sait que le coffre fort qu'il a trouvé contient une fortune, sans avoir la capacité de l'ouvrir... ;)
Dire que pendant 65 ans de colonisation on a rien vu de toutes ces richesses :rolleyes: et il faut intervenir maintenant...o_O
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
1000 soldat et quelques exploitants miniers, oui, ça peut le faire. Sauf que ça profitera pas au pays lui-même, mais au pays des exploitants miniers... ;)

Un sous sol riche, c'est un peu comme le pequenot qui sait que le coffre fort qu'il a trouvé contient une fortune, sans avoir la capacité de l'ouvrir... ;)
j'aime beaucoup cette réflexion

mam
 
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé mardi matin l'envoi
de 1000 soldats français en renfort en Centrafrique, au bord du génocide.
Paris n'attend plus que le feu vert de l'ONU


Comme pour le Mali il y a un an, la France se place en pointe sur le dossier de la Centrafrique. Alors que le pays apparaît au bord d'un génocide entre chrétiens et musulmans, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé ce mardi le déploiement à venir d'environ "un millier de soldats" français pour environ six mois, afin d'aider à y rétablir l'ordre. "Nous le ferons en appui et non pas en entrée en premier, comme nous avons pu le faire pour le Mali", a précisé le ministre sur Europe 1. Pour passer des paroles aux actes, Paris n'attend plus que le feu vert de l'ONU.

Lundi soir, La France a soumis un projet de résolution à ses partenaires du Conseil de sécurité de l'ONU. Le texte vise d'abord à renforcer la force panafricaine déjà présente dans le pays (Mission internationale de soutien à la Centrafrique, Misca). Celle-ci est censée compter 3600 hommes mais elle peine à atteindre son effectif plein et manque de moyens. La résolution demande donc à l'ONU de mettre en place un fonds pour la financer. La résolution, place la Misca sous le chapitre 7 de la Charte de l'ONU, qui prévoit le recours à la force.
Selon l'ambassadeur français Gérard Araud, le texte pourrait être adopté la semaine prochaine.

Vers le déploiement de Casques bleus

Dans un second temps, la France demande au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon un rapport dans les trois mois. Celui-ci devra faire des recommandations "sur la possible transformation de la Misca en opération de maintien de la paix", c'est-à-dire le déploiement de Casques bleus.

Dans un premier rapport examiné lundi par les 15 membres du Conseil, Ban Ki-moon avait évoqué le déploiement de 6000 à 9000 Casques bleus.

Le projet de résolution autorise enfin les forces françaises présentes en Centrafrique à "prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca".

Car l'envoi de Casques bleus, lui, "prendra du temps", de l'aveu même du vice-secrétaire général de l'ONU Jan Eliasson.

Or la Centrafrique risque de n'en avoir pas beaucoup.

:eek:

ps :
République Centrafricaine (RCA) ou Centrafrique soit en sängö, Ködörösêse tî Bêafrîka ou Bêafrîka,
dont la capitale est Bangui, doit son nom pour des raisons historiques et à sa position géographique,
située au coeur de l'Afrique;
le pays se présente comme un vaste territoire de 622 984 km2 bordé par cinq pays :
le Soudan à l'Est, le Tchad au Nord, le Cameroun à l'Ouest, la République du Congo et la Républiquedémocratique du Congo (ex Zaïre) au Sud.

Sa position, à cheval sur deux grandes zones climatiques, sahélienne au Nord et équatoriale au Sud, en fait un pays aux ressources naturelles variées, propice à des cultures diversifiées, à la pêche et à l'élevage.
Traversée de nombreux cours d'eau, abritant une forêt dense humide étendue, favorisée
par un sous-sol riche en diamants, or et, autres minéraux,
la RCA ne manque pas d'atouts et son potentiel devrait être suffisant pour couvrir les besoins de sa population.
Cette dernière est estimée à 4,487 millions (2011) d'habitants dont 63% rurale et urbaine à 37%


:(:fou::claque: cherchez l'erreur !!!!!!

