Actualités du hirak

Southpaw

Rebel without a Cause
moi, ce que je veux savoir c'est qui le juge qui a donne 20 ans a des manifestants qui ne demandaient que la democratie.
et le roi au lieu de mettre ces juges au prison, il met des etudiants de Rif pour 20 ans au prison.
style North Korea.
kim jong un

https://images.search.yahoo.com/yhs/search?p=kim+jong+un+pics&fr=yhs-iry-fullyhosted_003&hspart=iry&hsimp=yhs-fullyhosted_003&imgurl=http://static2.businessinsider.com/image/55001f126bb3f79615215c9a-3500-2625/kim-jong-un-129.jpg#id=0&iurl=http://static2.businessinsider.com/image/55001f126bb3f79615215c9a-3500-2625/kim-jong-un-129.jpg&action=click

cult of personality.
pffff..
 
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de passage

I'm just passing through
VIB
Après Abdelali HOUDOE ( Araghi.tv ), Houssain EL IDRISSI ( Rifpress ) ,
Mohamed AL ASIRHI (rif24),Fouad ESSAIDI condamnés à 5 années de prison
Jouad ASSABIRI (Rif24) à 2 ans hier
Aujourd'hui c'est au tour du journaliste libre El Mahdaouy (badil.info) à 3 ans

moi je pense qu on doit s intéresser plutôt au juge qui a jugé ces pauvre gens !
ce juge doit etre jugé par le peuple !
depuis Ben Barka , on est TOUJOURS entrain de compter les prisonniers et les victimes de cet appareil judiciaire a deux vitesses
 
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de passage

I'm just passing through
VIB
tous les juges qui oseraient juger les citoyens qui demandent juste plus de démocratie et une vie décente
doivent etre jugé a leur tour par le peuple .
 

Southpaw

Rebel without a Cause
Tous les joueurs Rifains de l:equipe nationale de foot doivent boycotter jouer pour le Maroc.
75% de nos joueurs au CM 2018 sont d'origine RIF.
S'ils jouent encore pour les Lions, ils sont des traitres contre leur people du RIF.
 
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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Procès du Hirak: un projet de loi d'amnistie en faveur des détenus

Les parlementaires Omar Balafrej et Mustapha Chennaoui de la Fédération de la Gauche Démocratique ont proposé un projet de loi pour une amnistie générale en faveur des détenus du Hirak et ce, conformément à l'article 71 de la constitution marocaine.

Un projet de loi pour une amnistie générale a été déposé, vendredi 29 juin, par Omar Balafrej et Mustapha Chennaoui de la Fédération de Gauche Démocratique (FGD). Cette proposition est basée sur l'article 71 de la constitution, qui stipule que l'amnistie générale peut être demandée par le Parlement.

L'objectif de cette proposition de loi et de faire bénéficier tous les activistes de mouvements sociaux d'une grâce générale. Cette initiative intervient suite aux différentes formes de manifestations que le Maroc a connues durant ces deux dernières années, depuis le mois d'octobre 2016. Le plus important mouvement, le Hirak du Rif, a connu un épisode mouvementé, mardi dernier. En effet, la Cour d'appel de Casablanca a prononcé de lourdes peines d'emprisonnement à l'encontre de 53 détenus du Hirak.

"Nous avons déposé cette proposition de loi -ça fait partie de nos responsabilités- pour demander une amnistie générale relative à tous les mouvements sociaux de ces deux dernières années", nous informe Omar Balafrej.

Dans le même sillage, un collectif associatif a publié un communiqué sur le site Anfass où il fait part de son indignation vis-à-vis des verdicts sévères dans le procès des détenus du Rif. Le collectif appelle l'ensemble des parlementaires à "assumer leur responsabilité en promulguant une loi d'amnistie générale en faveur des détenus du Hirak".

Faisant référence à l'initiative louable de ce collectif, Balafrej, s'est dit "heureux que des citoyens demandent aux parlementaires de faire un effort. Donc, nous en tant que parlementaires, nous l'avons fait. Maintenant, j'appelle les citoyens à voter la prochaine fois. Car beaucoup de gens qui signent ces pétitions ne votent pas. Il est primordiale pour aller de l'avant que les citoyens assument leur responsabilité en choisissant des parlementaires capables de voter des lois courageuses", affirme Omar Balafrej.

h24aveclefigaro
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
La France réagit aux condamnations et se dit «attachée au respect des libertés publiques»




Le ministère des Affaires étrangères français a réagi mercredi à la condamnation des membres du Hirak par la chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca.

«Nous avons pris connaissance des condamnations prononcées dans le cadre du procès des manifestants du Hirak » a répondu la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Agnès von der Mühll, à une question lors d’un point de presse.

« Nous sommes attachés au respect des libertés publiques. Nous sommes également attentifs à la situation économique et sociale dans le Rif où nous menons des actions de coopération avec les autorités marocaines, au travers de l’Agence française de développement, au bénéfice de la population de cette région ». Rajoute la responsable française.

rifonline
 

Drianke

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Contributeur
Maroc : Exigeant leur libération, les militants du Hirak de Jerada mènent une grève de la faim
A Jerada, les derniers verdicts visant les manifestants du Hirak du Rif ne passent pas inaperçus. Alors que le dossier des détenus dans la ville minière est en phase d’instruction, ces derniers observent une grève de la faim. En toile de fond, la crise de confiance au sein des acteurs mobilisés pour leur libération ne facilite pas la tâche.



...Suite : https://www.yabiladi.com/articles/details/66663/maroc-exigeant-leur-liberation-militants.html
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Ce qu’a dit Zefzafi à propos de la marche de Casablanca



La grande marche en soutien aux détenus du Hirak, qui a eu lieu dimanche dernier à Casablanca à l’appel de la Fédération de la gauche démocratique (FGD), a fait réagir le principal intéressé.

