Actualités du hirak

Drianke

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Détenus du Hirak : Seul Rabiî Lablak poursuit encore sa grève de la faim

Deux détenus du Hirak du Rif incarcérés à la prison de Tanger 2 ont mis un terme à la grève de la faim qu’ils observaient depuis des semaines.

Il s’agit de Karim Amghar, le premier à s’être lancé dans cette forme de protestation, fin août, et Slimane El Fahili, indique le bureau de l’«Association Tafra pour la solidarité et la fidélité» dans un communiqué publié sur sa page Facebook.

En revanche, Rabiî Lablak, condamné à cinq ans de prison, n’a pas rejoint ses deux camarades, indique la même source. Il poursuit encore la grève de la faim qu’il a entamée début septembre.

Pour mémoire, dans une lettre publiée par son frère, Rabiî Lablak avait appelé les membres du CNDH à ne pas prendre la peine de lui rendre visite. «Ils ne sont pas les bienvenus», a-t-il écrit dans ce qui s’apparente à un message d’adieu adressé à sa mère et sa famille.


yabi
 

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Hirak : 33 organismes font un programme commun « pour la libération des détenus »

À l’initiative de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), qui s’est jointe à l’Association Thafra pour la fidélité et la solidarité réunissant les familles des détenus du Hirak du Rif et dirigée par Ahmed Zefzafi, un bloc formé de 33 organisations politiques, syndicales et féminines et de défense des droits de l’Homme a annoncé la création de « l’Alliance démocratique pour la libération des détenus politiques et la fin de l’embargo sur le Rif ».

Suite à une réunion commune, vendredi dernier au siège central de l’AMDH à Rabat en présence des familles des détenus du Hirak du Rif, les différentes parties invitées ont proposé diverses formes pour manifester leur solidarité envers les activistes toujours détenus dans le cadre du Hirak du Rif. La plus importante de ces propositions, comme le rapporte le communiqué commun de la réunion, dont Hespress FR détient une copie, est « l’organisation d’un cortège en direction d’Al Hoceima ».

Le document, signé par 33 organisations de diverses sensibilités politiques, syndicales et associatives, évoque une « occasion de délibérer sur les initiatives de lutte à prendre pour faire pression pour la libération des détenus de Hirak et de tous les détenus d’opinion au Maroc, ainsi que pour répondre aux demandes populaires pour lesquelles ils ont été arrêtés ».
La discussion, poursuit la déclaration commune, s’est notamment portée sur « un ensemble de mesures visant à atteindre les objectifs fixés avec des mécanismes pratiques et un calendrier pour les principales échéances de lutte proposées par les participants à la réunion ».
Sont ainsi prévues :
  • une commémoration du troisième anniversaire de la mort tragique du poissonnier Mohcine Fikri ;
  • un cortège marchant en direction d’Al Hoceima avec une marche à l’intérieur de la ville ;
  • des meetings et discours en place publique ; des sit-in locaux, régionaux et nationaux ;
  • des campagnes de plaidoyer aux niveaux national et international ;
  • le soutien d’une plainte dûment renseignée que l’AMDH soumettra au Procureur général de la Cour de cassation de Rabat concernant des actes que l’association lie à « la torture subie par les détenus de Hirak du Rif», en plus d’autres propositions approuvées par le collectif présent.
« Les participants ont également salué la ténacité des familles des détenus et ont appelé à une intervention urgente pour garantir le droit à la vie du prisonnier politique Rabiï Lablaq, en grève de la faim depuis le 1er septembre 2019 et dans un état de santé critique », ajoute la déclaration commune. Et on y a conclu, en fin de réunion, qu’un comité de suivi a été formé. Il se chargera de proposer un ordre du jour (pour le 15 octobre prochain) afin de veiller à l’application ce qui a été convenu lors de cette réunion.