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http://www.bladi.info/threads/usa-congo.361911/
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Centrafrique : retour sur une non intervention

Publié le 17 octobre 2013 - survie.org

A l’heure où François Hollande tente de convaincre les Nations Unis d’intervenir massivement en Centrafrique, il est primordial de revenir sur le rôle trouble que joue la France dans la crise qui ravage le pays.

Le 20 août 2012 se constituait en République Centrafricaine une coalition hétéroclite de mouvements armés [1], la Séléka (« coalition » en langue sango), visant à renverser le pouvoir du président François Bozizé. Quatre mois plus tard, la Séléka va lancer une offensive fulgurante depuis le nord du pays, qui va la mener aux portes de Bangui, la capitale, à la veille de Noël. Un cessez-lefeu est décrété, qui permet l’ouverture à Libreville, au Gabon d’une phase de négociations entre Bozizé et les leaders de la Séléka, sous l’égide de Denis Sassou Nguesso. Il faut dire que le dictateur congolais s’y connaît, en matière de prise de pouvoir par les armes !

Ces discussions débouchent sur un accord, dit de Libreville, qui prévoit la constitution d’un gouvernement d’union nationale laissant une large place à l’opposition (avec Nicolas Tiangaye comme premier ministre) et réduisant sensiblement les pouvoirs du président en place. La trêve est de courte durée : le 20 mars 2013, la Séléka décide de reprendre les hostilités, arguant du non respect des accords, notamment concernant la libération des prisonniers politiques. Quatre jours plus tard, le régime de François Bozizé tombe, lui-même s’enfuyant au Cameroun en hélicoptère. La Séléka porte alors Michel Djotodia à la présidence, mais ne contrôle pas ses « troupes ». Le pays sombre dans le chaos.

Revoilà les affreux

Ceci n’empêche pas quelques Français bien connu du monde françafricain, de venir fouiner dans ce pays en crise, à l’affût de toute opportunité de prédation. Claude Guéant a ainsi rencontré en juin Michel Djotodia, sur fond de négociation pétrolière, l’ancien ministre de l’intérieur ayant voyagé en jet privé avec Laurent Foucher, un collaborateur du groupe pétrolier français Maurel et Prom (Jeune Afrique JA, 5/07).

Autre figure emblématique, Jean-Christophe Mitterrand, condamné dans l’affaire de l’Angolagate, venu le 17 juillet pour proposer ses services en matière de sécurité (JA, 25/07). Une vingtaine de mercenaires français l’ont précédé, emmenés par Jérôme Gomboc, un ancien du 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa) assureront désormais la sécurité du président Djotodia (JA, 17/07). Un classique en Centrafrique : Bozizé était déjà conseillé sur les questions militaires par la société EHC [2], enregistrée dans un paradis fiscal, le Delaware (EtatsUnis), et dirigée par le général français Jean-Pierre Perez (qui avait déjà servi au même poste… pour le compte du Ministère des Affaires Etrangères).

A Bangui, les opérations du groupe étaient sous la conduite de Francis Fauchard, un ancien commando-marine, connu pour avoir été le patron de l’unité de protection rapprochée du Président Omar Bongo à la Garde Républicaine gabonaise [3]. Un changement de régime ne change pas les habitudes.

Intervention à retardement

Face à l’offensive de la Séléka, la France reste passive, se contentant de protéger l’aéroport et ce, aussi bien lors de la première que de la deuxième offensive. Lors de celle-ci l’armée française, déployée dans le cadre de l’opération BOALI visant à soutenir les troupes de la Force Multinationale d’Afrique Centrale (Fomac), s’est principalement illustrée en ouvrant le feu sur des véhicules tentant d’accéder à l’aéroport, tuant deux Indiens, en blessant cinq autres ainsi que quatre policiers tchadiens de… la Fomac !