Nasser Zefzafi, qui a été condamné à 20 ans de prison ferme, s’est exprimé sur la tenue de cette manifestation. Dans un post Facebook, le frère du leader du Hirak a affirmé avoir reçu un appel téléphonique du condamné, au cours duquel ce dernier a tenu “à féliciter tous les Marocains qui sont sortis en solidarité avec les habitants du Rif”.

“Nasser Zefzafi s’incline devant tous ceux qui se sont montrés solidaires avec un mot, une prière ou en participant aux manifestations”, a-t-il écrit.

Par ailleurs, une seconde marche est prévue ce dimanche 15 juillet à Rabat.

Pour rappel, des peines allant jusqu’à 20 ans de prison ferme ont été prononcées, mardi 26 juin par la Chambre criminelle de la Cour d’Appel de Casablanca à l’encontre des accusés dans les événements d’Al-Hoceïma.

lesiteinfo
 
Ce qu’a dit Zefzafi à propos de la marche de Casablanca



La grande marche en soutien aux détenus du Hirak, qui a eu lieu dimanche dernier à Casablanca à l’appel de la Fédération de la gauche démocratique (FGD), a fait réagir le principal intéressé.

Nasser Zefzafi, qui a été condamné à 20 ans de prison ferme, s’est exprimé sur la tenue de cette manifestation. Dans un post Facebook, le frère du leader du Hirak a affirmé avoir reçu un appel téléphonique du condamné, au cours duquel ce dernier a tenu “à féliciter tous les Marocains qui sont sortis en solidarité avec les habitants du Rif”.

“Nasser Zefzafi s’incline devant tous ceux qui se sont montrés solidaires avec un mot, une prière ou en participant aux manifestations”, a-t-il écrit.

Par ailleurs, une seconde marche est prévue ce dimanche 15 juillet à Rabat.

Pour rappel, des peines allant jusqu’à 20 ans de prison ferme ont été prononcées, mardi 26 juin par la Chambre criminelle de la Cour d’Appel de Casablanca à l’encontre des accusés dans les événements d’Al-Hoceïma.

lesiteinfo
Même dans les libertés de manifester soi-disant garantis par la constitution il y a un Maroc libre et un autre sous la dictature et le siège policier , un Maroc utile un autre inutile
Toute les manifestations sont interdites dans le nord elles ont été violemment réprimés soi par des baltagis à Tanger soit par des policiers à Al Hoceima et Nador par contre l'axe Rabat et Casa jouit encore d'une certaine liberté probablement grâce à la visibilité internationale et la propagande qui va avec : les journalistes étrangers sont interdits dans le Rif
 

Drianke

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Contributeur
Après les condamnations, retour à Al Hoceima (Reportage TV5 Monde)



Après la condamnation de leurs dirigeants, que se passe-t-il dans la région du Rif ? Les meneurs de la contestation ont écopé de quinze à vingt années de prison. A Rabat et Casablanca, des manifestations ont eu lieu récemment mais Al Hoceima, point de départ de la contestation, vit sous une chape de plomb.

Reportage TV5 Monde :

 

Drianke

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Contributeur
Fête du Trône 2018 : Pas de grâce royale pour les détenus du Hirak (journal)


Alors que de nombreux indices laissaient penser qu'une grâce royale au profit des détenus du Hirak était hautement probable, il n'en est rien. Nous apprend le journal AL Ayam.

La source affirme q’aucun détenu du Hirak ne semble être concerné par la liste officielle de la grâce royale qui est parvenue au ministre de la Justice, Mohamed Aujjar.

Cette information met ainsi fin aux rumeurs qui circulent depuis un certain temps à ce sujet, notamment depuis le déplacement du roi Mohamed VI à la ville d’Al-Hoceima, mardi 23 juillet, où il a passé une partie de ses vacances.

D'autres sources médiatiques ont également affirmé que le roi a regagné ce dimanche la ville de Tanger d’où il prononcera le discours du Trône.

rifonline
 

Drianke

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Contributeur
Sorti de l’isolement, Nasser Zafzafi met fin à sa grève de la faim
Les deux militants du Hirak rifain, Nasser Zafzafi et Mohamed Haki auraient cessé leur grève de la faim. C’est ce qu’annonce sur Twitter la journaliste Chaimaa Zoui, suivant de près la situation des prisonniers d’Al Hoceima. Raison invoquée pour la cessation de la grève de la faim décidée il y a six jours par les condamnés est leur sortie de l’isolement et leur placement dans l’aile 8 de la prison de Oukacha à Casablanca, avec le reste des prisonniers rifains.

Fin août, le leader de la contestation Nasser Zafzafi avait décidé « de ne plus manger ni boire jusqu’à ce que ses revendications soient satisfaites. C’est une grève de non-retour », avait déclaré son père Ahmed Zafzafi à l’AFP. Parmi celles-ci, sa « sortie de l’isolement en cellule individuelle et sa mise en place dans une cellule digne où il puisse voir et parler », avait-il ajouté. Ce qu’il a manifestement obtenu.

https://ledesk.ma/encontinu/sorti-de-lisolement-nasser-zafzafi-met-fin-sa-greve-de-la-faim/
 
Sorti de l’isolement, Nasser Zafzafi met fin à sa grève de la faim
Les deux militants du Hirak rifain, Nasser Zafzafi et Mohamed Haki auraient cessé leur grève de la faim. C’est ce qu’annonce sur Twitter la journaliste Chaimaa Zoui, suivant de près la situation des prisonniers d’Al Hoceima. Raison invoquée pour la cessation de la grève de la faim décidée il y a six jours par les condamnés est leur sortie de l’isolement et leur placement dans l’aile 8 de la prison de Oukacha à Casablanca, avec le reste des prisonniers rifains.