Cette déclaration constitutive a été signée par l’Association Thafra pour la fidélité et la solidarité, l’Association marocaine des droits de humains, la Ligue marocaine pour la défense des droits de l’Homme, le Forum marocain pour la vérité et l’équité, le Comité Al Hoceima pour la défense et la demande de libération des détenus politiques du Hirak du Rif, l’Association Attac-Maroc, l’Association marocaine pour la lutte contre la corruption, l’Association marocaine pour le journalisme d’investigation, la Féfdération nationale de l’Education-Orientation démocratique, le parti d’Annahj Addimocrati ainsi que sa Chabiba et son organisation féminine, le Réseau d’intersection pour les droits des travailleurs, l’Association marocaine des femmes progressistes, le Comité de défense de Tanger pour la demande de libération des détenus politiques du Hirak du Rif, la Fédération nationale du secteur agricole, la Confédération démocratique du travail (CDT), l’Observatoire de la justice au Maroc, le Comité de soutien aux détenus du Hirak à Casablanca, le Comité national pour la Marche mondiale des femmes au Maroc, le Mouvement de la jeunesse démocratique et progressiste, l’Association Al Horriya Al-Aan, le Forum sur les droits de l’Homme au nord du Maroc, l’Initiative du Hirak populaire à Casablanca, le Comité national pour le soutien au Hirak du Rif et à ses revendications justes, le PADS ainsi que sa Chabiba Avant-gardiste, le PSU, la Coalition marocaine pour les organismes de défense des droits humains, l’Union de l’Action des femmes, l’Union des femmes de l’Éducation et le Forum modernité et démocratie.


https://fr.hespress.com/99499-hirak...me-commun-pour-la-liberation-des-detenus.html
 

Drianke

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Maroc : Communiqué des détenus du Hirak rifain
COMMUNIQUE
Nous soussignés ,les détenus du hirak du RIF, informons l’opinion publique nationale et internationale qu’après avoir fait valoir notre position d’abandonner la nationalité marocaine et de rompre le lien d’allégeance au roi et des positions politiques critique du régime autoritaire marocain, les différents appareils de l’État se sont mis à nous harceler et exercé à notre encontre, d’une façon délibéré et systématique, une forme de torture et de l’intimidation psychologiques, en représailles des opinions que nous exprimons depuis la prison, via nos familles.
Cette intimidation s’est reflété dans les pratiques des éléments relevant de la délégation générale à l’administration pénitentiaire, en association avec les services de renseignements, qui ont pris d’assaut notre cellule, le dimanche 6 octobre 2019 à 10h pour une fouille de routine, aux dires l’administration. Cette opération consistait en une fouille intégrale de tous nos bagages et effets personnels.

A la fin de cette opération, ils n’ont trouvé aucun objet interdit. Un élément de l’équipe de fouille a tenu des propos offensants à l’encontre du détenu politique Zakaria ADEHCHOUR, portant atteinte à sa vie privée. 5 jours plus tard, c’est-à-dire vendredi 11 octobre 2019 à 7H du matin, nous avons été surpris par le débarquement de nombreux éléments de l’administration pénitentiaire, accompagnés d’agents du renseignement vêtus de masques et de gants. Ils tentèrent de semer la terreur et l’intimidation.

Par une intervention barbare, ils nous ont palpé, tout en insistant pour nous arracher nos sous-vêtements, mais nous avons protestés et avons exigé l’utilisation des moyens de détection électronique en leur possession , ce qu’ils ont refusé et ils n’ont accepter de l’utiliser que pour fouiller les effets et scanner les murs de la cellule. Ils ont ensuite saccagé tous nos effets personnels et nos biens , donnant des coups de pied au hasard contre des équipements de nourriture et de vêtements, ce qui nous a forcés à faire sortir toutes nos affaires pour les ranger à nouveau (nous mettons au défi la délégation de publier un démenti de ces faits, comme ils le font d’habitude; et de faire accompagner tout démenti par une vidéo documentant cet assaut).

