Afrique Noire : Massacres, guerres & compagnies

BenBomba

Johnny le Reb
"Ténébreux", "maudit", le Congo révulse et fascine encore

DAKAR (Reuters) - Massacres, pillages, viols et enrôlement d'enfants-soldats ont remis à la "une" des médias la République démocratique du Congo, dont la partie orientale voit s'affronter troupes gouvernementales et rebelles tutsis.

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"Ténébreux", "maudit", le Congo révulse et fascine encore

DAKAR (Reuters) - Massacres, pillages, viols et enrôlement d'enfants-soldats ont remis à la "une" des médias la République démocratique du Congo, dont la partie orientale voit s'affronter troupes gouvernementales et rebelles tutsis.

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toujours la meme chose avec eux , ce qui me fait rire c'est les soldats de l'onu qui ne vont pas arriver avant deux mois , ça aurait été un pays avec des interets commerciaux , ils auraient rapliqués en moins de 24 h lol
 
Renseignez vous donc, il y a 17 000 casques Bleus au Congo actuellement, c'est la plus forte présence de casques bleus dans un pays aujourd'hui .


Le blues du casque bleu

Critiqués de toute part, les 17 000 casques bleus de la Mission de l’ONU au Congo semblent bien incapables de maintenir une paix, fût-elle relative.


Plus d’un tiers d’entre eux sont déployés dans la province du Nord-Kivu ce qui n’a visiblement pas empêché la progression rapide des rebelles de Laurent Nkunda qui campent à un jet de pierre de Goma, la capitale. A Kiwanja, où environ 140 hommes sont stationnés, des crimes de guerre auraient été perpétrés quasiment sous leurs yeux la semaine dernière. Pourtant le mandat des Nations Unies est clair : la Monuc peut utiliser la force pour limiter les pertes parmi la population civile et faire respecter les accords de cessez-le-feu de 2003.

Le malaise est palpable et la frustration est grande dans les rangs de la force de maintien de la paix. Pour preuve, fin octobre, le commandant de la Monuc a démissionné faute de moyens, au plus fort des combats. Pour lui l’enveloppe de seulement un milliard de dollars par an pour gérer une crise aussi complexe, s’avèrerait bien insuffisante. Difficile de lui donner tort lorsque l’on compare avec d’autre théâtres d’opérations : le budget annuel de la Monuc suffirait à peine à couvrir une semaine de présence américaine en Irak. A l'unanimité, les Nations Unies viennent certes de consentir à un effort pour gérer l'urgence de la crise en votant l'envoi de 3000 hommes supplémentaires en renfort, mais cette décision arrive bien tard quand on sait que tous les voyants sont au rouge dans la région depuis des mois.

Le blues du casque bleu au Congo-Kinshasa, c’est aussi le résultat d’un mandat que beaucoup qualifient de « schizophrénique » qui fait d’eux des boucs-émissaires idéaux : les rebelles les accusent de se battre contre eux, l’armée régulière, de ne pas se battre assez pour eux et la population qui ne s’estime pas protégée multiplie les manifestations d’hostilité, parfois violentes envers eux.

Reste que la Monuc est aujourd’hui la seule barrière capable de limiter l’ampleur des combats entre les belligérants. L’ONU rappelle d’ailleurs à qui veut bien l’entendre que ses troupes ont permis en 2006 la tenue des premières élections libres en RDC depuis 1965.

Damien Wanner
 

Lolo88

Don't look at me
Le problème avec les casques bleus, c'est que souvent ils ne sont là que pour faire de la figuration, ils n'ont le droit d'utiliser leurs armes que si leur propre vie est en danger.

Je me souviendrai toujours d'un reportage lors du génocide au Rwanda où l'on voyait en arrière plan de la caméra un tutsi en train de massacrer un Hutu à coup de machettes (à moins que ce soit l'inverse) juste devant un soldat de l'ONU, mitraillette en bandoulière.

Le journaliste lui demande : "vous n'intervenez pas là ?????????"; le soldat répond, un peu gêné qd même : "ben non, on a le droit d'utiliser notre arme que pour nous défendre" !!!!!!!!!!!!!!

Sans commentaire ! :rolleyes:
 
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