Cette « inaction » est une sorte d’adoubement de la rébellion. Trop occupée par sa guerre au Mali, la France néglige pour un temps la situation centrafricaine. Pour un temps seulement, car il est impensable que la France relâche sa mainmise sur cet Etat d’Afrique centrale dans lequel elle fait la pluie et le beau temps depuis son « indépendance ». Au coeur de l’été, la diplomatie française se mobilise sur la question, notamment suite à l’appel de Luc Ravel, l’évêque aux armées françaises, qui a alerté l’exécutif d’un « risque djihadiste » dans le nord du pays (JA, 9/08). C’est sur ce levier, ainsi que sur la sur-interprétation des tensions religieuses entre chrétiens et musulmans, que la France compte s’appuyer pour obtenir une résolution des Nations Unis avalisant un déploiement plus massif de son armée, en soutien à une force africaine de maintien de la paix.

L’ombre du Tchad

Si la diplomatie française est incontournable en Centrafrique, la main du Tchad, le puissant voisin du nord, l’est tout autant. Selon Mgr Nestor Désiré Nongo Aziagbia, évêque du diocèse de Bossangoa (nord-ouest), la rébellion est composée à « 70% de Tchadiens, à 20% de Soudanais et à 10% de Centrafricains » (RFI, 25/09).

Bien que le Tchad ne soit pas officiellement impliqué, son influence en sous main fait peu de doutes. Ainsi, le leader de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP), Noureddine Adam, qui est désormais à la tête du Comité extraordinaire de la défense des acquis démocratiques (Cedad, une sorte de service de renseignements), après avoir été ministre de la Sécurité (JA, 23/08), est un proche du président tchadien Idriss Déby. Il l’a notamment défendu en 2008 contre la coalition rebelle de l’Union des forces de résistance (UFR) de Timan Erdimi qui tentait de le renverser (JA, 04/04).

Un jeu trouble mais pas d’implication directe, qui permet au Tchad d’apparaître comme un allié majeur de la France si celle-ci réussit à convaincre le Conseil de Sécurité des Nations Unis de constituer une force de maintien de la paix en Centrafrique. N’ayant pas obtenu la direction de la mission de l’ONU au Mali, le Tchad espère bien cette foisci obtenir le poste.

[1] La Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) de NoureddineAdam, l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) deMichelAm Nondroko Djotodia, le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) d’Abdoulaye Miskine, la Convention patriotique du salut du kodro (CPSK, kodro signifiant pays, en sango) deMohamedMoussa Dhaffane, et l’Alliance pour la renaissance et la refondation (A2R). (RFI, 29/12/2012)

[2] enregistrée au Delaware…comme Roussel GSécurité, la société de Jérôme Gomboc.

[3] Blog « lignes de défense » de Philippe Chapleau, 31/08/12
 

Drianke

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Centrafrique : barbouzes go home !

Publié le 13 novembre 2013 (rédigé le 2 novembre 2013) par Billets d’Afrique et d’ailleurs...


Il est vrai qu’une vingtaine de mercenaires français pour assurer la sécurité du président autoproclamé de la Centrafrique, Michel Djotodia, a de quoi faire tâche dans le décor d’une diplomatie française qui assure avoir vaincu ses vieux démons françafricains.

Ces joyeux drilles ont donc plié bagages début octobre [1], à quelques jours de la visite de Laurent Fabius le ministre des Affaires Etrangères français.

