Les autorités afghanes enquêtent sur la mort d'au moins 17 civils tués lors d'un affrontement entre des soldats de l'OTAN et des insurgés dans le sud du pays, a annoncé vendredi un responsable. Parallèlement, un représentant des forces de police a fait état du décès de 18 militants dans des combats survenus dans l'est de l'Afghanistan
Jeudi, des villageois et un haut responsable des forces de police ont affirmé qu'une frappe aérienne de l'OTAN avait coûté la vie à au moins 17 civils, parmi lesquels figuraient des femmes et des enfants, dans le secteur de Nad Ali situé dans la province d'Helmand.
La Force internationale d'assistance à la sécurité a confirmé qu'elle avait effectué un raid dans la zone jeudi mais a précisé qu'elle ne pouvait confirmer la mort de civils dans la frappe aérienne. Le capitaine Mark Windsor, porte-parole de l'Alliance atlantique, a expliqué vendredi que la FIAS cherchait à obtenir davantage d'informations. Il s'est refusé à tout autre commentaire.
Daud Ahmadi, porte-parole du gouverneur d'Helmand, a déclaré de son côté que les autorités enquêtaient afin de déterminer si la frappe aérienne ou une "action" de l'insurrection était à l'origine de l'effondrement de la maison dans laquelle sont morts les civils.
Par ailleurs, dans la province orientale de Kunar, des affrontements entre les forces afghanes et des militants jeudi soir dans le secteur de Narang ont coûté la vie à 18 insurgés, a déclaré vendredi le général Abdul Jalal Jalal, chef des forces de police de la police. D'après lui, une attaque de l'insurrection contre un poste de contrôle afghan a été l'élément déclencheur de ces violences.
Ces informations n'ont pu être confirmées de sources indépendantes. AP
Jeudi, des villageois et un haut responsable des forces de police ont affirmé qu'une frappe aérienne de l'OTAN avait coûté la vie à au moins 17 civils, parmi lesquels figuraient des femmes et des enfants, dans le secteur de Nad Ali situé dans la province d'Helmand.
La Force internationale d'assistance à la sécurité a confirmé qu'elle avait effectué un raid dans la zone jeudi mais a précisé qu'elle ne pouvait confirmer la mort de civils dans la frappe aérienne. Le capitaine Mark Windsor, porte-parole de l'Alliance atlantique, a expliqué vendredi que la FIAS cherchait à obtenir davantage d'informations. Il s'est refusé à tout autre commentaire.
Daud Ahmadi, porte-parole du gouverneur d'Helmand, a déclaré de son côté que les autorités enquêtaient afin de déterminer si la frappe aérienne ou une "action" de l'insurrection était à l'origine de l'effondrement de la maison dans laquelle sont morts les civils.
Par ailleurs, dans la province orientale de Kunar, des affrontements entre les forces afghanes et des militants jeudi soir dans le secteur de Narang ont coûté la vie à 18 insurgés, a déclaré vendredi le général Abdul Jalal Jalal, chef des forces de police de la police. D'après lui, une attaque de l'insurrection contre un poste de contrôle afghan a été l'élément déclencheur de ces violences.
Ces informations n'ont pu être confirmées de sources indépendantes. AP