Fin août, le leader de la contestation Nasser Zafzafi avait décidé « de ne plus manger ni boire jusqu’à ce que ses revendications soient satisfaites. C’est une grève de non-retour », avait déclaré son père Ahmed Zafzafi à l’AFP. Parmi celles-ci, sa « sortie de l’isolement en cellule individuelle et sa mise en place dans une cellule digne où il puisse voir et parler », avait-il ajouté. Ce qu’il a manifestement obtenu.

https://ledesk.ma/encontinu/sorti-de-lisolement-nasser-zafzafi-met-fin-sa-greve-de-la-faim/
D’abord sa greve de non retour c des konneries. Ne pas manger l’humain peu tenir des dizaines de jours, mais sans eau pas plus de 3 voir 4 jours. Ensuite jamais les autorités n’auraiét laissé zefzafi mourir de soif ou de faim meme s’ils doivent le gaver comme une oie
 

Drianke

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Contributeur
Jerada : Les familles des détenus du Hirak dénoncent les conditions de détention

Réunis lundi à Oujda, des membres des familles des détenus du Hirak de Jerada et des acteurs de la société civile ont rappelé les conditions «dégradantes» de la détention des militants, ainsi que «la standardisation» des chefs d’accusation pour lesquels ils sont poursuivis.

Au moment où les militants du Hirak du Rif à Casablanca se préparent pour leurs premières audiences en appel, beaucoup parmi ceux de Jerada assistent encore à l’instruction de leurs dossiers. Devant la chambre criminelle près la cour d’appel d’Oujda, ils dénoncent un «faux procès», considérant que leurs arrestations n’auraient pas dû avoir lieu. Plusieurs affirment ne pas avoir été présents sur les lieux des émeutes du 14 mars dernier et dans ce sens, des grèves de la faim ont été entamées.

Pour revenir sur ces aspects, entre autres, des familles des détenus se sont réunies lundi au siège de l’Union marocaine du travail (UMT), à l’initiative de la section locale de l’Association marocaine des droits humains (AMDH). L’occasion pour l’ONG d’évoquer quelques éléments liés à la détention des militants.

Des procès contestés par les détenus et leurs familles

«Après 25 jours de grève de la faim, le détenu Mohamed Hachbayl a suspendu celle-ci, vendredi, après que sa santé s’est détériorée», nous explique Behloul Bousmaha, membre de l’AMDH à Oujda. Selon l’associatif, le jeune a observé sa grève car «il conteste son arrestation en expliquant ne pas avoir assisté aux évènements du 14 mars, pour lesquels il est poursuivi, et ne pas avoir été sur place. Il a dit qu’il sortait de chez lui avec un membre de sa famille lorsqu’il a été interpelé». De leur côté, les deux prisonniers Khalid Khenfri et Mouad Seghir sont toujours en grève de la faim, nous rappelle Bousmaha.


«Jeudi prochain seront examinés deux dossiers, tandis que deux autres le seront le 15 novembre prochain et cinq autres, dont trois relatifs à des mineurs, seront traités par la justice le 29 novembre», nous explique encore le militant. Parallèlement, celui-ci fait remarquer que la majorité des détenus sont «poursuivis pour des chefs d’accusation similaires, comme ‘outrage à un fonctionnaire public’, ‘provocation d’incendie’, ‘préparation et participation à un rassemblement non autorisé», entre autres.

Dans ce sens, le membre de l’AMDH déplore que «les situations changent, mais les motifs d’arrestation sont les mêmes pour tous, ce qui est illogique». En plus de ces privations de liberté, Behloul Bousmaha fait part à Yabiladi des «conditions de détention dégradantes et des mauvais traitements» que vivent militants et manifestants.

«Au tout début des arrestations, quatre manifestants ont été mis dans des cellules individuelles avant d’être transférés auprès de détenus de droit commun. Les arrestations se sont effectuées de manière aléatoire, en fonction de soupçons standardisés.»

Behloul Bousmaha, membre de l’AMDH à Oujda
Les familles incapables d’accompagner financièrement

Membre de l’UMT à Jerada, Mustapha Selouani nous explique par ailleurs que les familles évoquent des allégations de torture dont leurs proches disent avoir fait l’objet chez la police judiciaire, puis en prison, où «le surnombre se répercute négativement sur les conditions de vie des détenus». De même, le syndicaliste souligne que «des militants du Hirak de Jerada ont été transférés bien plus loin de chez eux, à la prison de Zaïo, abstraction faite de la situation financière de leurs proches, qui sont incapables désormais d’effectuer ce périple chaque semaine pour revoir les leurs».

A cet effet, Mustapha Selouani nous confie que le comité de soutien aux détenus prévoit de définir les familles dans le besoin, afin de planifier des aides à travers une cellule dédiée, qui organisera également les visites familiales. Autres cas particuliers, le militant évoque la situation d’un prisonnier qui souffrirait de troubles mentaux et dont la demande d’expertise médicale aurait été rejetée, tandis qu’il serait laissé «avec des détenus de droit commun».

«Certains de ceux qui ont été interpelés avant le 14 mars sont aujourd’hui soupçonnés d’avoir planifié les évènements de ce jour-là et même poursuivis sur cette base», déplore Mustapha Selouani. Ce dernier rappelle que 70 prévenus sont en situation de détention et 25 autres en état de liberté.

yabi
 
Maroc : Des verdicts entachés par des soupçons de torture

La Cour d’appel doit rendre justice aux activistes du Hirak

(New York) – La Cour d’appel de Casablanca, qui doit rejuger des manifestants et activistes du Rif, devrait tenir compte d’éléments prouvant que la police avait torturé des accusés, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Le procès en appel s’est ouvert le 14 novembre 2018.

