Ados et suicide : écouter, c'est sauver

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Casablanca d'antan
VIB
Quelles sont les raisons qui peuvent pousser un adolescent au suicide ? La question a fait l’objet de débat lors d’une rencontre organisée jeudi dernier à Casablanca sous le thème «Mal-être des jeunes, comment éviter le passage à l’acte ?», à l’initiative de l’association Sourire de Réda. Selon les professionnels de l’enfance et de l’adolescence, qui ont pris part à cette manifestation, des signes précurseurs de mal- être, voire de crise suicidaire, peuvent être détectés pour agir et aider l’adolescent à sortir de cet engrenage avant que l’irréparable ne survienne. «L’adolescent passe par une phase de mutation affective, physique et sexuelle. C’est une étape où les jeunes se cherchent, veulent marquer leur différence, adoptent un mode de vie qui leur est propre, avec leurs propres normes, en réaction à celles en vigueur dans la société. Choix vestimentaires, musicaux, langage codé… Cependant, il y a des contraintes familiales et environnementales qui rendent cette période de la vie très délicate. Premier amour, premières déceptions, contraintes sociales ou parentales…», souligne Najat M’jid, médecin pédiatre et fondatrice de l’association «Bayti», première ONG traitant de la situation des enfants des rues au Maroc.
Un dialogue salvateur

Dans son intervention, cette professionnelle a insisté sur le dialogue pour aider l’adolescent et l’adolescente à franchir cette étape sans séquelles. Un dialogue sans préjugés. «Cette transition peut bien se passer si l’on a de bonnes relations avec ses proches mais peut entraîner un mal-être, une souffrance, conduisant à la distanciation par rapport aux parents et à l’adoption de comportements à risques. Elle peut pousser à commettre des actes parfois
irréparables». Comment repérer les signes de ce mal- être? Pour Najat M’jid, les premiers signes de malaise qui ne trompent pas sont les changements de comportements: dépression, violence, échec scolaire, comportement addictif… Certains souffrent de troubles du sommeil et de l’appétit, de perte de l’estime de soi. Le jeune s’isole, reste enfermé dans sa chambre, devient nerveux, irritable, exagérément susceptible. Il communique de moins en moins jusqu’à s’enfermer dans le mutisme. Chez d’autres, on observe un émoussement affectif : il ne ressent plus de sentiment.

http://www.lesoir-echos.com/ados-et-suicide -ecouter-c’est-sauver/societe/43097/
 
Salam,
Un facteur essentiel : les référents et référentiels normatifs, est passé à la trappe.
Les conséquences de l'interaction entre deux cultures traditionnelle et moderne, juxtaposées, aux logiques comportementales parfois contradictoires, sont occultées. On ne remonte pas aux causes, on focalise sur le suicide et les signes avant-coureurs, sans donner une véritable dimension au stress, aux différentes pathologies psychiques et psychiatriques, regroupées sous le terme mal-être, qui couvrent un champ plus étendu, ni aux facteurs déclencheurs, historiques, dont le rapport aux parents, à la famille, à la violence, au viol, à la pauvreté, à l'usage de drogues, à l'influence de pratiques étrangères, voir les phénomènes de mode et vagues de suicides, ne sont pas les moindres.
Vider de tout contenu symbolique, le suicide, qui est une forme d'expression du "mal-être", en pensant à tous les handicapés, aux pauvres, aux malades gravement atteints.
L'espoir en des jours meilleurs est le seul médicament, malheureusement il n'est pas en vente sur le marché, ni commercialisé par les médias.
 
Salam,
Un facteur essentiel : les référents et référentiels normatifs, est passé à la trappe.
Les conséquences de l'interaction entre deux cultures traditionnelle et moderne, juxtaposées, aux logiques comportementales parfois contradictoires, sont occultées. On ne remonte pas aux causes, on focalise sur le suicide et les signes avant-coureurs, sans donner une véritable dimension au stress, aux différentes pathologies psychiques et psychiatriques, regroupées sous le terme mal-être, qui couvrent un champ plus étendu, ni aux facteurs déclencheurs, historiques, dont le rapport aux parents, à la famille, à la violence, au viol, à la pauvreté, à l'usage de drogues, à l'influence de pratiques étrangères, voir les phénomènes de mode et vagues de suicides, ne sont pas les moindres.
Vider de tout contenu symbolique, le suicide, qui est une forme d'expression du "mal-être", en pensant à tous les handicapés, aux pauvres, aux malades gravement atteints.
L'espoir en des jours meilleurs est le seul médicament, malheureusement il n'est pas en vente sur le marché, ni commercialisé par les médias.
salam

on quelques mots : on ne prend plus le temps de vivre hélas!
 
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