Al hoceïma: coup de pouce pour le tourisme

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Le secteur du tourisme à Al Hoceïma continue d’attirer les attentions. Après s’être attaqués au Grand Al Hoceïma, les projets sont maintenant focalisés sur l’arrière-pays qui jouit d’une grande richesse et d’immenses potentialités, surtout en matière de balnéaire.

C’est le cas avec la plage de Cala Torres, à côté du village Torres. Des efforts sont en cours pour l’aménagement de cet espace qui constitue (avec Cala Iris, la plage voisine) l’une des plus belles plages de la côte méditerranéenne, selon les connaisseurs.

Un premier chantier a été le réaménagement des tours de Senhaja qui donnent leur nom à la plage (Torres, tours en espagnol) et qui datent de l’époque almohade. Un chantier mené par l’Agence pour la promotion et le développement du Nord.
Ces édifications qui dominent la mer et la plage du haut d’une falaise avaient pour objet la surveillance des côtes et la protection contre les envahisseurs.

Le projet inclut la rénovation de la porte principale, la restauration des murs de fortification et l’aménagement des cours intérieures dont l’une sera transformée en jardin botanique. La tour deviendra aussi un lieu de rassemblement des amateurs de la nature et des oiseaux en particulier. Un observatoire ornithologique y sera en effet installé.

La restauration et la réhabilitation de ce site à Torres, doté d’un budget de 3,3 millions de DH, s’inscrit dans le cadre des activités de valorisation du patrimoine culturel du Parc national d’Al Hoceïma (l’un des piliers du programme de développement d’Al Hoceïma, Manarat Al Motawassit). Ce projet est réalisé par l’Agence pour la promotion et le développement du Nord avec l’appui financier de l’Union européenne.

Son objectif est d’appuyer le développement de la zone et d’y booster le tourisme rural, l’une des niches sur lesquelles s’appuie la relance du secteur dans cette région.

Al Hoceïma commence à peine à voir le bout du tunnel. La ville et son arrière-pays ont payé un lourd tribut au lendemain des protestations du Rif en 2017, une année blanche pour le secteur touristique. Cette phase de perturbations a aussi montré la fragilité de la destination et celle du Rif en général, qui pèchent par un manque latent en matière d’infrastructures, un déficit en cours de rattrapage par le programme Manarat Al Motawassit.

https://leconomiste.com/article/1039571-al-hoceima-coup-de-pouce-pour-le-tourisme
 
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