Plus grave encore, ils ont feuilleté nos mémos et les ont soigneusement examinés . Ils ont retrouvé parmi les effets du prisonnier politique Nasser Zefzafi, son journal qui comprend un article critique des crimes espagnols commis dans le RIF par Franco, qu’il a fait poster sur la page de son père hier. un officier du renseignement lui a dit: « Voulez-vous créer des problèmes avec l’Espagne? » Ils ont également photographié ce journal et même une lettre qui était destinée à sa mère. Aussi, ils ont été également alertés par des écrits en tamazight, en caractère Tifinagh. Ils ont demandé quel était son contenu : « C’est quoi cette langue? » s’est demandé l’un d’entre eux. Nous nous sommes levés en face, en disant que « c’est la langue de nos ancêtres, qui nous a inculqué le sens des valeurs humaines et le sens du sacrifice ». Cette opération n’a également entraîné aucune détention d’objets interdits, mais visait à nous harceler et jouer avec nos nerfs.

Sur la base de ce qui précède, nous considérons que ces pratiques font partie de la guerre psychologique, pratiquée par l’Etat marocain à notre égard, dans ses prisons, consacrant son approche autoritaire et raciste en faisant taire toute voix critique de sa structure autoritaire et une sorte de tactique de liquidation en faisant le pari de nous influencer psychologiquement via la démonstration de force et en poursuivant leurs actes d’agression et de répression.

Nous considérons que les atteintes et les insultes envers notre identité et notre langue TAMAZIGHT constitue un comportement honteux reflétant la tentation de l’apartheid et de la discrimination raciale et un crime à caractère raciste en soi

Nous déclarons à l’opinion publique nationale et internationale que notre vie à l’intérieur de la prison a été ciblée par l’appareil d’État, qui a violé toutes les conventions et pactes internationaux relatifs aux droits de l’homme et à la dignité, ainsi que les droits politiques, économiques et culturels, aussi nous faisons porter à l’état marocain la responsabilité de tout préjudice que nous pourrions éventuellement subir. et les représailles éventuels à l’égard de nos familles.

Nous appelons les groupes de défense des droits de l’homme, nationaux et internationaux, pour qu’ils assument pleinement leurs responsabilités face à notre situation en prison.

La prison de Ras El Ma – Fez

Le 11 octobre 2019

https://www.moroccomail.fr/2019/10/12/maroc-communique-des-detenus-du-hirak-rifain/
 

Drianke

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Hirak : Le détenu Mohamed Majaoui lance un appel pour sauver la vie de Rabiî El Ablak

Le détenu Rabiî El Ablak observe, depuis 43 jours, une grève de la faim. Ce vendredi 18 octobre, Mohamed Majaoui, son compagnon de détention à la prison Tanger 2, a lancé un appel pour le sauver.

«Son état de santé laisse présager le pire et une catastrophe qui peut survenir à tout moment. Ce message est une alerte de danger afin d’accentuer les efforts pour sauver une vie humaine innocente», a-t-il averti dans une lettre diffusée par sa famille.

Mercredi 16 octobre, Ahmed Zefzafi, le père de Nasser, de retour d’une visite à son fils à la prison Ras El Ma à Fès, a également exprimé la même position dans une vidéo.

Rabiî El Ablak, condamné à 5 ans de prison pour sa participation au Hirak du Rif, a annoncé début septembre le début de son «ultime grève de faim». Il refuse depuis de la suspendre comme il avait fait auparavant.


yabi
 

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Situation critique de Rabie El Ablak: Mohamed Saleh Tamek saisi

L’Alliance démocratique pour la libération des détenus politiques et la fin de l’embargo sur le Rif, formée de 33 organisations politiques, syndicales, féminines et de défense des droits de l’Homme, a saisi dans une « lettre urgente », le délégué général à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion, Mohamed Saleh Tamek, pour demander une autorisation de rendre visite au détenu Rabie El Ablak à la prison de Tanger.
Dans sa missive, signée par son coordinateur Aziz Ghali et datée du 21 octobre, la coalition précise que dans le cadre du suivi de la situation « délicate et critique » du détenu Rabie El Ablak, condamné à 5 ans de prison, et qui observe depuis le 1er septembre 2019 une grève de la faim, elle demande une autorisation de visite « au cours de la semaine« .