Le 26 juin, un tribunal de première instance avait condamné l’ensemble des 53 accusés à des peines allant jusqu’à 20 ans de prison après avoir retenu leurs « aveux » comme preuves à charge, et balayé leurs réfutations desdits « aveux », qu’ils disaient arrachés sous la contrainte. Dans son jugement de 3 100 pages, le tribunal n’a pas expliqué pourquoi il avait écarté des rapports médicaux suggérant qu’au moins une partie des accusés avaient subi des violences policières pendant ou après leurs arrestations.

« Un tribunal ne peut pas tout simplement ignorer des preuves de torture », a déclaré Ahmed Benchemsi, directeur de la communication et du plaidoyer pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord chez Human Rights Watch. « La cour dappel se doit d’écarter tout aveu suspect, et de garantir que personne ne soit condamné si ce n’est pour des crimes réels. »

Le Hirak, un mouvement de protestation socioéconomique né en 2016 dans la région du Rif, dans le nord du Maroc, avait organisé plusieurs grandes manifestations pacifiques jusqu’à ce qu’une vague de répression policière en mai 2017 se solde par l’arrestation de plus de 400 activistes. Cinquante-trois d’entre eux, dont les leaders du mouvement, ont été transférés à Casablanca puis jugés dans un procès collectif qui a duré plus d’un an. Le 26 juin 2018, le tribunal de première instance de Casablanca les a tous reconnus coupables de divers chefs d’accusation – notamment atteinte à la sécurité intérieure de l’État, incendie criminel, rébellion, agression d’agents de police dans l’exercice de leurs fonctions, dégradation de biens publics et organisation de manifestations non autorisées – et les a condamnés à des peines allant d’un à vingt ans de prison.

En août, le roi Mohammed VI a gracié 116 prisonniers du Hirak, dont 11 du groupe de Casablanca – mais parmi eux, aucun leader.

Les 17 et 18 juin 2017, des médecins légistes mandatés par le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), un organe étatique indépendant, ont ausculté 34 détenus du Hirak, dont 19 du groupe de Casablanca. Leurs rapports médicaux indiquent que les blessures subies par certains détenus présentaient un « degré de concordance élevé » ou « moyen » avec leurs allégations d’abus policiers. Le 3 juillet 2017, des médias marocains ont fait fuiter ces rapports.

Le CNDH a déclaré ce jour-là que les rapports n’avaient pas été finalisés donc n’étaient pas officiels. Mais le lendemain, le ministre de la Justice Mohamed Aujjar annonçait qu’il avait ordonné que des copies soient envoyées aux procureurs des tribunaux d’Al Hoceima et de Casablanca « afin d’inclure ces expertises aux dossiers […] et ce afin de prendre les mesures légales qui simposent ».

Human Rights Watch a examiné les sections pertinentes du jugement du tribunal de première instance de Casablanca, ainsi que 41 rapports d’expertise médicale – dont 19 rédigés par les médecins mandatés par le CNDH et 22 par celui mandaté par le tribunal –, assisté à 17 des 86 audiences du procès, consulté 55 documents judiciaires du dossier Hirak, et interrogé dix avocats de la défense et six proches des activistes emprisonnés.

Selon les procès-verbaux de leurs audiences devant le juge d’instruction chargé de l’affaire, 50 des 53 accusés ont déclaré que durant leurs interrogatoires au siège de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), à Casablanca, des policiers avaient fait pression sur eux, d’une façon ou d’une autre, afin de leur faire signer des aveux auto-incriminants sans même lire leur contenu. Parmi ces accusés, 21 ont déclaré que les policiers avaient menacé soit de les violer, soit de violer leurs épouses ou leurs filles mineures. Bouchra Rouissi, une avocate de la défense, a déclaré à Human Rights Watch que 17 d’entre eux lui avaient confié avoir subi des violences physiques lors de leur interrogatoire — notamment qu’on les avait giflés, battus, qu’on leur avait donné des coups de poing au visage alors qu’ils étaient menottés, ou encore introduit des serpillères sales dans la bouche.
 
Les accusés ont ainsi « avoué » avoir commis des actes de violence à l’égard de policiers, mis le feu à des véhicules de police et à une résidence de policiers à Imzouren, une bourgade près d’El Hoceima, et organisé des manifestations non autorisées. Mais tous se sont rétractés, que ce soit devant le juge d’instruction ou plus tard, pendant le procès.

Dans son jugement écrit, le tribunal a estimé que les allégations de torture des accusés n’étaient « pas sérieuses » et étaient « infondées », et que par conséquent la requête d’invalidation de leurs aveux, présentée par la défense, « devait être rejetée ». Le tribunal a fondé cette décision sur 22 examens médicaux ordonnés par le juge d’instruction et réalisés le 6 juin 2017, et dans certains cas sur des examens réalisés par un médecin travaillant dans la prison d’Oukacha à Casablanca. Mais les rapports du médecin mandaté par le tribunal et de celui de la prison diffèrent sur des points clés de ceux rédigés par l’équipe du CNDH.

La Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, que le Maroc a ratifiée, énonce que « toute déclaration dont il est établi qu'elle a été obtenue par la torture ne [peut] être invoquée comme élément de preuve dans une procédure ». Le Code de procédure pénale du Maroc prévoit qu’« aucune déclaration obtenue par la violence ou la contrainte ne saurait être admise comme preuve ».