Qu’on se rassure : Jérôme Gomboc, ancien du 3ème RPIMa et chef de cette triste troupe reste sur place, ayant été nommé en août « conseiller spécial chargé de la sécurité du président de la transition ». Les vieux démons ont la vie dure…

survie france
 

Drianke

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Contributeur
ya foye Alpha....opération coup de poing....aujourd'hui c'est opération sangaris et pas sabary....


centrafrique ou francafrique, faut choisir....qu'Allah protège l'Afrique de tous ces chacals!!!!
 
les européens sont un peu bêtes;
ils ont lâché leurs colonies pensant que cela leur coutait trop cher,
et maintenant que les chinois prennent la place pour piller les richesses

les européens envoient les soldats pour assurer leur sécurité....
au milieu de cette absurdité, les affaires vont bien pour les dirigeants africains
 
les européens sont un peu bêtes;
ils ont lâché leurs colonies pensant que cela leur coutait trop cher,
et maintenant que les chinois prennent la place pour piller les richesses

les européens envoient les soldats pour assurer leur sécurité....
au milieu de cette absurdité, les affaires vont bien pour les dirigeants africains

Les chinois sont les plus malins, ce n'est même plus un secret. Ils se s'en cachent pas, ils agissent uniquement dans leur propre intérêt. Mais si un européen agit pour son seul intérêt, ce sera interprété comme du néo colonialisme etc.
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
Les chinois sont les plus malins, ce n'est même plus un secret. Ils se s'en cachent pas, ils agissent uniquement dans leur propre intérêt. Mais si un européen agit pour son seul intérêt, ce sera interprété comme du néo colonialisme etc.
Disons que les Chinois sont un peu moins hypocrites, et ne mettent pas en avant des grands principes pour justifier certaines actions... ;)
Mais tous les pays agissent pour leurs intérêts, ceux qui imaginent le contraire sont de sympatiques rêveurs... ;)
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Mercredi 4 décembre 2013

De nouveau, la France va jouer son rôle de gendarme de l’Afrique en envoyant 800 soldats supplémentaires (400 soldats déjà présents) en Centrafrique ravagée par les violences de la Seleka. Dans son rôle de sauveur des populations, la France cache mal sa responsabilité dans la faillite de ce pays.

L’annonce de l’intervention n’est pas une surprise puisque, il y a une quinzaine de jours, les troupes d’élite de la 11e brigade parachutistes étaient sur place pour préparer le terrain 1 dans ce petit pays qui compte 5 millions d’habitants.

La République centrafricaine est certainement l’archétype de la Françafrique puisque Paris n’a cessé de mettre ou de démettre les dictateurs. Tout le monde se souvient de la dictature ubuesque de Bokassa, mais les autres ne valaient guère mieux. En 2003, avec l’aide du Tchad, la France installe militairement Bozizé qui ne cessera d’enfoncer son pays dans la crise, confortant le pouvoir de son clan en réprimant l’opposition. En 2011, Bozizé organisera une farce électorale qui recevra l’assentiment de Paris.

À force de soutenir des dictatures africaines, La France bloque toute possibilité de vie démocratique et de changement, les seules issues restant des coups de force violents dont souvent les premières victimes sont les populations civiles.

Réplique du coup d’État

Si la Centrafrique est hélas habituée aux coups d’État, le dernier est certainement le plus meurtrier. En effet, la Seleka (« coalition » en langue Sango) qui s’est emparée du pouvoir est un regroupent hétéroclite de plusieurs rebellions rivales présentes dans le nord du pays. Elle est majoritairement composée de Tchadiens et de Soudanais.

La victoire de la Seleka s’explique parce que Bozizé a été lâché par les Tchadiens et les Français qui n’ont apprécié ni sa volonté de s’émanciper de son parrain de N’Djamena ni son idée d’octroyer aux Chinois la prospection pétrolière du site de Boromata. Le nouveau dirigeant Michel Djotodia n’a quasiment plus aucune prise sur ces milices qui, en l’absence de chaînes de commandement, se livrent aux pillages et commettent les pires exactions contre les populations.

De plus, la grande majorité des membres de la Seleka sont musulmans et ciblent les populations chrétiennes qui à leur tour exercent des représailles contre les populations musulmanes. Une fois de plus, les tensions communautaires ou religieuses sont exacerbées par des dirigeants, parmi des populations qui avant vivaient en bonne entente.

