AIPAC et origine

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L’affaire a débuté le 14 avril dernier, lorsque l'administration de Donald Trump a commencé à couper des milliards de dollars de subventions fédérales à Harvard. En réponse, l’université a intenté une action en justice, accusant le gouvernement de violer ses droits garantis par le Premier amendement, notamment à travers une « politique d’expulsions basées sur l’idéologie ».


En parallèle, la plus ancienne université du pays et l’administration américaine tentent de s’entendre sur un accord, mais les exigences de la Maison Blanche ne cessent d’augmenter.


Washington augmente ses exigences​



Le 9 juillet, le gouvernement a exigé que l’université fournisse des informations détaillées sur les étudiants internationaux, la rémunération du personnel et les manifestations pro-Gaza sur le campus. Une injonction a été déposée pour contraindre Harvard à transmettre à la police de l’immigration (ICE) les « documents pertinents » des cinq dernières années.


« Comme d'autres universités, Harvard a permis aux étudiants étrangers d'abuser des privilèges liés à leur visa et de prôner la violence et le terrorisme sur le campus. Si Harvard ne défend pas les intérêts de ses étudiants, nous le ferons », a déclaré dans un communiqué Tricia McLaughlin, une porte-parole du ministère. « Nous avions opté pour une approche souple avec Harvard. Maintenant que l'université refuse de coopérer, nous allons faire les choses à la dure », a-t-elle ajouté.


Dans le même temps, l’administration Trump a instauré une nouvelle taxe qui pourrait coûter jusqu’à un milliard de dollars par an à Harvard.


Cette audience a donc du poids dans la négociation. Les dirigeants de l’université espèrent qu’un jugement en leur faveur renforcera leur légitimité dans les négociations, et leur permettra de rassurer étudiants, enseignants et donateurs.

rfi
 
Le président américain, Donald Trump, sur son golf de Turnberry, en Ecosse, le 26 juillet 2025. (ANDY BUCHANAN / AFP)


Le président américain, Donald Trump, sur son golf de Turnberry, en Ecosse, le 26 juillet 2025. (ANDY BUCHANAN / AFP)

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