Pour aider les addicts et leur entourage

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Un site web façon «village» pour aider

Le portail addictaide.fr est le fruit d'une collaboration entre soignants, associations et malades pour répondre à toutes les questions autour de cette pathologie.

Un village ludique et accueillant

C'est un cadre de confiance et d'entraide qu'Addict'Aide a voulu recréer sur sa plateforme se présentant sous la forme d'un village constitué de plusieurs maisons thématiques, chacune animée par des structures partenaires engagées contre l'addiction.
Ainsi, un jeune qui souhaite s'informer sur l'addiction peut, en un clic, pousser la porte de la maison des jeunes qui propose plusieurs forums et chats et une aide téléphonique.
La maison des familles permet aux proches de comprendre la maladie et de trouver des structures capables de leur apporter soutien et conseils face au comportement d'un «addict» altéré par la dépendance. Les usagers et patients ont la possibilité d'évaluer leur addiction grâce à des tests et de trouver facilement, dans un annuaire, les interlocuteurs adaptés proches de leur domicile. Les médecins et chercheurs ont aussi leur espace pour coordonner le parcours de soins de leurs patients et accéder aux guides de bonnes pratiques.

«C'est un portail communautaire qui se veut un exemple de démocratie sanitaire. Tout le monde a accès à toutes les informations, les patients à celles des médecins et les médecins à celles des patients, et la visite reste anonyme», explique Michel Reynaud.

http://sante.lefigaro.fr/sites/defa...5-a291-20b201cfdc0e-805x453.jpg?itok=2qaPH_KZ

«Pas besoin de s'abîmer pour vivre bien»

Pour toutes les addictions alcool, tabac, cannabis/cocaïne/héroïne, médicaments, jeux d'argent, internet, sexe,

l'enjeu est de déculpabiliser leur auteur en lui donnant les outils pour comprendre leur addiction et les moyens de s'en sortir. Le Pr Benyamina, président de la Fédération française d'addictologie, précise que les tests proposés ne permettent pas de poser un diagnostic mais qu'ils sont de bons indicateurs. «Il faut faire comprendre aux patients dépendants qu'on n'a pas besoin de s'abîmer pour vivre bien. Il faut leur donner envie de redevenir acteur de leur santé», explique Philippe Jeammet, pédopsychiatre et professeur émérite des universités.
Les addictions sont impliquées dans 50 % des violences et une mort sur 5.

http://sante.lefigaro.fr/actualite/...con-village-pour-aider-addicts-leur-entourage

mam
 
Haut