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Afghanistan : triangulation ou strangulation ?
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[QUOTE="Ancien-Membre, post: 5356646, member: 364996"] La ligne habituelle dans des médias occidentaux est de mettre en garde contre « l’expansionisme russe », comme si la Russie n’avait aucun droit à exiger que ses frontières soient sûres et que ses voisins n’installent pas chez eux des missiles nucléaires pointés dans sa direction. À la Conférence sur la Sécurité la semaine dernière à Munich (MSC), le vice-président américain Joe Biden a tenté de prévenir [ses interlocuteurs] face à la notion de zone d’influence de la Russie (lire : il accepte cette notion à contrecoeur, et ne le dites à personne), promettant que le nouveau gouvernement du président Barack Obama continuerait à pousser l’OTAN à rechercher « une coopération approfondie » avec les pays qui nous sont proches (lire : l’Ukraine et la Géorgie ne recevront pas des invitations à se joindre à l’OTAN). Il a également dit que l’administration d’Obama souhaitait poursuivre le projet de système de défense de missiles, « en consultation avec nos alliés de l’OTAN et la Russie » et fournir la technologie nécessaire si elle n’est pas trop coûteuse (lire : « Peut-être que nous le ferons, ou peut-être pas. Je vous mets au défi de placer vos missiles à Kaliningrad [pointe avancée de la Russie sur l’Europe du nord] »). « Aussi comment peut Obama peut-il concilier les deux objectifs comme renforcer la présence américaine en Afghanistan tout en limitant l’expansionism russe ? » demande l’analyste en stratégie George Friedman dans un autre éditorial du New York Times. Sa réponse (et je ne l’invente pas) est de « moins compter sur des troupes, et plus sur des opérations secrètes comme celles de la CIA. » Les réalisateurs d’opérations secrètes agissent sans beaucoup de difficultés, comme nous le savons des films de James Bond, et ils peuvent repérer des camps d’entraînement de terroristes des Ben Laden, faire leur rapport à Scotty et — Boum ! Mission accomplie. Friedman, prenant une feuille parmi les gribouillis de Rumsfeld, explique que cela exigerait peu de forces et résoudrait le casse-tête des voies d’approvisionnements. Il remarque de façon justifiée que l’approche conventionnelle d’Obama de placer plus de troupes au sol est condamnée, mais plus de bombardements, d’espionnage et autres activités secrètes est difficilement une option crédible. La seule véritable alternative au bourbier militaire actuel est de négocier avec les Talibans, ce qui sera probablement la nouvelle politique — en essayant de reproduire le « succès » irakien avec les Conseils du Réveil Sunnite. L’idée est d’offrir aux Talibans une part de pouvoir s’ils déposent les armes, permettant aux Etats-Unis de se concentrer sur l’élimination de leurs amis dans les « camps de terroristes » le long de la frontière du Pakistan. Ceci est décrié par les tenants d’une ligne dure comme une reculade. En tous cas, il est peu probable que les Talibans acceptent soudainement de s’entendre avec le détesté Karzai et les envahisseurs païens. De telles « coalitions » ne durent jamais longtemps sans qu’un des côtés ne soit éliminé. La comparaison avec l’Irak est celles des pommes et avec des oranges. Et les zones tribales ingouvernables à la frontière pakistanaise resteront ce qu’elle sont. Les plans pour attaquer l’Iran paraissent risibles dans ce contexte. Circulent déjà des rumeurs selon lesquelles l’Iran commence à regarder d’un œil plus favorable les Talibans, ce qui signifie que les plans américains en Afghanistan dépendront de l’Iran aussi bien que la Russie. A propos de l’Iran, Biden a indiqué au MSC : « Nous utiliserons tous les éléments en notre pouvoir — militaires et diplomatiques, secrets et légaux, économiques et culturels. » Ali Larijani, porte-parole du parlement iranien, a pris bonne note du ton plus conciliant employé par Biden et a qualifié la décision d’Obama d’envoyer George Mitchell comme délégué au Moyen-Orient de « signal positif ». L’Iran attend maintenant un signal positif dans sa direction. Obama est là aussi acculé dans un coin. Cette fois-ci irano-afghan. En dépit de toutes les marques de sympathie qu’Obama a reçue du monde entier, il est difficile d’interpréter n’importe laquelle d’entre elles comme un soutien aux politiques américaines, que ce soit de la part de ses alliés ou de ses ennemis. Rien n’a vraiment changé, si ce n’est que les problèmes existants ont empiré sur les fronts militaires comme économiques. Même la perspective de négociations sérieuses avec les Talibans, l’Iran et la Russie suscitent peu d’espoir. Les Etats-Unis vont devoir en rabattre sur tant de problèmes épineux que peu de gens escomptent que [ces négociations] aient lieu. Tout ceci ressemble vaguement à la situation qui prévalait en 1961 lorsque le Président John F. Kennedy est arrivé au pouvoir. La conviction de beaucoup est qu’après avoir initialement proposé une escalade de la guerre au Vietnam, l’intelligent Kennedy ait bientôt réalisé son inutilité et devait inverser sa position et rapidement décider d’un retrait — jusqu’à son assassinat. Beaucoup d’Américains appellent l’Afghanistan une guerre perdue et même Obama demande aujourd’hui une stratégie de sortie avant que plus de troupes ne soient envoyées, tout comme les Démocrates le faisaient dans les années 60. La seule porte de sortie de son dilemme avec les Russes, les Iraniens et les Afghans est de revenir sur son engagement imprudent et d’en finir immédiatement avec la guerre. Trompez-moi une fois, la honte sur vous ! Trompez-moi deux fois, la honte sur moi ! [/QUOTE]
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