Pour rappel, l’Association marocaine des droits humains (AMDH), présidée par le même Aziz Ghali, avait saisi le 18 octobre, le délégué général, le ministre en charge des droits de l’Homme, le ministre de la Justice, le président du CNDH, et le délégué interministériel aux droits de l’Homme, pour réclamer « une intervention urgente au profit de Rabie El Ablak, qui a observé depuis sa détention, plus de 280 jours de grève de la faim et qui commence à présenter des signes inquiétants de détérioration de son état de santé« .
Les signataires de la lettre invoquent à cet égard l’article 20 de la Constitution qui stipule que « le droit à la vie est le droit premier de tout être humain. La loi protège ce droit« .............................

https://fr.hespress.com/102758-situation-critique-de-rabie-el-ablak-mohamed-saleh-tamek-saisi.html
 

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Hirak: RSF appelle à la libération immédiate de Rabie Al Ablaq
Le journaliste “doit être libéré et soigné le plus rapidement possible”.

JUSTICE - Reporters sans frontières (RSF) s’inquiète de l’état de santé de Rabie Al Ablaq, détenu dans le cadre du Hirak de Rif. Le journaliste qui se trouve à la prison locale de Tanger 2 serait en grève de la faim depuis plus de 40 jours. RSF “appelle les autorités marocaines à le libérer dans les plus brefs délais”, indique un communiqué de l’ONG publié le 22 octobre.
RSF souligne que l’état de santé de Rabie Al Ablaq se détériore depuis quelques jours, dans sa cellule de la prison tangéroise. Le 20 octobre, l’administration pénitentiaire avait cependant nié que le détenu est en grève de la faim, indiquant qu’il n’a “jamais déposé de préavis de grève de la faim et que son activité quotidienne prouve bien que son état de santé est normal”.

Pour le bureau Afrique du Nord de RSF, “nier l’état de santé déplorable de Rabie Al Ablaq est indigne et injuste”. Le journaliste “doit être libéré et soigné le plus rapidement possible”.
“Entre la vie et la mort”
Rabie Al Ablaq a été condamné à cinq ans de prison ferme et 2.000 dirhams d’amende en juin 2017 pour “diffusion de fausses nouvelles” et “usurpation de la profession de journaliste”. Depuis, il n’a cessé de faire des grèves de la faim et de l’eau, pour clamer son innocence. En août 2017, le détenu avait été transporté à l’hôpital après 36 jours de grève de la faim, affirmait le collectif de défense des détenus du Hirak. Il était proche “d’une mort certaine”.

En avril dernier, l’AMDH dénonçait l’état de santé de plusieurs détenus suite à leur grève de la faim, dont Rabie Al Ablaq. L’association avait adressé une lettre au chef du gouvernement, au ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme et à la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), pour dire que le détenu “était entre la vie et la mort”.

https://www.huffpostmaghreb.com/ent...de-rabie-al-ablaq_mg_5db01f87e4b0422422ce5bb8
 

Drianke

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Décès de Mohcine Fikri : Une marche à Paris autorisée, le sit-in à Al Hoceima interdit

Suite à l’appel de Nasser Zefzafi, Paris a accueilli ce samedi 26 octobre une marche commémorant le 3e anniversaire du décès de Mohcine Fikri.

En revanche à Al Hoceima, le sit-in du lundi 28 octobre devant le siège du tribunal de première instance, là où le défunt avait perdu la vie dans des conditions tragiques il y a trois ans, n’aura pas lieu, indique le site Dalil Rif.

Le pacha de la ville a en effet rejeté la demande présentée conjointement par le Forum des Droits de l’Homme du Nord du Maroc et la section locale de l’AMDH, ajoute la même source. Cette action de protestation a été lancée par «le Comité d’Al Hoceima pour la libération des détenus du Hirak du Rif».