Le tribunal a aussi violé les droits de la défense d’autres façons, selon le collectif de défense des prévenus. En effet, il a refusé d’entendre des témoins que la défense considérait comme cruciaux, puisqu’ils fournissaient des alibis à au moins deux accusés. Le tribunal a certes entendu trois autres témoins fournissant des alibis, mais a jugé que leurs témoignages n’étaient pas convaincants. Il a également refusé que la défense ait accès à des dizaines de vidéos et enregistrements d’écoutes téléphoniques que le jugement a retenu comme preuves à charge fondamentales, a déclaré à Human Rights Watch Mohamed Messaoudi, un des principaux avocats de la défense.

« Ignorer des preuves de torture n’a été qu’une des multiples violations graves qui ont entaché le procès de première instance du Hirak », a déclaré Ahmed Benchemsi. « Avec l’appel qui commence, nous verrons bientôt à quoi rime ce procès : rendre justice, ou écraser tout activisme pour la justice sociale au Maroc. »

Informations complémentaires
Allégations de torture et de menaces de viol

https://www.hrw.org/fr/news/2018/11...RSlQd2LZnHV02KTwAvporosZdKCd_zVSi15GYirs1EyWQ
 
Tous les joueurs Rifains de l:equipe nationale de foot doivent boycotter jouer pour le Maroc.
75% de nos joueurs au CM 2018 sont d'origine RIF.
S'ils jouent encore pour les Lions, ils sont des traitres contre leur people du RIF.

tu mens il n y a pas 75% des joueurs a ma cdm qui sont d origine Rifaine!!

Benatia,Hakimi,Dirar,Belhanda,Fajr,Boussoufa, Bounou, Eneysery,Mendyl,Harit,Carcela,Ait Bennasser,Tagnaouti ne sont pas d origine rifain!!!
Comment arrive tu a mentir?? pauvre gars!!
 

Drianke

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Contributeur
Evénements d’Al Hoceima: La DGAPR dément les allégations sur la grève de la faim d’un détenu

samedi, 5 janvier, 2019 à 13:47 - MAP

Rabat- L’administration de la prison locale Ain Sebaâ 1 a démenti les allégations publiées par des sites électroniques selon lesquelles le détenu (R.A), incarcéré dans le cadre des événements d’Al Hoceima, serait entré en grève de la faim.

L’administration de la prison souligne que le détenu concerné reçoit et prend ses repas “régulièrement et chaque jour” et n’a jamais fait part de sa décision d’observer une grève de la faim, a indiqué la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) DGAPR dans un communiqué publié samedi.

La DGAPR précise que les informations publiées au sujet de ce détenu sont “infondées et fallacieuses”, notant que “ces sites ont délibérément publié ces mensonges sans aucune vérification, sur instigation de certaines parties qui tentent d’exploiter le dossier des détenus dans le cadre de ces évènements pour servir des agendas suspects”.
 

Drianke

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Contributeur
Hirak : Nouveau report d’audience en appel

Prévue lundi 7 janvier à la cour d’appel de Casablanca, l’audience des détenus du Hirak ainsi que du journaliste Hamid El Mahdaoui a été reportée au 14 janvier.

Mohamed Jelloul, militant parmi ceux actuellement poursuivis, a annoncé en ouverture de la séance que ces derniers refusent de comparaître devant le juge en étant placés en cage de verre. Ils ont ainsi entamé un sit-in au cœur du tribunal, avant la décision du report de l’audience.

Par ailleurs, la séance d’hier a été marquée par la présence d’une délégation britannique, constituée de représentants de l’ambassade du Royaume-Uni au Maroc, à savoir le responsable de communication de la représentation diplomatique et le deuxième secrétaire en son sein, Julian Brown.


yabi
 

Drianke

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Contributeur
Ahmed Zefzafi, père de l’icône du Hirak, condamné à 20 ans de prison, s’est manifesté sur son compte Facebook. Il s’est plaint de son sort et de celui que l’on faisait subir à son fils en prison.

Le père Zefzafi a expliqué que sa patience “avait des limites” et qu’il en avait “marre”. Il a ajouté qu’il avait supporté beaucoup trop de désagréments et de malheurs depuis que son fils est en prison. “J’ai était très patient. Tout ce que j’ai récolté, ce ne sont que des accusations et des calomnies. Je me retire de ce combat et je vais me consacrer à un ami gravement malade qui souffre d’une dépression nerveuse. Je vais continuer à rendre visite à mon fils emprisonné à la prison de Oukacha”.

Rappelons que Nasser Zefzafi a tenté samedi de “semer le trouble et l’anarchie” par des comportements contraires à la loi, d’après un communiqué de la DGAPR (délégation des prisons du Royaume). Il a été transféré à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires à cause d’une enflure à la main après une blessure qu’il s’est infligée lui-même, ajoute le communiqué.

Zefzafi a demandé samedi, vers 18H30, des soins à cause de douleurs qu’il a dit sentir au niveau de l’un de ses pieds. Lorsque l’infirmier s’apprêtait à apporter ces soins, le détenu a jeté les équipements de soins et s’est volontairement blessé en frappant sa main par l’extrémité d’un bureau, réclamant la présence du directeur et du médecin et alléguant que les soins qu’il a reçus étaient insuffisants.

Il s’avère que le prisonnier visait, à travers ces comportements contraires à la loi, à “semer le trouble et l’anarchie, puisque suite à cet acte, des détenus du Hirak ont refusé de regagner leurs cellules”.

