Un SDF avait poussé un adolescent sur les rails à la station Robespierre, sur la ligne 9 du réseau parisien. La victime s'en est sortie indemne (Photo d'illustration)
L'agresseur présumé, une personne sans domicile, avait été interpellée peu après avoir poussé sa victime sur les rails. Le jeune homme de 16 ans, s'en était tiré miraculeusement.
L'incident, survenu l'après-midi du 7 avril, aurait pu être dramatique. À la station Robespierre à Montreuil (Seine-Saint-Denis), un homme avait précipité sur les rails du métro en approche un jeune de 16 ans. Par chance, la victime n'avait été ni percutée ni électrocutée.
"Marre de vivre"
Le suspect, un sans domicile fixe de 21 ans, avait été interpellé dans la foulée, non sans avoir menacé, avec deux couteaux, un agent de la RATP qui s'était précipité pour porter secours à la victime. Ce mercredi, la justice a ordonné sa mise en détention, faisant suite à une mise en examen pour tentative d'homicide.
Une première expertise a conclu que le discernement du "pousseur" présumé avait été altéré au moment des faits, mais il n'a pas fait l'objet d'une déclaration d'irresponsabilité. Aux policiers qui l'ont arrêté, l'agresseur avait déclaré qu'il en avait "marre de vivre", que sa vie était "foutue", et qu'il voulait tuer quelqu'un.
S'il n'existe pas de statistiques sur les actes criminels commis par des "pousseurs" dans le métro, la Régie des transports parisiens se veut rassurante: "Ce sont des faits rarissimes", a ainsi déclaré la RATP au Parisien.
D'après une étude menée par trois psychiatres français en 2005, la plupart des "pousseurs" souffrent de schizophrénie avec délires de persécution, accompagnés parfois de troubles liés à l'alcool.
En 2012, un autre SDF avait été déclaré pénalement irresponsable par la cour d'assises des Hauts-de-Seine, après avoir jeté violemment un voyageur sous un métro en 2009. Un autre "pousseur" a été condamné à 16 ans de prison pour avoir tué en 2010 un homme, en le poussant sur le quai du RER, à la station Gare de Lyon
L'agresseur présumé, une personne sans domicile, avait été interpellée peu après avoir poussé sa victime sur les rails. Le jeune homme de 16 ans, s'en était tiré miraculeusement.
L'incident, survenu l'après-midi du 7 avril, aurait pu être dramatique. À la station Robespierre à Montreuil (Seine-Saint-Denis), un homme avait précipité sur les rails du métro en approche un jeune de 16 ans. Par chance, la victime n'avait été ni percutée ni électrocutée.
"Marre de vivre"
Le suspect, un sans domicile fixe de 21 ans, avait été interpellé dans la foulée, non sans avoir menacé, avec deux couteaux, un agent de la RATP qui s'était précipité pour porter secours à la victime. Ce mercredi, la justice a ordonné sa mise en détention, faisant suite à une mise en examen pour tentative d'homicide.
Une première expertise a conclu que le discernement du "pousseur" présumé avait été altéré au moment des faits, mais il n'a pas fait l'objet d'une déclaration d'irresponsabilité. Aux policiers qui l'ont arrêté, l'agresseur avait déclaré qu'il en avait "marre de vivre", que sa vie était "foutue", et qu'il voulait tuer quelqu'un.
S'il n'existe pas de statistiques sur les actes criminels commis par des "pousseurs" dans le métro, la Régie des transports parisiens se veut rassurante: "Ce sont des faits rarissimes", a ainsi déclaré la RATP au Parisien.
D'après une étude menée par trois psychiatres français en 2005, la plupart des "pousseurs" souffrent de schizophrénie avec délires de persécution, accompagnés parfois de troubles liés à l'alcool.
En 2012, un autre SDF avait été déclaré pénalement irresponsable par la cour d'assises des Hauts-de-Seine, après avoir jeté violemment un voyageur sous un métro en 2009. Un autre "pousseur" a été condamné à 16 ans de prison pour avoir tué en 2010 un homme, en le poussant sur le quai du RER, à la station Gare de Lyon