Pour sa part la «Coalition démocratique pour la libération des détenus politiques et la levée du blocus du Rif», qui a récemment vu le jour à Rabat, a annoncé l’organisation d’une caravane de véhicules à destination d’Al Hoceima, le 28 octobre, pour également commémorer le décès de Mohcine Fikri.



yabiladi
 

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Hirak : Rabii Al Ablak admis à l’hôpital de la prison de Tanger

Le militant du Hirak Rabii Al Ablak a été admis dans un dispensaire de la prison de Tanger après une grève de la faim de sept semaines, a annoncé vendredi son frère et son avocate, cités par l’agence Reuters.

Condamné à cinq ans de prison, en juin 2018, pour «diffusion de fausses informations» et exercice du métier de journaliste sans autorisation, à la suite du Hirak du Rif, «il a été admis hier soir à l’hôpital de la prison après que son état de santé se soit détérioré», a précisé son frère Abdellatif. «Il ne pouvait même plus marcher lorsque l'avocate est venue lui rendre visite ce matin», a-t-il ajouté, appelant à une intervention immédiate pour sauver sa vie.

Son avocate Souad Brahma a assuré qu’Al Ablak a perdu beaucoup de poids et était «incapable de se tenir debout».

La Délégation générale de l’administration pénitentiaire et de réinsertion (DGAPR) avait considéré, dans un communiqué de presse, qu’Al Ablak ne l’avait jamais informé qu’il menait une grève de la faim et que ses activités quotidiennes montraient que «son état de santé est normal».

Rabii Al Ablak «refuse de se nourrir à cause des conditions de sa détention et demande sa libération», a déclaré Aziz Ghali, président de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH), cité par Reuters qui rappelle que la DGAPR «n'a pas autorisé un médecin de l'AMDH de rendre visite à Al Ablak».

Au moment des manifestations du Hirak, Rabbi Al Ablak couvrait les manifestations pour le site d’information Badil.info, dont le directeur, Hamid El Mahdaoui, a également été condamné à trois ans d'emprisonnement.


yabi
 

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Drapeau du Maroc piétiné et brûlé en France: Le CCME condamne "un comportement barbare"

"Il s’agit d’un délit de blasphème à la sacralité de la souveraineté nationale et d’une offense à la dignité de tous les Marocains où qu’ils soient".


Rédaction du HuffPost Maroc


CONDAMNATION - Samedi, lors d’une manifestation à Paris, un drapeau du Maroc a été piétiné et brûlé par des “séparatistes rifains”. Ce geste, qui a choqué les Marocains, a poussé le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) à réagir en condamnant fermement cet acte le qualifiant, dans un communiqué publié ce lundi sur le portail du conseil, d’“enfantin” et de “lâche”. “Il s’agit d’un délit de blasphème à la sacralité de la souveraineté nationale et d’une offense à la dignité de tous les Marocains où qu’ils soient”, affirme le CCME.

Pour le secrétaire général du CCME, Abdellah Boussouf, cité par la même source, c’est “une atteinte grave à l’un des symboles de la souveraineté nationale et à la dignité des Marocains”. Il tient à rappeler que “la profanation du drapeau national représente un acte criminel qui n’a aucun rapport avec la liberté d’expression”. Et de préciser qu’il s’agit d’un “comportement barbare” qui “nuit à des générations de Marocains et Marocaines, du nord comme du sud du royaume, qui ont consenti d’immenses sacrifices pour l’indépendance du Maroc, l’unité de ses terres ainsi que pour son progrès et développement”.

Le conseil rappelle également, par le même biais, “les efforts incommensurables que des générations d’immigrés marocains ont déployés pour la défense des intérêts de la nation et leur attachement à l’identité marocaine qui se définit par sa diversité, son ouverture et sa tolérance, des valeurs que des parents marocains à l’étranger ont tenu à transmettre à leurs enfants et à incarner au quotidien”. Et d’estimer que “de telles méthodes provocatrices ne pourront atteindre ni la cohésion nationale ni l’attachement inaltérable des Marocains du monde à leur partie et à leur Roi qu’ils ne cessent d’exprimer à toutes les occasions”.