L’Administration de la prison est aussitôt intervenue pour imposer l’ordre et a ordonné le transfert du détenu à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires à cause d’une enflure de la main résultant d’une blessure qu’il s’est infligée par lui-même, souligne le communiqué, relevant que l’Administration a fait entrer les détenus dans leurs cellules, en attendant de prendre les mesures disciplinaires nécessaires à l’encontre des contrevenants pour sanctionner leurs agissements qui visent à semer l’anarchie au sein de l’établissement qui les abrite.

sl avec Map
 

Drianke

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Contributeur
Zefzafi n’est pas prêt à céder

Dans une publication sur sa page Facebook, Ahmed Zefzafi clame son refus de participer à un quelconque dialogue avec n’importe quelle partie dont les initiative sont “suspectes ou sujettes à caution”.

Le père du leader du Hirak du Rif affirme que dialogue et initiatives ne sauraient être qu’avec des acteurs ayant foi aux principes et aux revendications légitimes du mouvement. Aucun dialogue avec des parties hors de ce cadre n’est souhaité ni souhaitable, renchérit Ahmed Zefzafi, en reprenant le verset “Lakom dinoukum wa liya dine” (Vous avez votre religion et j’ai la mienne)” de la Sourate 109 “Al Kafiroune”.

Le père de Nassaer Zefzafi, “l’îcone du Rif”, explique également que c’est son avis personnel et qui ne lui a été dicté par aucune partie. Cependant, il se dit prêt à tout dialogue sincère et constructif avec “ceux qui ont entre les mains les solutions nécessaires justes et équitables”.
Il est donc temps que l’Etat soit à l’écoute de la vox populi et qu’il réfléchisse sérieusement et efficacement aux solutions adéquates, à même de garantir les droits légitimes des citoyens, a-t-il souhaité.

Ahmed Zefzafi a conclu par rappeler les quatre conditions que le leader du Hirak du Rif pose pour l’amorce de négociations ultérieures avec l’Etat. A savoir: relaxer tous les activistes détenus; mettre fin à la procédure pénale de poursuites à l’encontre de Rifains sur le sol marocain comme à l’étranger; concrétiser les revendications de la population du Rif et, enfin, poursuivre et juger tous ceux qui ont été impliqués, d’une manière ou d’une autre, dans des actes de violation et de délits que le Rif a subis.

lesiteinfos
 

Drianke

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Contributeur
Hirak : Le verdit contre le groupe de Nasser Zefzafi est prévu le 5 avril

Le verdict du procès des militants du Hirak du Rif, dont Nasser Zefzafi, et qui comparaissent devant le tribunal à Casablanca, a été repoussé au 5 avril.

Mardi 26 mars a connu la présentation des plaidoiries de la défense. La Cour d’appel s’offre ainsi quelques jours de délibération, avant de prononcer son jugement.

Peu avant le début de la séance, le père de Zefzafi a publié sur la page Facebook de l’association Tafra une lettre des détenus. Ces derniers y réitèrent leur engagement «en faveur de la paix et d’un dialogue avec les parties qui détiennent le pouvoir de décider».

Puisant certains principes du dernier message de Nasser Zefzafi, tous ont appelé l’Etat à «écouter la voix du peuple» et à «apporter les réponses réelles à toutes les questions du peuple, historiques, sociales, culturelles, économiques, politiques et relatives aux droits humains» ainsi que de «rompre définitivement avec le double discours et décider d’aller le sens de la volonté du peuple».

Le 26 juin 2018, Nasser Zefzafi, chef de file du Hirak du Rif, a été condamné à 20 ans de prison ferme. Poursuivis dans le même cadre, Nabil Ahamjik, Ouassim Boustati et Samir Ighid ont écopé de la même peine. Quinze ans de prison ferme sera le verdict pour Zakaria Adehchour, Mohamed Haki et Mohamed Bouhennouch. Mohamed Jelloul et Rachid Aamarouch entre autres purgeront, quant à eux, dix ans de prison ferme.

Le 5 avril prochain, la Cour d’appel de Casablanca pourrait également rendre son verdit dans le cadre du procès du journaliste Hamid El Mahdaoui, condamné en première instance à trois ans de prison.


yabiladi
 

Drianke

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Al Hoceima : Les jugements à l’encontre des détenus du hirak confirmés en appel

Des peines allant de 20 ans de prison ferme à un an de prison avec sursis ont été rendus, le 26 juin dernier, par la Chambre criminelle (1er degré) de la même juridiction.

Ainsi, un accusé a écopé d’un an de prison avec sursis, tandis que douze mis en cause ont été condamnés à 2 ans de prison ferme et sept autres à 3 ans de prison ferme.

Sept personnes impliquées dans ces événements ont écopé de 5 ans de prison ferme, tandis que six autres ont été condamnées à 10 ans de réclusion.

La juridiction a également prononcé une peine de 15 ans de prison ferme à l’encontre de 3 accusés et a condamné 4 autres à une peine de 20 ans de prison ferme.

Les inculpés ont été poursuivis, chacun en ce qui le concerne, de plusieurs chefs d’inculpation, notamment “atteinte à la sécurité intérieure de l’État”, “tentatives de sabotage, de meurtre et de pillage”, “réception de fonds, de donations et d’autres moyens matériels destinés à mener et à financer une activité de propagande à même d’attenter à l’unité et la souveraineté du Royaume”.

Ils étaient, également, accusés “d’ébranler la loyauté des citoyens envers l’État marocain et les institutions nationales”, “la participation à l’organisation d’une manifestation non autorisée” et “la tenue de rassemblements publics sans autorisation”.

lavieeco (Avec MAP)
 

Drianke

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Hirak : Des députés néerlandais demandent la convocation de l’ambassadeur du Maroc

A nouveau, des députés néerlandais interpellent Stef Blok sur les détenus du Hirak du Rif. Vingt-quatre heures après l’annonce des verdicts en appel contre Nasser Zefzafi et ses camarades incarcérés à Casablanca, des parlementaires du Parti travailliste ont adressé des questions se rapportant à ce sujet au chef de la diplomatie des Pays-Bas, indique le site Dalil Rif.

