Dernière ligne droite pour la révision de la Constitution. La Commission présidée par Abdeltif Menouni est en train de finaliser son travail. Une première version sera remise, dans les prochains jours, au comité de suivi politique présidé par Mohamed Moâtassim. Dailleurs, le conseiller du Souverain a rencontré les patrons des partis politiques de la majorité lundi soir, soit ceux de lIstiqlal, du RNI, du MP, de lUSFP et du PPS. Une autre réunion avec les formations de lopposition et les syndicats devrait suivre.
En tout cas, pour lundi soir, officiellement, la rencontre était «informelle». Les chefs des partis et Mohamed Moâtassim ont «abordé les conditions pour accompagner le processus électoral». Mais une consigne a été donnée: ne rien laisser filtrer de cette réunion.
Cependant, une source proche du dossier affirme que la réunion a permis de faire le point sur le calendrier électoral. Une occasion pour faire létat davancement dans la préparation de la mouture de la nouvelle Constitution. Elle est actuellement au stade final de la rédaction.
Lordre du jour de la rencontre du lundi soir a également comporté les mesures daccompagnement pour le référendum. Le temps presse. Le 1er juillet, date du référendum, approche inexorablement. Il faudra au moins une quinzaine de jours aux partis politiques pour mener campagne en faveur de la nouvelle Constitution. Ils veulent mobiliser la population pour la réussite de cette étape décisive du calendrier politique.
Mais avant cette étape, il est nécessaire de présenter le projet de la nouvelle loi fondamentale au Conseil des ministres, présidé par le Souverain, pour approbation. Autant de rendez-vous quil faudra caler avant de lancer la machine.
Cest dire que lagenda saccélère. Et pour cela, on veut couper court à toute exploitation politicienne, ou tentative de jeter le discrédit sur cette opération politique denvergure. Ainsi, de nouvelles garanties seront données afin que les échéances se déroulent dans la transparence et la neutralité de lAdministration. Au cours de cette réunion, on a abordé des modalités pratiques pour assurer la réussite de ces échéances électorales. Mais on na pas tranché entre deux options. Les uns sont favorables à la création dune commission de suivi qui supervisera les élections législatives doctobre prochain. Dautres veulent confier cette mission au nouveau Conseil national des droits de lhomme (CNDH), présidé par Driss El Yazami.
En tout cas, tout doit être rapidement bouclé pour le respect de lagenda politique qui doit se terminer avant la fin décembre, y compris les élections de la Chambre des conseillers. Un chantier gigantesque, qui a besoin de recadrage, pour que la prochaine rentrée parlementaire se fasse avec le nouveau Parlement. Dans ce contexte, se posera lépineux problème de la loi de Finances pour 2012. Cest lactuel gouvernement qui devrait la préparer. Au suivant, la charge de lamender et la faire adopter par le prochain Parlement.
http://www.leconomiste.com/article/883826-agenda-electoralbrmoatassim-rencontre-la-majorite
En tout cas, pour lundi soir, officiellement, la rencontre était «informelle». Les chefs des partis et Mohamed Moâtassim ont «abordé les conditions pour accompagner le processus électoral». Mais une consigne a été donnée: ne rien laisser filtrer de cette réunion.
Cependant, une source proche du dossier affirme que la réunion a permis de faire le point sur le calendrier électoral. Une occasion pour faire létat davancement dans la préparation de la mouture de la nouvelle Constitution. Elle est actuellement au stade final de la rédaction.
Lordre du jour de la rencontre du lundi soir a également comporté les mesures daccompagnement pour le référendum. Le temps presse. Le 1er juillet, date du référendum, approche inexorablement. Il faudra au moins une quinzaine de jours aux partis politiques pour mener campagne en faveur de la nouvelle Constitution. Ils veulent mobiliser la population pour la réussite de cette étape décisive du calendrier politique.
Mais avant cette étape, il est nécessaire de présenter le projet de la nouvelle loi fondamentale au Conseil des ministres, présidé par le Souverain, pour approbation. Autant de rendez-vous quil faudra caler avant de lancer la machine.
Cest dire que lagenda saccélère. Et pour cela, on veut couper court à toute exploitation politicienne, ou tentative de jeter le discrédit sur cette opération politique denvergure. Ainsi, de nouvelles garanties seront données afin que les échéances se déroulent dans la transparence et la neutralité de lAdministration. Au cours de cette réunion, on a abordé des modalités pratiques pour assurer la réussite de ces échéances électorales. Mais on na pas tranché entre deux options. Les uns sont favorables à la création dune commission de suivi qui supervisera les élections législatives doctobre prochain. Dautres veulent confier cette mission au nouveau Conseil national des droits de lhomme (CNDH), présidé par Driss El Yazami.
En tout cas, tout doit être rapidement bouclé pour le respect de lagenda politique qui doit se terminer avant la fin décembre, y compris les élections de la Chambre des conseillers. Un chantier gigantesque, qui a besoin de recadrage, pour que la prochaine rentrée parlementaire se fasse avec le nouveau Parlement. Dans ce contexte, se posera lépineux problème de la loi de Finances pour 2012. Cest lactuel gouvernement qui devrait la préparer. Au suivant, la charge de lamender et la faire adopter par le prochain Parlement.
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