Samedi 26 octobre, une marche organisée à Paris devait commémorer le troisième anniversaire du décès de Mohcine Fikri. Parmi les quelques centaines de manifestants, certains qualifiés de “séparatistes rifains” ont piétiné et brûlé le drapeau du Maroc sous l’objectif de plusieurs caméras, en réclamant “l’indépendance du Rif” et en brandissant des drapeaux d’une “République du Rif”, selon des sources sur place.

Dans une vidéo publiée sur son compte Facebook, Said Chramti, président de l’Association Grand Rif des droits de l’Homme, présent lors de cette manifestation, a “condamné fermement l’acte perpétré par un groupuscule de séparatistes qui ont brûlé et piétiné le drapeau du Maroc, sur le sol français”. Selon le média L’Afrique adulte, également présent sur place, les manifestants ont lu un document dans lequel ils appelaient à “des mesures diplomatiques et à des sanctions et restrictions économiques contre le Maroc”, tout en soulignant que le but de cette marche était “d’alerter les Français sur les récents développements politiques dans le Rif”.

 

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Hirak : Le Belgo-marocain Mohamed El Ahmadi ne sera pas poursuivi en état d’arrestation

Militant du Hirak du Rif entre la Belgique et le Maroc, Mohamed El Ahmadi va bénéficier de la liberté provisoire après avoir été arrêté samedi par la police à son arrivée à l’aéroport d’Al Hoceïma, indique son avocat, Abdelmajid Azeriah, à l’agence de presse EFE.
El Ahmadi, qui a dû déposer une caution de 2 000 dirhams (environ 200 euros), est convoqué pour une première audience le 5 décembre. Son passeport ne lui a cependant pas été confisqué et il peut ainsi quitter le territoire marocain s’il le souhaite, ajoute la même source.
Selon Me Azeriah, le militant sera jugé pour son activisme en faveur du Hirak en Belgique, mais peu de détails sur les chefs d’accusation sont connus pour le moment.

Mohamed El Ahmadi a également un cousin du même nom incarcéré à Nador pour son militantisme en faveur du Hirak du Rif. Alerté par ses proches, l’avocat s’est présenté samedi au commissariat, où la police a confirmé que la détention du Belgo-marocain était due «à une affaire liée au Hirak», sans donner plus de détails.

Mohamed El Ahmadi ne s’était pas rendu au Maroc depuis juillet 2017, lorsqu’il avait participé à la dernière manifestation de masse organisée dans le Rif dans le cadre du Hirak. Il y était revenu ce samedi pour rendre visite à son père malade, mais la police l’a attendu à sa descente de l’avion et l’a arrêté.

yabiladi
 

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Nasser Zefzafi et Nabil Ahamjik suspendent leur grève de la faim

Procès du Hirak LE 13 NOVEMBRE 2019

Une décision prise après “la visite d’une délégation officielle” à la prison où Nasser Zefzafi purge sa peine.

Les leaders du Hirak Nasser Zefzafi et Nabil Ahamjik ont décidé de suspendre la grève de la faim qu’ils observent depuis les sanctions infligées par la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) suite à la fuite d’un enregistrement audio de Nasser Zefzafi.

Cette décision a été annoncée par le frère de Nabil Ahamjik, Mohamed, à travers un post sur Facebook publié mardi 12 novembre. Ce dernier a indiqué que les deux leaders se sont entretenus par téléphone et ont décidé de suspendre leur grève de la faim après “la visite d’une délégation officielle à la prison de Ras El Ma”, où Nasser Zefzafi purge sa peine de 20 ans de réclusion. Le père de celui-ci a ajouté — également via un post Facebook — que “Nasser a exigé [à la délégation officielle] la suspension des sanctions de la DGAPR”.
 
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