Les députés ont demandé au ministre des Affaires étrangères s’il prévoit de convoquer l’ambassadeur du Maroc afin de lui transmettre la protestation du gouvernement néerlandais contre les peines prononcées contre le groupe Zefzafi et demander la libération de tous les détenus du Hirak du Rif.

Reste à savoir si Stef Blok accédera-t-il à la nouvelle demande des parlementaires. Pour mémoire, le chef de la diplomatie néerlandaise avait rejeté, en mars, une requête similaire formulée par certains parlementaires qui voulaient ainsi protester contre l’expulsion, en février par les autorités marocaines, d’un journaliste néerlandais.

La question du Hirak envenime les relations entre le Maroc et les Pays-Bas. En septembre 2018, Blok avait présenté au Parlement un rapport sur le mouvement de contestations, les vagues d’arrestations et les conditions d'incarcération des détenus dans les différentes prisons du royaume. Il avait notamment rappelé, dans son rapport, avoir dénoncé les «lourds» verdicts du 27 juin 2018 en première instance.


yabiladi
 

Drianke

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Hirak : Al Adl Wal Ihsane prendra part à la marche du dimanche

Le mouvement Al Adl Wal Ihsane a annoncé mercredi qu’il prendra part à la manifestation qui aura lieu dimanche à Rabat en soutien aux détenus du Hirak.

Dans un communiqué, la Jamaâ a précisé qu’«en condamnation aux verdicts injustes prononcés à l’encontre des détenus du Hirak et en solidarité avec eux et avec leurs familles ainsi que les demandes de leur libération, le cercle politique appelle à la participation à la manifestation» du dimanche. Une protestation qui intervient à l’appel des détenus et leurs familles, au lendemain de la confirmation, par la Cour d’appel de Casablanca, des verdicts prononcés en première instance.

Le communiqué du mouvement de Mohamed Abbadi précise que la marche démarrera dimanche à 11h à partir de Bab El Had à Rabat.
Lundi, une source au sein de la Jamaâ avait confié à Yabiladi que le mouvement n’avait pas encore tranché quant à sa participation ou pas à cette marche, au moment où plusieurs organismes avaient confirmé leur présence. Il s’agit notamment de l’association marocaine des droits de l’Homme (AMDH), la Fédération de la gauche démocratique (FGD) ainsi qu’Annahj Addimocrati. La semaine dernière, l’Assemblée mondiale amazighe a, elle aussi, déclaré son soutien à cette protestation.


Yabi
 

Drianke

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Contributeur
Hirak : «Il faut une solution politique et non pas juridique» [Interview]

Enseignant-chercheur et écrivain, Hassan Aourid défend l’idée que le dossier du Hirak du Rif doit trouver une réponse politique. Sa réaction intervient après la confirmation en appel, le 5 avril, du verdict rendu par le tribunal de Casablanca, condamnant une quarantaine de militants, dont Nasser Zefzafi, à des peines d’1 à 20 ans de réclusion.

Dans une tribune publiée sur Al-Quds al-Arabi, vous expliquez qu’il y a eu l’espoir d’un dénouement favorable à la remise en liberté des détenus, jusqu’au verdict qui a confirmé les peines de première instance. La porte de l’espoir est fermée aujourd’hui ?

Je ne le pense pas. Dans tous les cas de figure, le jugement en appel devait faire montre d’inventivité et d’imagination, bien entendu dans le respect de l’indépendance de la justice. Dans le cas d’espèce, ceci a fait défaut, mais je pense qu’il faut garder espoir. Certes, on ne peut s’attendre à ce qu’il y ait une percée en cassation, qui n’aborde que la procédure mais pas le jugement. Autrement dit, la seule issue possible reste la grâce royale.

Des militants du Hirak ayant appelé à une reddition des comptes via l’ouverture des dossiers sur les chantiers après le séisme de 2004 ou encore le musée du Rif sont désormais en prison. Pensez-vous, en tant qu’historien, que des démarches pour la réparation des défauts de gestion de ces projets aboutiront ?

Dans ma tribune, je n’ai fait que citer un député [Nabil Andaloussi, ndlr], car ce qui m’interpelle le plus dans ses propos est sa proposition préconisant une solution politique. Je rejoints son avis dans le fait que le problème du Rif est complexe et que l’approche sécuritaire ne fait pas partie de cette issue favorable où il faut être à l’écoute du mécontentement des jeunes de la région et aller au bout des processus de la reddition des comptes.

Ma réaction n’est pas celle de l’historien, mais du citoyen marocain que je suis et qui espère un dénouement heureux. Il est fondamental que nous soyons au diapason de ce qui a été écrit en début du règne, à savoir la réconciliation, notamment avec le Rif, le discours des droits de l’Homme, la création de l’Instance équité et réconciliation (IER) qui est un véritable capital.

Par ailleurs, nous passons par une phase tourmentée ; le monde change et nous ne pouvons pas nous permettre d’avancer avec une nation ébréchée. Le traitement présent des questions du Rif contribue malheureusement à ébrécher ce sentiment d’appartenance à la nation. J’agis dans le cas d’espèce en tant que Marocain, et non comme historien.

Etes-vous de l’avis selon lequel un processus de réconciliation inspiré de celui de l’IER s’imposera pour réhabiliter les détenus ?

