Linterrogatoire du vitrioleur a débuté cet après-midi aux assises de Bruxelles. Richard Remès risque trente ans de prison pour avoir jeté de lacide sulfurique sur son ex-compagne qui lavait éconduit. Patricia Lefranc, la victime, assiste à laudience.
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Procès du vitrioleur : ''Je souhaite qu'il ait perpétuité comme moi'', déclare Patricia Lefranc
Debout, dans le box vitré des accusés, Richard Remès donne limpression dun grand contraste. Il montre un visage de père tranquille, bonhomme, calme, collaborant, soucieux de ses enfants et de son travail. Il se dit aussi amoureux de sa femme et de Patricia. ''Ce nest pas incompatible. Il existe des formes damour différentes, cest tout'' précise-t-il.
En contraste avec cette image débonnaire quil donne, on retrouve la longue liste de relations extraconjugales énumérées par la présidente de la Cour, alimentées par une foule de sms et de mails passionnés envoyés aux multiples destinataires. En contraste également : les pièces à convictions qui sont étalées devant les jurés. Parmi elles, des vêtements et chaussures rongés par lacide, une tenue de motard empruntée une semaine avant les faits et utilisée le jour de lagression pour ne pas être reconnu.
Et puis, toujours en contraste avec cette image bienfaisante quil donne, les détails admis par laccusé : ''oui, jai bien acheté de lacide, oui jy ai ajouté un chouïa deau pour élever la température du produit et puis, oui, je lui ai lancé le mélange à deux reprises sur le visage. Jétais fatigué des aller-retour de cette liaison. Je me sentais le pantin et je voulais la marquer'' dit-il. Et il répète : ''je voulais la marquer.''
La victime, Patricia Lefranc, est très marquée physiquement. Elle a été hospitalisée dix mois pour tenter de soigner ces brûlures. Elle suit en ce moment chaque mot de linterrogatoire ayant lieu aux assises de Bruxelles.
http://www.rtbf.be/info/regions/det...journee-du-proces-de-richard-remes?id=7724413
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Debout, dans le box vitré des accusés, Richard Remès donne limpression dun grand contraste. Il montre un visage de père tranquille, bonhomme, calme, collaborant, soucieux de ses enfants et de son travail. Il se dit aussi amoureux de sa femme et de Patricia. ''Ce nest pas incompatible. Il existe des formes damour différentes, cest tout'' précise-t-il.
En contraste avec cette image débonnaire quil donne, on retrouve la longue liste de relations extraconjugales énumérées par la présidente de la Cour, alimentées par une foule de sms et de mails passionnés envoyés aux multiples destinataires. En contraste également : les pièces à convictions qui sont étalées devant les jurés. Parmi elles, des vêtements et chaussures rongés par lacide, une tenue de motard empruntée une semaine avant les faits et utilisée le jour de lagression pour ne pas être reconnu.
Et puis, toujours en contraste avec cette image bienfaisante quil donne, les détails admis par laccusé : ''oui, jai bien acheté de lacide, oui jy ai ajouté un chouïa deau pour élever la température du produit et puis, oui, je lui ai lancé le mélange à deux reprises sur le visage. Jétais fatigué des aller-retour de cette liaison. Je me sentais le pantin et je voulais la marquer'' dit-il. Et il répète : ''je voulais la marquer.''
La victime, Patricia Lefranc, est très marquée physiquement. Elle a été hospitalisée dix mois pour tenter de soigner ces brûlures. Elle suit en ce moment chaque mot de linterrogatoire ayant lieu aux assises de Bruxelles.
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