Agribashing, glyphosate... Macron cajole les agriculteurs avant l'ouverture du Salon de l’Agriculture

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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MALAISE AGRICOLE - Avant la traditionnelle visite présidentielle au Salon de l’Agriculture, Emmanuel Macron a fait part dans une interview à la presse quotidienne régionale de sa volonté de "protéger les agriculteurs contre les stigmatisations".

21 févr. 06:21 - RD

"Je ne tolérerai aucune violence à l'encontre des agriculteurs" : à deux jours de l’inauguration du Salon de l’Agriculture, samedi 22 février, Emmanuel Macron se montre ferme. Ferme, et protecteur. Dans une interview accordée à la presse quotidienne régionale, mise en ligne jeudi, le président a été interrogé sur le contexte particulier de cette nouvelle édition du rendez-vous annuel des agriculteurs, alors que ces derniers se sentent de plus en plus mal aimés : "Nous sentons aujourd'hui une tension forte dans la société et il faut à la fois protéger les agriculteurs contre les stigmatisations dont ils sont l'objet et réussir la transformation du modèle agricole", a affirmé le chef de l’Etat.

"Les tensions, on les sent sur l'élevage et le bien-être animal, sur l'agriculture et l'utilisation des pesticides. Je ne tolérerai aucune violence à l'encontre des agriculteurs", a-t-il poursuivi, ajoutant : "On ne peut pas accepter que des citoyens viennent agresser des agriculteurs ou effectuer des intrusions dans des élevages."

Fin du glyphosate en 2021 : l'objectif "ne sera pas tenable"

Un discours qui vise à rassurer les agriculteurs, tout comme ses propos sur le glyphosate, dont l’interdiction en 2021 en inquiète plus d’un. Emmanuel Macron a réaffirmé que cet objectif "ne sera pas tenable sur la totalité des exploitations". Il avait déjà déclaré en janvier 2019 que la France ne parviendrait pas à se passer "à 100%" du glyphosate en trois ans.
Sur ce sujet, "j'ai toujours indiqué que nous ne laisserions pas les agriculteurs sans solutions. Le gouvernement a saisi l'Anses et l'Inra pour identifier les alternatives viables et pour organiser une sortie du glyphosate sur des bases objectives", a-t-il rappelé. Il a d'ailleurs annoncé une aide de 25 millions d'euros pour compenser une partie des pertes de récolte liées à la mise en place des "zones de non-traitement" par les pesticides....................

 

Drianke

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Connaissez-vous les SDHI ? Ces nouveaux fongicides, censés s’attaquer seulement aux champignons qui menacent les récoltes, s’en prennent en fait à tous les êtres vivants. Un « danger immense » selon des scientifiques. Le journaliste Fabrice Nicolino leur consacre son dernier ouvrage, Le crime est presque parfait. Entretien.

Basta ! : Épandus massivement depuis 2013 en France, les pesticides SDHI « inquiètent au plus haut point », dites-vous, car ils s’attaquent à la fonction respiratoire de tous les êtres vivants. Pouvez-vous nous décrire ces pesticides ?

Fabrice Nicolino [1] : Les SDHI sont des fongicides : ils s’attaquent aux champignons et moisissures. Arrivés en France surtout après 2013, ces pesticides sont épandus sur environ 80% des surfaces de blé et d’orge, mais aussi sur les tomates, les semences, les pommes de terre, la vigne, les arbres fruitiers. On en trouve également sur les terrains de foot et sur les terrains de golf.

Comment opèrent-ils ? Ils s’attaquent à la fonction respiratoire des cellules des champignons – la « SDH », ou succinate déshydrogénase. Vendus comme des produits « à cible » – ne s’attaquant qu’aux champignons –, les SDHI ne font en fait aucune différence entre les êtres vivants : ils s’attaquent à la fonction respiratoire des champignons, mais aussi à celle des vers de terre, des abeilles et des êtres humains. Or, les défauts et déficiences de la SDH peuvent entraîner de nombreuses maladies souvent épouvantables. Il y en a des dizaines, certaines extrêmement rares, d’autres très fréquentes, parmi lesquelles Alzheimer et Parkinson, des diabètes, des myopathies, des convulsions généralisées, etc. Un mauvais fonctionnement de la SDH peut aussi entraîner des cancers. Toutes ces maladies ne sont pas forcément dues à une déficience de la SDH, mais elles peuvent l’être.................


https://www.bastamag.net/SDHI-pesticides-fongicides-Anses-Rustin-Nicolino
 
Pas honte de la dire ,,,,je viens de passer avant hier du gkyposate dans mes vignes .
En avicole je suis bio .
Pour les vignes j'etais à 5 litres ha il y a 5 ans .
Cette année 1 litre ha.
Probablement dans 2 ans plus rien .
Pourquoi ?
L'organisation et le travail à été très long et dure pour en arriver là,de plus pour rester en AOC il ne faut pas d'herbe ,c'est stupide mais ainsi.
Donc patiemment j'ai retirer les cailloux 30 tonnes annuelles à la main...
Ensuite je bute les vignes au printemps ce qui fait disparaître 80 pour cent des herbes folles.
Ensuite je n'utilise plus que le quad et un petit pulvérisateur electrique de 60 litres .uniquement sur les masses critiques.
Ensuite debroussailleuse à dos .
Et probablement l'année prochaine un outil plus performant attelé au tracteur.
C'est un peu comme les voitures électriques tout le monde en veut de suite ,,et bien nom elles ne sont pas au point et leurs fabriquation poule énormément. ..il reste du boulot .
 

Drianke

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:D

Emmanuel Macron dit non à la revalorisation des retraites des agriculteurs
Le président de la République a été interpellé en plein débat sur la question des retraites des agriculteurs. Mais pas question pour lui de céder et de les revaloriser.

Les agriculteurs attendaient un geste du chef de l'État au Salon de l'agriculture. Ils ne l'ont pas forcément eu. Dans les faits, un agriculteur à la retraite touche en moyenne 730 euros par mois, c'est en dessous du seuil de pauvreté et en dessous de la retraite moyenne des Français qui s'élève à 1 400 euros net par mois. Interpellé sur la question, Emmanuel Macron a dit qu'il ne pouvait pas revenir sur le passé. "Je ne peux pas gérer l'avenir et le passé en même temps. Je ne vais pas vous mentir, on rattrape des choses qui n'ont pas été faites depuis des décennies. Tous ceux qui rentreront dans le nouveau système, contrairement à l'ancien, ils auront une garantie de retraite minimum. Tous les retraités d'aujourd'hui peuvent y rentrer ? C'est impossible", a-t-il martelé.

1 000 euros minimum

Les nouveaux pourront donc toucher un minimum de 1 000 euros net ainsi que 85% du SMIC, mais ce ne sera qu’en 2025, explique Sophie Gauthier en plateau. Mediapart a aussi pointé du doigt les montants des rémunérations des dirigeants de la FNSEA. Bien plus élevées que dans les entreprises de taille équivalente ou chez les autres syndicats. Le nouveau directeur général, Clément Faurax, toucherait 13 400 brut mensuel. Il aurait pratiqué une politique large d'augmentation des rémunérations à son arrivée en avril 2019.
 
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