Nous ne pouvons pas prévoir l’avenir, mais il est fondamental de faire une lecture de ce qu’a été l’IER. Est-ce un cérémonial ou un esprit ? Je pense que dans le cas du Rif, nous sommes dans ce que j’appelle l’entêtement ; je n’ai pas compris l’IER comme un simple cérémonial mais pour rester fidèle à son esprit, il est fondamental de se réconcilier avec une partie de soi-même, avec une partie de notre histoire. Pour cela, je partage donc l’idée qu’il faut une solution politique et non pas juridique.

Justement le dossier du Hirak du Rif revêt, pour beaucoup, une dimension politique. Pensez-vous qu’il cristallise, dans son essence, la problématique d’une justice territoriale qui doit encore être consacrée ?

Dans l’esprit des activistes, oui. Dans l’esprit aussi des défenseurs des droits de l’Homme. On ne peut démentir cette idée que par une réconciliation. Sans cela, nous sommes quelque part dans l’impasse d’une situation qui pèse sur les gouvernants et les gouvernés. Elle pèse incontestablement sur les détenus, sur leurs familles, mais aussi sur tous les citoyens marocains.

Que pensez-vous du transfert des détenus de Casablanca vers d’autres prisons dans le nord, avant d'avoir eu la possibilité de se pourvoir en cassation ?

Je ne peux que regretter cette décision qui ne contribue pas à l’apaisement mais bien au contraire, elle consacre un durcissement et une intensification des rapports de force. Ceci étant, je garde espoir


yabi
 

Drianke

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Contributeur
Le journaliste Omar Radi convoqué à la BNPJ pour ses tweets sur le procès du Hirak

Le journaliste Omar Radi a été convoqué, ce jeudi, au siège de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), afin d'être interrogé sur ses tweets concernant le procès du Hirak, explique-t-il sur le réseau social Twitter.

Il précise que l’interrogatoire a porté sur ses tweets concernant «la justice dans ce pays, et notamment le déroulement du procès de nos camarades et confrères journalistes du Hirak du Rif».

Concrètement, il s’agit d’une série de tweets sur un article du magazine Telquel portant sur le juge Lahcen Tolfi. Sa convocation fait suite à «une autosaisine du procureur général près la cour d'appel de Casablanca, et non à une plainte en diffamation», souligne-t-il. Le parquet compétent décidera des suites de cette affaire, conclut-il.


yabiladi
 
Abraham Serfaty
Prison civile de Casablanca
Ecrit en isolement en octobre 1978

Tu te souviens d'Al-Hoceima, lorsque tu couchais sur le
balcon de ta chambre d'hôtel pour te laisser réveiller par la
lumière rose qui envahit la baie. Mais tu sais aussi que la barre
pourpre des Temsaman est celle où les combattants rifains,
guidés par Abdelkrim el Khattabi, infligèrent à une armée
coloniale la première grande défaite de ce siècle. Et pourtant,
cinquante-sept ans après Anoual, vingt-deux ans après l'ainsi nommée
indépendance, cette terre est envahie de misère sous
l'oppression féodale-compradore ; ses hommes doivent
s'expatrier dans le froid de l'Europe et l'esclavage des chaînes
de montage pour pouvoir nourrir leurs enfants.
Tu sais qu'ici un enfant sur quatre n'atteint pas l'âge de sept
ans. Deux cent mille enfants meurent chaque année !
UN MILLION D'ENFANTS MEURENT EN CINQ
ANS!
Pendant ce temps, s'étale, scandaleuse, arrogante, la part
des richesses arrachées au peuple qui revient aux mandataires
locaux de la Compagnie financière de Suez, de Citicorps, de
Paribas, de Rothschild et autres.
Alors, allons-nous laisser continuer le massacre, parce que la
lutte est longue, parce que l'aurore de l'humanité porte en elle
les traces de boue et de sang de millénaires d'exploitation ?
ALLONS-NOUS NOUS RENDRE COMPLICES, conscients
ou passifs, DES ASSASSINS?
Mieux vaut, mille fois, ma cellule-cave et ses murs délabrés.
Je ne vois pas les flammes du couchant sur l'Atlantique.
Je ne vois pas l'aube rosée illuminer la Méditerranée.
Mais j'entends les chants des peuples en lutte qui font se lever
le soleil DE LA LIBERTÉ


 

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Drianke

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Contributeur
Hirak: Nawal Benaissa quitte le Maroc pour s’exiler en Europe


Nawal Benaissa a quitté le Royaume à destination de l’Europe, le 25 avril dernier. Précisément aux Pays-Bas où elle a déposé une demande d’asile politique, il y de cela quelques jours, rapporte la presse espagnole de ce jeudi.

L’activiste, considérée comme le bras droit de Nasser Zefzafi, condamnée à dix mois de prison ferme, pour son implication dans les évènements du Hirak du Rif, est parvenue à rallier l’Europe, en compagnie de son fils Yanis, âgé de cinq ans, via la ville marocaine occupée, considérant qu’elle était victime de persécutions au Maroc. De Sebta, elle a pu finir aux Pays-Bas, en passant par Madrid, précisent les médias espagnols.

A rappeler que Nawal Benaissa souhaitait regagner l’Europe par voie aérienne, le 25 avril dernier. Mais elle en avait été empêchée à l’aéroport Nador Al Aroui pour une histoire de passeport de son fils, dont la date de validation avait expirée, alors que le sien était toujours valide.

Rappelons également que la pasionara rifaine n’est pas la première à avoir choisi de franchir le pas. D’autres activistes du Hirak avaient aussi opté pour l’exil en Europe et pour la demande d’asile politique aux Pays-Bas , en France en Belgique ou dans d’autres pays de l’autre rive de la la Méditerranée. Parmi eux, Me Abdessadek El Bouchtaoui, ex-avocat des détenus du Hirak du Rif, exilé en France et ayant obtenu l’asile politique.

Lesiteinfo
 
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