Le gouvernement français a parlé de situation pré-génocidaire, ce n’est pas le cas. Un génocide est la conséquence d’une politique délibérée de discrimination et de haine contre une partie de la population s’accompagnant d’une idéologie précise, comme au Rwanda où pendant des années une politique de stigmatisation à l’encontre des Tutsi a eu lieu. Le Quai d’Orsay devrait le savoir… pour y avoir participé.

Par contre le risque est réel que ces cycles de violences inter-communautaires et religieuses puissent s’aggraver et se généraliser.

Avec Bozizé, la situation sociale et sanitaire des populations était catastrophique.

Aujourd’hui elle ne cesse d’empirer, la quasi-totalité des populations sont en situation de pénurie alimentaire et le peu d’infrastructure hospitalière a été complètement détruit.

Les raisons de l’intervention

Dans le dispositif impérialiste mondial, la France continue à jouer son rôle de gendarme de l’Afrique francophone. Après la Côte d’Ivoire, la Libye, le Mali, elle s’apprête à intervenir en Centrafrique.

De l’aveu même des dirigeants français, au-delà des déclarations humanitaires, une Centrafrique laissée aux milices serait une zone idéale pour les djihadistes et menacerait de nouveaux les intérêts des multinationales dans la région.

Mais soyons sûrs que le gouvernement français saura joindre « l’utile à l’agréable »… Déjà les réseaux de la Françafrique se sont activés depuis le renversement de Bozizé. C’est ainsi que le spécialiste de la peinture flamande du XVIIe siècle, Claude Guéant, a visité le nouveau maître du pays pour lui vendre du matériel de sécurité 2, tout comme Jean-Christophe Mitterrand.

Maintenant que les troupes françaises sont bien présentes en Centrafrique, elles pourront aussi sécuriser le site de Bakouma, où Areva aura le plaisir d’exploiter le site d’uranium… dans le cadre évidement de l’aide au développement !


Paul Martial

http://centrafrique-presse.over-blog.com/
1- http ://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Exclusivite-la-France-renforce-son-dispositif-militaire-en-Centrafrique-2013-11-13-1060133
2- http ://www.afriquesenlutte.org/communiques-luttes-et-debats/livres-etudes-debats/article/francafrique-les-caciques-de-la
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
République centrafricaine : la France peut achever les travaux de pillage

On risque un « génocide » en République centrafricaine. L’alarme a été donnée par la France qui, après des mois de silence, a demandé en toute hâte à l’ONU d’agir rapidement. La situation dans ce pays est dramatique. Les rebelles de la Seleka, responsables du coup d’état du 24 mars, ont saccagé le pays, commettant les pires atrocités : pillages, exécutions sommaires, viols et tortures sur les populations civiles.

Livrée à elle-même, la population a répondu du mieux qu’elle pouvait en organisant les milices paysannes, les fameux

En décembre 2012, l’ancien-président déchu, François Bozizé, avait demandé l’aide des États-Unis et de la France en vue de stopper les rebelles, mais François Hollande avait refusé d’intervenir dans l’ancienne colonie, arguant que la France ne pouvait agir que sous mandat de l’ONU. Le locataire de la Maison blanche avait avancé à l’époque le même argument.

Aujourd’hui, la France fait valoir que la Centrafrique est catastrophique. Selon les États-Unis, la situation y est « pré-génocidaire ». Pourquoi me direz-vous ne pas avoir entamé quoi que ce soit plus tôt ? Tout simplement parce que la situation n’était pas mure. La France prétend aujourd’hui jouer le rôle de bon samaritain vis-à-vis de la République centrafricaine dont on sait qu’elle est riche en uranium, en pétrole, en or, en diamants et en bois. Et elle peut aujourd’hui le faire avec le feu vert de l’ONU.

Lundi dernier (25 novembre, NDLR), le vice-secrétaire général des Nations Unies, Jan Eliasson a agité à son tour le spectre d’un « conflit ethnique et religieux » et a appelé à une réaction rapide et décisive pour éviter que la situation n’échappe à tout contrôle, ce qui représenterait un terreau fertile aux extrémistes et aux groupes armés.

Durant la réunion dédiée à l’ancienne colonie française, les quinze pays membres du conseil de sécurité se sont mis d’accord pour autoriser la force panafricaine présente en Centrafrique (Misca) à se déployer pour une période initiale de six mois. L’objectif officiel est d’essayer de renforcer la sécurité et de protéger les civils. Il n’est pas exclu que la Misca se transforme à terme en opération de maintien de la paix avec à la clé le déploiement de Casques bleus.

Les Nations Unies ont autorisé les forces françaises déjà présentes en République centrafricaine à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca. Invité sur Europe 1 le 26 novembre, le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a officiellement annoncé l’envoi d’un millier d’hommes sur le terrain. « La France appuiera cette mission africaine, de l'ordre d'un millier de soldats », a-t-il déclaré. « Nous le ferons en appui et non pas en entrée en premier, comme nous avons pu le faire pour le Mali, et pour une période brève, de l'ordre de six mois à peu près », a ajouté le ministre.


La France interviendra donc militairement. Mais en faveur de qui ? D’un gouvernement lui-même issu d’un putsch. La France n’est pas à une contradiction près. En revanche, lorsque des intérêts économiques majeurs sont en jeu, la logique est remisée au placard. Comme on peut le lire sur le site officiel du ministère des affaires étrangères, l’Élysée a directement en ligne de mire les ressources naturelles de son ancienne colonie : « En dépit de l’instabilité politique et des risques sécuritaires, Air France, Bolloré (logistique et transport fluvial), Castel (boissons et sucre), Total (stockage et distribution des produits pétroliers), CFAO (distribution automobile) ont maintenu leurs implantations en RCA. L’arrivée en 2007 de France Télécom dans la téléphonie mobile marque un certain intérêt des investisseurs français. Les pillages consécutifs à la prise de Bangui par les rebelles le 24 mars ont fortement perturbé l’activité des entreprises françaises ».

Grâce à l’intervention militaire, la France peut maintenant achever le sien.

http://www.resistance-politique.fr/...achever-les-travaux-de-pillage-121328101.html
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur


un extrait : "Les médias ne disent pas la vérité. Dès qu’une personne agonise en Centrafrique, tout de suite, on incrimine la Seleka, s’emporte le ministre de la Santé, le Dr Aguide Soumouck. Mais quand des gens fendent le crâne d’un enfant de trois ans, on n’en parle pas. L’intégrisme n’est pas seulement musulman. Il y a aussi des chrétiens intégristes ! Si on ne les dénonce pas, on va aboutir à un génocide".

il n'y a presque plus de chrétiens là-bas, je crois o_O

mais il faut bien une excuse pour les atrocités de ces mercenaires.....

ça y est, l'armée française est sur place........soit disant que cet état n'a pas d'armée......ni les moyens d'en
avoir une !

mam
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Qui t'as dis ça? avec 80% de la population qui est chrétienne en Centrafrique celà voudrait dire des millions de morts non? faut pas écouter tout ce qu'ils disent les mer*dias...surtout en ce qui concerne la francafrique...



il n'y a presque plus de chrétiens là-bas, je crois o_O



mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Qui t'as dis ça? avec 80% de la population qui est chrétienne en Centrafrique celà voudrait dire des millions de morts non? faut pas écouter tout ce qu'ils disent les mer*dias...surtout en ce qui concerne la francafrique...

alors j'avais compris le contraire........................:desole:

il n'en reste pas moins que ce sont des atrocités !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

mam
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
les putchs militaires ont toujours eu leur lot d'atrocités et de crimes contre l'Humanité, rien de nouveau...le putch militaire en Egypte plus d'un millier de morts c'est tout récent encore...


alors j'avais compris le contraire........................:desole:

il n'en reste pas moins que ce sont des atrocités !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

mam
 
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